Du bétel à gogo, un dragon irascible et un curé breton

A l’Ouest rien de nouveau ? On ne sait pas, mais à l’Est de Taiwan il se passe des choses souvent inattendues. On vous raconte.

 

Chique de noix d’arec et de Bétel

Vous vous souvenez que nous avions évoqué la production particulière du dernier village dans lequel nous avons séjourné, avec comme indice « Ça ne se pratique pas en France, ça arrive en PCB et ça finit tout rouge… »

En effet, c’est là que nous avons rencontré des producteurs de noix d’arec, arrivant au volant leurs éternels petits camions bleus déverser leur cueillette dans les entrepôts de la rue principale.

Là, assis sur des tabourets ou sur des coussins, les attendent hommes et femmes qui vont séparer les noix d’arc de leurs tiges à coup de sécateur. Elles sont ensuite triées une première fois manuellement puis passent dans une machine d’où elles sortent par cinq trous différents : elles sont calibrées. Travail artisanal pour ces villageois en plein coeur de la tribu des Amis.

Noix d’arec et feuilles de bétel sont enfin livrées à une multitude de petites échoppes chargées de la vente, dans laquelle des femmes procèdent à la préparation finale : Chaque feuille est enduite d’une pâte à base de chaux et d’épices, puis pliée et roulée autour d’une noix. On appelle communément ces vendeuses « Beauté du bétel ».

Les consommateurs mastiquent allègrement cet ensemble, ce qui leur donne une bouche de couleur rouge vif, c’est assez peu ragoutant. Et comme ça les fait cracher, on trouve au sol une multitudes de tâches du plus bel effet. Certain(e)s plus discret(e)s  crachent dans un verre quand ils sont autour d’une table au lieu de cracher par terre.

Le sujet nous a tellement passionné que l’on vous soumet içi des extraits de ce que nous avons pu lire à propos de ces « chiques » que nous n’avons, à ce jour, pas encore consommées…. Mais ça va venir ! Tout comme nous avions gouté au Cava en nouvelle Calédonie et dont la feuille de bétel appartient à la même famille de poivrier.

Traditionnellement, c'étaient les femmes aborigènes qui consommaient plus de bétel que les hommes, car la couleur du jus résultant de sa mastication teintait leurs lèvres d'un rouge très apprécié par elles.

Chez les aborigènes de l'île, offrir du bétel est resté un geste d'hospitalité et de bienvenue. C'est souvent la première chose qui est donnée en cadeau ou échangée lors d'une rencontre. A l'occasion d'un mariage aborigène, la coutume encore vivante dans de nombreuses communautés veut que l'on offre des noix d'arec. Elles seront alors synonymes d'union et de fertilité.

Chez les Puyuma, un autre groupe indigène de la région de Taitung resté proche des traditions, les noix d'arec sont un puissant médicament à condition qu'elles aient été bénies au préalable par un chaman. Elles seront au contraire considérées comme un poison si le chaman a, par leur biais, jeté un mauvais sort. Dans la médecine traditionnelle des tribus, l'aréquier lui-même tient une place à part, puisque le jus que l'on tire du cœur de l'arbre est considéré comme un remède efficace.

L'usage de la chique à base de noix d'arec est très répandu en Asie, en Inde, en Indonésie, en Papouasie Nouvelle-Guinée. Les gens chiquent seuls ou en groupe ; c'est souvent un rite social : quand on se rencontre on croque une petite noix. C'est une façon de s'apaiser, d'oublier la faim, de se sentir bien.
La noix d'arec et les préparations en contenant sont consommés par des millions de gens, c'est avec l'alcool, le tabac et le café la quatrième "drogue" psycho-active au niveau international.

L'aréquier est-il une chance ou un malheur pour Taiwan ?
Pour les pouvoirs publics, l'enjeu est important : il s'agit de remettre en cause ce phénomène culturel en multipliant les campagnes pour décourager la consommation de bétel, principalement en raison de son caractère cancérigène. C'est ainsi que le ministère des Affaires aborigènes en est venu à parrainer une initiative visant à transformer la perception de la préparation masticatoire au sein des communautés aborigènes et aussi de l'ensemble de la population.

Avant les années 60, la valeur économique du bétel était marginale. Mais sa consommation et sa production ont explosé dans les trois décennies suivantes, jusqu'à ce qu'un pic soit atteint en 1998. En 1990, la noix d'arec s'est même élevée au rang de deuxième production agricole, au plan national, après le riz - une place qu'elle a d'ailleurs conservée jusqu'ici même si, aujourd'hui, on en produit beaucoup moins.

Dans les années 70, lorsque la productivité dans les industries manufacturières insulaires augmenta, les patrons distribuèrent du bétel gratuitement à leurs ouvriers. Des hectares de rizières furent alors convertis en plantations d'aréquiers, et cela s'est fait d'autant plus vite que l'arbre pousse rapidement.

Les amateurs de noix d'arec devenaient sans cesse plus nombreux, et lorsque le bétel fut publiquement désigné à partir de 1994 comme la première cause de cancer de la bouche à Taiwan, cela ne changea d'abord rien. Il fallut encore quelques années avant que les vastes campagnes de sensibilisation menées auprès du public finissent par porter. Des stars, notamment, y contribuèrent en affirmant publiquement avoir renoncé à la consommation de cette préparation. En 2006, la production de noix d'arec avait finalement reculé de 30% par rapport au chiffre record de 1998.

La préparation constituée de noix d'arec, de chaux et d'une feuille de bétel a des effets cancérigènes, comme le tabac. Le parallèle avec le tabac est d'autant plus vrai que l'arécoline, un puissant alcaloïde contenu dans la noix d'arec, provoque une dépendance, tout comme la nicotine. Près de 90% des patients atteints d'un cancer de la bouche sont des consommateurs de bétel. Environ 1,5 million de Taiwanais continuent toutefois d'en mâcher régulièrement.

Mais le bétel a d'autres effets négatifs, cette fois-ci sur l'environnement, puisque pour faire face à la demande croissante des années 80 et 90, on a planté des aréquiers à tour de bras, notamment dans des zones montagneuses où son modeste réseau de racines ne suffit pas à retenir les sols en pente. D'où une aggravation de l'érosion et des glissements de terrain avec des conséquences désastreuses que les zones exposées continuent de payer.

Des solutions équitables

« Les jeunes aborigènes ne mâchent plus de bétel comme autrefois », déclare Lai Sang-song, qui en veut pour preuve les résultats du projet qu'il a conduit avec le soutien du ministère des Affaires aborigènes. Son objectif : remplacer l'ancienne industrie du bétel par une nouvelle. Puisque les aréquiers sont là, et qu'il n'est pas recommandé d'en poursuivre l'exploitation pour en vendre les noix sous forme de préparation masticatoire, il s'est efforcé de trouver de nouveaux débouchés, « afin de maximiser la valeur résiduelle des noix ».

On the road again

Ceci dit, nous voici repartis dans des coins bien ruraux, on aime bien.

Rassurez vous les campagnes taïwanaises n’ont rien perdu de leur charme avec toujours les rizières, les plantations d’ananas ou de bananes, celles de maïs et autres végétaux inconnus, c’est ce que nous allons de nouveau découvrir

Tout au long du parcours entre Tafalong et Rueisuei nous n’avançons pas vite, stoppant ici et là pour croquer le paysage ou échanger quelques mots simples avec les aborigènes vivant dans ces villages.

Le souffle du dragon

C’est ainsi qu’à Dalong on fait une belle pause après quelques montées bien chaudes où on a mouillé les maillots. On cherche l’ombre à l’abri d’un joli temple dans ce tout petit village.

Il est si beau, ce temple, que le drone est rapidement sorti pour aller examiner de plus près les magnifiques dragons multicolores qui en ornent le toit. Mais l’un d’entre eux, sans doute irrité par cet insecte bruyant qui virevolte trop près de son museau, l’abat soudainement de son souffle enflammé ! Un peu pas mal déglingué suite à cette chute conséquente, l’engin sera ultérieurement envoyé à Hong Kong pour se refaire une santé.

Une drôle de prison

Plus loin et toujours en musardant dans la campagne, on se retrouve dans un curieux endroit où la végétation est très soignée, de beaux parcs longent la petite route, il y a même des « sculptures » florales, qu’est-ce qui peut donc expliquer ces attentions soudaines ? En fait il y a là une prison « de faible sécurité », sans doute bien différente de celle dans laquelle travaille Wenwey, les détenus sortent et se livrent à des travaux horticoles du plus bel effet (enfin pour les visiteurs !)

Nous roulons dans une vallée nommée « l’East Rift » qui s’étend de Hualien à Taitung, elle est fort jolie, avec sa multitude de cultures et de paysages naturels. Chaque été dans cette région les tribus des Amis organisent un festival des récoltes ; dommage, nous serons déjà partis.

Nous sommes en pleine éclosion du printemps et les odeurs qui nous caressent les narines sont un vrai délice que nous apprécions d’autant plus qu’elles sont pour ainsi dire nouvelles à notre odorat, elles viennent nous chatouiller et nous font poser questionnement quant à leur origine. On respire à pleins poumons ces fragrances que l’on voudrait emporter dans nos sacoches !

Une nuit à l’église

Nous allons trouver refuge ce soir près de l’église catholique de la ville de Rueisuei. Nous y arrivons un peu tardivement et n’avons pas réussi à trouver un coin où planter la tente. Nous cherchons vainement le père Yves (un français dont on a eu le tuyau qu’il proposait refuge aux cyclistes). C’est en fait un autre gentil prêtre taïwanais qui va nous recevoir et mettre à notre disposition une grande pièce dans un des bâtiments de sa paroisse. Nous l’invitons à venir partager notre repas mais hélas il est pris par ses obligations. Nous aurions bien aimé pouvoir discuter de l’église catholique dans cette partie du monde.

Nous ne verrons pas notre gentil prêtre au matin, ou bien il nest pas encore levé, ou bien il vaque déjà à ses nombreuses occupations. son église est ouverte, on y jette un oeil avant de partir. Merci pour cet accueil ; nous n’avons rencontré le père Yves mais le hasard nous réserve des surprises.

Rueisuei s’éveille depuis un moment déjà, les lycéens balayent devant leur établissement (oui oui, ici les enfants entretiennent leur école), les street-food sont déjà pris d’assaut par les clients, les camelots investissent les trottoirs pour le marché du matin. Le boucher débite son cochon en pièces sur son billot derrière le comptoir où madame vend la marchandise à ses clients matinaux. On peut dire que les services d’hygiène taiwanais sont moins tatillons que les services français où sur nos petits marchés le moindre vendeur de poulets doit avoir sa vitrine réfrigérée.

L’East Rift

En quittant Rueisuei la vallée s’élargit et laisse place à une plaine que couvrent les rizières. Les aigrettes blanches sont présentes en nombre ; est-ce la verdure qui les attire ou bien les insectes cachés dans ce milieu humide ?
Quoiqu’avec tous les produits phytosanitaires vaporisés on se demande s’il reste un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau ! Les moustiques, eux, semblent hélas bien résister.

La vallée s’élargit et les plantations de rizières sont omniprésentes, les arrosages non naturels tout autant… Parfois c’est de l’engrais, parfois mieux vaut ne pas savoir ce que c’est.

Ça n’empêche pas l’artiste local de laisser libre cours à son imagination en peignant de jolis paysages sur le mur de sa maison. Oeuvre éphémère qui serra ternie par les affres du temps.

Quand le vélo a la cote

Quand on vous dit qu’il vous faut venir faire du vélo à Taiwan, on en trouve partout, de toutes les formes, de toutes les couleurs, sur tous les supports possibles, certains plus en forme que d’autres et ayant été détournés de leur usage initial.

 

Le gang des mémés

En traversant un village endormi sous le soleil on se laisse guider par des sons musicaux tout proches de l’église catholique. Voici une animation pour les personnes âgées du coin. Un petit camion équipé d’un karaoké diffuse ses musiques et les chansons sont clamées au micro par les volontaires.
Nous sommes invités à participer, sauf que le mandarin on connait pas ! N’empêche que l’on va rester un petit moment avec cette équipe fort contente d’avoir des inconnus venus les voir, qui plus est à vélos ! S’ensuit une séance de tressage de paniers. Voilà une activité qu’Irène pourra pratiquer au retour !

C’en est fini de la route 193, hélas, elle nous aura apporté beaucoup de plaisir avec peu de circulation, des paysages pittoresques et une belle découverte de la campagne aborigène locale. C’est à Yuli que nous retrouvons la circulation et le bruit des moteurs, on réussi (le GPS) à dégoter une piste cyclable qui va nous mener jusqu’à l’ancienne gare de Dongli, nous venons de parcourir quelques kilomètres sur une ancienne voie de chemin de fer fort agréable.

Rencontres inspirées

Il est des rencontres improbables qui jaillissent au moment où on s’y attend le moins.

Une petite pause s’impose dans ce lieu où les habitants tiennent des petits bars, restauration rapide au bord des anciens quais. L’endroit est coquet et reposant.

Un monsieur s’adresse à Irène en Francais et lui propose un café. Etonnement, il n’a pas le faciès d’un européen celui là. Il est attablé devant un plat de pousses de bambous, sirote son thé en lisant un bouquin. Un tawanais qui parle le français, notre curiosité est aiguisée. C’est Paul, mais son vrai prénom est « Suel Sin » qui signifie « goutte d’eau », il est à la retraite et se consacre actuellement à l’étude du  bouddhisme. En activité il était consultant pour les affaires étrangères du gouvernement de Taiwan. A ce titre il a travaillé en France et pu rencontrer notamment des membres du gouvernement comme Edith Cresson ou François Mitterand. Il y a 25 ans il a même « piloté » (alors là excusez du peu ! ) Jean marie Le Pen venu passer 3 jours à Taiwan et qui n’avait plus les coordonnées de son contact… trop drôle. Nous nous sommes abstenus bien évidement de tout commentaire. Suel Sin a été des premiers contacts entre les belligérants des frégates de Taiwan, fameux fiasco politico-financier qui a éclaboussé la politique française dans les années 90.

De fil en aiguille on lui raconte notre voyage, où nous avons dormi hier soir, nous sommes bretons. Ah il connait la Bretagne ! Ah bon ? L’année passée c’est Nicolas Floch, le maire de St Pol de Léon qui était ici. Oh mais pourquoi donc le maire d’un village breton est-il venu dans ce coin de campagne taïwanais ? Eh bien figurez vous qu’il est venu voir un concitoyen breton, originaire de St Pol de Léon, vivant depuis 50 ans dans la région et qui plus est prêtre missionnaire. Tiens donc ? Comment s’appelle-t-il ce prêtre ? Mais si bien sûr, vous avez deviné, c’est le père Yves en personne, celui qu’on cherchait hier soir. Ah….ça alors ! Mais qui est donc ce père Yves pour que  Nicolas Floch fasse un si long voyage ? Explication : Une association « les glaneuses » (de Millet) dont fait partie Suel Sin vient de sortir un livre consacré à la vie du père Yves MOAL, appelé affectueusement  ici « Chen-Fu » (Père en mandarin).


Le livre que feuillette notre nouvel ami est justement l’un des premiers exemplaires de ce livre qu’il vient de recevoir. Il est écrit en mandarin avec quelques pages de français. On n’en revient pas, quel hasard !!!  On lui raconte notre quête infructueuse du père Yves hier soir, il sort son portable et appelle illico celui-ci surpris de ce que lui rapporte son interlocuteur qui nous colle aussitôt le portable dans les mains…. on cause, on cause. « Ou dormez vous ce soir ? » « Heu….on n’en sait rien ! ».  Il nous propose de nous accueillir dans son village de Yuli… Mince alors il faudrait faire demi tour, ça ne nous branche pas trop. Alors il nous propose autre chose : il va joindre les soeurs du village de Fuli pour qu’elles nous accueillent et il viendra nous retrouver ce soir… Génial, nous avons un hébergement et en plus on va enfin rencontrer ce fameux breton !

Avec une grande générosité Suel Sin nous offre, dédicacé par ses soins, l’unique exemplaire en sa possession ; ce soir on demandera au père Yves (Découvrez son histoire) de le dédicacer également.

Fuli, accueil chez la famille Teng

Arrivée à l’église de Fuli mais il n’y a personne là dedans. Où sont passées les soeurs ? Heureusement, Fu Yun, nous voyant désemparés, arrive de l’autre coté de la rue pour nous aider. On lui montre notre sésame, le livre sur le père Yves et son numéro de téléphone. Quelques minutes plus tard, on parle à notre fameux curé breton qui nous recommande d’accepter l’hospitalité de cette famille, « Ce sont de bons chrétiens ». Par contre, le père Yves est débordé et ne pourra venir nous rejoindre, tant pis pour la dédicace du bouquin et une rencontre qui promettait d’être riche.

Chez la famille Teng c’est un accueil des plus chaleureux. Nous partageons le dîner (tout est cultivé bio et cuisiné maison), bavardons par smartphone-traducteur interposé jusqu’à ce que Candice arrive à scooter avec son grand-père. Commerciale dans une grosse compagnie de composants électroniques, elle parle très bien anglais, ça facilite la conversation. Nous aurons droit à la cérémonie du thé servie par papa Wei Guei. Ce couple a travaillé en tant qu’apiculteurs pendant 25 ans avec 24 ruches, aujourd’hui les abeilles meurent (tiens donc !) victimes des pluies acides et autres conchoncetés. Leur fils Fu Yun est infirmier à la ville voisine, il va être aux petits soins pour nous tout au long de la soirée.

Nous les quittons le lendemain matin dès 6h (nous avons la côte de Donghe à monter avant les grosses chaleurs). Mais avant cela nous allons dévorer les « giosas » que nous a préparé Shon Wei et partir armés de sandwichs aux oeufs qu’on mangera au terme de notre montée, d’un gros pain aux raisin fait maison et d’oranges, « parce qu’il n’y a aucune boutique sur la route que vous allez emprunter ». Merci encore à vous pour votre générosité spontanée, nous nous sommes régalés, c’était tout simplement délicieux.

Mais c’en sera bientôt fini de ce rift si plaisant, nous allons rejoindre la côte pour voir un peu à quoi ça ressemble par là bas. Il faut bien varier les plaisirs…

 

6 Comments

  1. superbes et riches témoignages. Vous êtes radieux de l’intérieur. Quelle belle union humaine, cette photo d’Irène avec une « soeur » du même âge qu’elle (comment faire les paniers ?) de l’autre bout de la planète !

  2. Hello! Je me mets sur la liste des clientes pour un panier en osier! J’adore ! Qué de belles rencontres… merci à vous de partager! Je vous embrasse et à bientôt en Corée…..

    • Irène et/ou Joël, question bêt’ment pratico-pratique : je dois merder ququ part, à chaque fous que je vous laisse un commentaire, je dois laisser mon email et mon nom. Cela ne fait-il pas double emploi ? Y a t-il plus simple ?

  3. Bravo, c’est toujours un grand plaisir d’avoir de vos nouvelles.
    Bonne continuation, profitez en bien, et surtout n’allez pas trop vite, c’est toujours trop rapide.
    Cécile et Denis.

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