Broome, Broome et encore Broome

Un épisode où nous allons être détenus retenus à l’insu de notre plein gré, pour finalement réussir à nous évader après quelques péripéties. Et où les vélos font leur réapparition.


Nous essuyons des trombes d’eau, enfin la pluie ! Ça fait combien de temps ? On ne sait plus, c’est si rare en saison « dry ». Toujours est-il que nous quittons Fitzroy Crossing sous les nuages bien chargés, ils n’ont pas tout déversé, loin de là. On a juste le temps de piquer la tente ce soir au bord de la route sur une aire accueillante avec toilettes, tables abritées et BBQ. On avait l’intention d’aller papoter avec nos voisins irlandais, mais tout le monde va se ramasser dans son abri tellement il pleut. Il pleuvra toute la nuit et le matin c’est la surprise, les sardines de notre tente sont déplantées parce que le sol est détrempé, la tente fait la tronche, elle est sale d’éclaboussures rouges.

On prendra notre petit déjeuner à une table sous abri tout en s’amusant des efforts que fait un spinifex pigeon pour draguer et impressionner sa femelle. Il ne pleut presque plus mais le ciel est encombré de nuages, notre habituel ciel bleu a disparu… Ça nous fait tout bizarre… On reprend la route vers Derby

Derby

C’est la ville où se termine (ou commence, ça dépend dans quel sens on va) la Gibb River Road. Certains la trouvent sans intérêt, nous on a bien, beaucoup, énormément, définitivement aimé.

Ils ont un drôle de gout pour les voitures bizarres, mais bon…

Puisque le temps est pourri nous choisissons d’aller nous mettre à l’abri sous du « dur ». Le West Kimberley Lodge pour les 2 nuits suivantes afin de laver (à grande eau) et faire sécher la tente, nos vêtements et nettoyer les vélos dont on dirait des antiquités recouverts de poussière. Bien à l’abri on va faire preuve d’une invention terrible en matière de cuisine, devinez quoi ! des crêpes !!!! On va se goinfrer : 5 chacun et pas une miette pour le petit déjeuner du lendemain.

Commence alors la visite de Derby, ville de 4000 habitants qui s’est trouvée amputée d’une partie de sa population l’année passée 2000 personnes sont parties, encore à cause de fermeture d’une mine et d’une grosse entreprise. Beaucoup de maisons sont à vendre, le prix des loyers à baissé pour ceux qui restent. Le yoyo des boums financiers en fonction de ceux qui détiennent les capitaux et qui font la pluie et le beau temps.

L’eau de la ville doit être ferrugineuse, les baobabs qui bordent la rue principale ont le tronc rouge rouille, tout comme les murs en tôle entourant les jardins des habitations.

La ville nous offre des détails floraux que nous n’avions pas remarqué en roulant, nous prenons le temps de faire quelques clichés.

Quand en plus on passe un temps incroyable à suivre un pigeon-faisan dans un arbre on est au comble de la joie, cet oiseau est très beau, croisement de pigeon et faisan ??? Mystère de la nature.

The School of the Air

L’école des airs de Derby couvre la région du Kymberley sur 450 000 km2. Nous y rencontrons une institutrice qui nous explique, comme à Katherine, le travail particulier d’enseignement à distance. 35 élèves répartis sur tout le territoire sont suivis par 5 enseignants. Chaque élève a un référent qui lui rend visite chaque fois que c’est nécessaire. Le budget déplacement, en avion ou en voiture est important compte tenu des distances, 10 000 kms par an sont parcourus. Le matériel pédagogique est envoyé par courrier et le retour des devoirs se fait également par courrier postal. Les effectifs des élèves varient en fonction de la saison, du cours de la viande, incroyable ! Ben oui les familles se déplacent de stations en stations, ça représente des centaines de kilomètres et les enfants changent par conséquent d’école des airs. L’école finance les camps des élèves qui ont lieu 3 à 4 fois par an ainsi que les déplacements pour s’y rendre. Elle fait appel aux donations en plus des subventions gouvernementales. Nous repérons 2 stations sur nos prochains trajets en espérant pouvoir y rencontrer les enfants.

La galerie d’art célèbre dont on nous a beaucoup parlé est fermée à chaque fois que nous y sommes passés pourtant aux   heures d’ouverture affichées sur la porte (ils ne sont pas vraiment regardants sur la ponctualité par ici).  Les responsables de cette galerie se sont fortement impliqué dans la création d’une magnifique mosaïque ronde sous le pavillon à l’entrée de la jetée. avec l’aide d’une artiste locale Michèle Elliot.

Cette mosaïque est le résultat de 700 heures de travail par  370 enfants et adultes avec la participation des écoles locales et des membres de la communauté aborigènes. 30.000 petits morceaux de carrelage ont été cassés et rassemblés en une mosaïque de 28m2. L’ouverture du pavillon et l’inauguration de la pause au sol ont eu lieu en juillet 2001.

L’élément fédérateur de la conception est le serpent qui a fait le Kimberley. Le serpent est le symbole de la vie, le créateur. Il  est représenté dans les couleurs du drapeau des peuples autochtones les reconnaissant comme les habitants de la région de Derby.
Le serpent a un rôle protecteur et nourricier. Cette mosaïque traduit les éléments du passé à ceux du temps présent et représente la contribution de la communauté dans son ensemble par ses différences au développement du territoire et de la nation.

Les photos que nous avons prises ne pouvaient être que partielles et n’avaient pas le rendu des couleurs initiales. De plus le sol était plutôt sale et poussiéreux. La photo que nous vous proposons est sur le site de la ville de Derby.

Nous allons faire de belles découvertes dans un magnifique centre culturel dans la communauté aborigène Mowanjum à quelques kilomètres de la ville. De superbes peintures y sont exposées et les prix y sont nettement moins prohibitifs que dans les galeries d’art que nous avons visitées précédemment.

Nous arrivons en fin d’après midi, c’est bientôt l’heure de la fermeture et il se passe quelque chose dehors, il y a un groupe d’Aborigènes qui s’agitent autour de ce qui nous semble être des préparatifs nocturnes.  Nous allons avoir l’opportunité d’assister à un tournage pour une télé coréenne (Corée du Sud, évidemment, pour celle du Nord c’est limité aux films de propagande) avec un coroboree réalisé spécialement pour l’occasion. Il s’agit d’une cérémonie mêlant musique, chants et danses, le tout en costumes traditionnels comme celle que nous avions vue à Beswick.

Pendant que Joël s’en va filmer le coucher de soleil sur la jetée, Irène reste avec les aborigènes qui préparent le coroboree retraçant celui qui a eu lieu au mois de juillet dernier. Elle se tient un peu à l’écart pour ne pas s’imposer, étant la seule blanche du groupe, jusqu’à ce que le coordinateur coréen vienne la prier de s’approcher et de se joindre à eux. Elle reçoit cette invitation comme un honneur. Les feux de bois sont préparés, les hommes anciens peignent le corps des jeunes garçons pendant que les femmes font de même avec les jeunes filles. Les coiffes en forme de cônes sont attachées sur la tête des enfants qui ont bien du mal à les maintenir pendant les danses ce qui génère des fous rires  dans la communauté.

Joël fini par revenir et se retrouve en plein spectacle de tournage. Un coroboree rien que pour nous ! On n’en revient pas. Les anciens se lancent dans des chants sacrés accompagnés d’instruments en bois et les danseurs s’avancent portant les objets sur les épaules représentant l’esprit  Wandjina. Nous allons rester 4 heures sur place, nous n’avons pas vu le temps passé. Chacun rentre chez soi, il est bien tard et on se dit qu’il y a des enfants ici qui ne seront pas présents à l’école demain matin !

Le lendemain nous reviendrons voir les peintures parce qu’elles nous ont vraiment beaucoup plu, particulièrement une toile sur canevas représentant des brolgas et l’esprit Wandjina. Cette toile a été réalisée par une artiste aborigène de la communauté des Mowanjum  dont Joël tombera sous le charme, à la fois de l’artiste qui est présente, et de la toile qu’Irène lui offrira pour son anniversaire.

Un tour en l’air

Faute de pouvoir y aller par voie terrestre, car il n’y a ni route ni piste par là bas, nous allons prendre l’avion pour découvrir la péninsule au nord, et survoler l’archipel des Boucaniers.

C’est dans un petit coucou de 5 places que nous survolons la prison de Derby (moderne et immense, pas comme l’ancienne geôle ni le baobab-prison), puis une zone de mangrove, et la zone montagneuse de Yampi. Certaines de ces collines sont des lieux de cultes où les aborigènes viennent célébrer le culte des morts et déposer des ossements.

S’ensuit une autre région nommée table land parce qu’elle est plate, verdoyante, puis enfin le clou du spectacle, les fameuses Horizontal Waterfalls (chutes horizontales), une sorte de goulot d’étranglement entre deux îles dans lequel s’engouffre le flot lors des marées. Vu d’en haut, cette chute de 10 mètres n’est guère impressionnante, ce doit être fort différent pour les kayakistes qui viennent parfois s’y frotter.

Nous survolons ensuite Talbot Bay avec une multitudes d’iles et d’ilots invraisemblables, puis une ferme de perles et d’élevage de baramundis (gros poissons fort bons à déguster). C’est un isolement total, il est impossible de venir sur ces iles autrement que par bateau ou avion, du délire pour ceux qui bossent ici. Au programme des réjouissances également, une mine abandonnée après avoir été archi exploitée, ils ont tellement creusé près du rivage que le peu de pierre qu’il restait s’est effondré et a l’eau a tout noyé. Nous n’étions pas invités à Cocatoo island, achetée par un homme d’affaire, un petit bijou entourée de sable blanc au milieu d’une mer turquoise, alors nous avons poursuivi en survolant Strickland bay, la péninsule de Gérald et puis ça commençait à suffire, le mal au coeur donnait envie de retrouver le plancher des vaches…

Juste avant l’arrivée, survol de la jetée et du centre d’art de Mowanjum qui a la forme de la tête ronde de leur esprit Wandjina avec de grands yeux, assez impressionnant vu d’avion.

Le baobab où il ne faisait pas bon vivre

Les colons australiens n’étaient pas en manque d’idées farfelues, même si dans le cas présent ils auraient mieux fait de s’abstenir. Au sud de la ville se trouve un vieux baobab creux réputé avoir été utilisé dans les années 1880 comme cellule pour les jeunes aborigènes du Kimberley capturés par les colons et amenés à Derby pour en faire des pêcheurs de perles. Cet arbre serait âgé de plus de 1 500 ans et la circonférence de son tronc atteint 14 m.

Le Baobab prison
Le Baobab prison

Broome

Une ville très curieusement organisée à nos yeux d’européens : Pas vraiment de centre-ville, des quartiers éparpillés et séparés par des kilomètres de rien du tout, et au milieu de tout ça l’aéroport. China Town est le quartier historique mais tout est fermé dès 17 heures, donc il n’y a aucun endroit animé en soirée.

Il y a quelques curiosités, dont le « plus ancien cinéma en plein air encore en activité », le très relatif confort des chaises longues est en effet d’époque, heureusement ils ont changé le projecteur.

Le cimetière japonais est surprenant aussi, il héberge près de 1000 hommes qui se sont noyés, ont été victimes d’accidents de décompression ou été attaqués par des requins. Juste à coté, comme il se doit, le cimetière chinois.

Mais que venaient faire là tous ces asiatiques, vous demandez vous sans doute ?

Les perles

Voilà ce qui a fait la prospérité de la ville, au début du XX siècle, elle était considérée comme la capitale mondiale de l’industrie perlière (80 % de la production mondiale de nacre) attirant une foule de plongeurs cosmopolites. L’industrie commença à décliner en 1930. Mais cala a aussi provoqué de nombreux décès car le métier de plongeur était particulièrement dangereux. Au début, les exploitants faisaient plonger des Aborigènes, parfois sous la contrainte, mais il s’est avéré que les asiatiques étaient bien plus performants.

La prison

Contrairement au baobab-prison de Derby, il s’agit d’un établissement moderne et on passe devant tous les jours en allant à la bibliothèque où on essaye de rattraper un peu notre retard de rédaction du blog. Nous sommes heureusement libres, du bon côté des murs de la prison, mais pas tant que ça car nous ne pouvons quitter la ville, on va vous expliquer pourquoi, mais d’abord continuons avec les curiosités locales.

La parade

Y’a de l’animation dans la ville, pour une fois. Notamment une parade à laquelle participent des tas de véhicules plus ou moins bizarres, et notamment des vélos. Ni une ni deux, on s’engouffre dans le cortège, après tout nous ne sommes pas moins exotiques que les autres participants.

C’est sympa, bon enfant, la foule est ravie, les participants aussi. Cool.

Le pestacle

On a de la chance, dans le cadre du festival annuel se déroule un spectacle proposé par l’école du cirque locale. Les enfants sont de toute évidence très assidus aux cours car leur prestation est remarquable.

Ils sont encadrés par des formateurs très professionnels, ce qui donne au bout du compte un spectacle de qualité et qui a du leur donner beaucoup de travail. La salle n’était hélas pas pleine (surtout les parents des jeunes artistes) mais la représentation du lendemain a attiré plus de monde (Est-ce grâce à la publicité qu’on leur a faite ?).

Gantheaume, l’amiral qui a tout raté

Ce type était amiral, on se demande pourquoi, il a notamment été à l’origine de la perte de l’Egypte pour la France, puis a réussi à découvrir ce magnifique cap australien avant les anglais, mais sans y débarquer… Napoléon ne s’y est pas trompé quand il a dit de lui : « Ganteaume n’était qu’un matelot, nul et sans moyens. ». Et toc !

Peu importe, les australiens reconnaissants ont donné son nom (en ajoutant un H, on se demande pourquoi) à ce cap magnifique, aux roches qui, prennent des couleurs sublimes au soleil couchant.

C’est si beau qu’on y viendra deux fois, on ne s’en lasse pas.

Accessoirement, c’est là que se situe l’une des collections les plus riches du monde d’empreintes de dinosaures. Visible seulement à marée très basse, il n’est pas facile de les trouver, rien n’indique où elles sont et tout le monde farfouille parmi les rochers pour les voir, mais finalement on y arrive et ça relativise tout de suite le temps passé : On estime qu’elles remonteraient à 135 millions d’années…

Le marché

Il y a le week-end un marché tout près de votre auberge de jeunesse. Chic, on va pouvoir acheter des fruits et légumes frais, pas des trucs de supermarché qui ont parcouru des milliers de kilomètres. Eh bien non, raté. C’est un marché sympa où on peut se faire couper les cheveux, câliner un kangourou, manger des crêpes, se faire masser, mais pas faire ses courses.

Une ville à vélos

Ça faisait bien longtemps qu’on n’avait pas vu ça, une ville où on voit des vélos. Ce n’est pas la Hollande tout de même, mais par rapport aux autres villes il y a ici un frémissement de début d’engouement pour se déplacer autrement qu’en voiture.

Mais, en parlant de vélos, où sont les nôtres ? Pas bien loin, ils nous servent même tous les jours et c’est avec un grand sourire qu’ils sont allés voir l’océan Indien.

La satanée voiture.

Mais comme vous le savez, c’est avec une voiture un peu bancale que nous sommes arrivés jusqu’ici. Cependant, nous ne pensions pas nous retrouver dans une telle galère. Le premier garagiste visité pose un sombre diagnostic puis finit, au bout de deux jours, par jeter l’éponge et nous renvoyer vers un confrère sensé être plus compétent… Il n’y aura à priori pas de mal, car suite au diagnostic on se retrouve en panne complète devant notre auberge de jeunesse, roues arrières bloquées, alors qu’avant ça roulait bien. Du coup, on est obligés de faire appel à une dépanneuse, heureusement qu’on a pensé à descendre les vélos avant que la voiture ne parte pour le second garage.

Ensuite, chaque jour ou presque on téléphone pour savoir où en est la réparation, laquelle est remise à plus tard car les pièces détachées ne sont pas arrivées de Perth (Elles viennent à dos de chameau ?), puis on réserve d’autres nuits… Ambiance.

Ce n’est qu’au bout de onze jours que la voiture est prête (ou sensée l’être car vous allez voir que ce n’est pas terminé) avec des amortisseurs tout neufs et des freins qui freinent.

Un histoire de fous.

Nous partons en compagnie de François et Julia à la découverte de la péninsule de Cape Leveque. Hélas, on ne va pas aller bien loin : une trentaine de kilomètres après Broome, on s’arrête pour dégonfler les pneus car on arrive sur une piste sableuse, et là c’est la mauvaise surprise, ça sent le cramé à l’arrière (ça ne vous rappelle rien ?).  Un des freins a chauffé au point d’être rouge ! Caramba, encore raté… On n’arrivera donc jamais à quitter cette ville, on devra repasser par la case Prison sans gagner $ 20 000 ?

Et maintenant,  keskonfè ?

Les garçons retournent au garage avec la voiture de François, les filles restent auprès de la voiture maudite, bien installées dans nos petits sièges merveilleux.

Le garagiste ne s’affole pas plus que ça,  ils sont cool les australiens,  mais des fois c’est trop, on aurait envie de les bousculer. Il convient que si le problème est de sa faute, il ne nous fera payer ni le remorquage ni la réparation (encore heureux !) mais ce ne sera pas avant le lendemain.

En rentrant du garage, François et Joël ont l’agréable surprise de voir que la dépanneuse les rattrape peu avant d’arriver à la voiture, où Julia et Irène sont en train d’attendre. Mais soudain, surprise ! La dépanneuse les double et, arrivée sur le lieu du crime, ne s’arrête pas mais fonce tout droit, poursuivant sa route à toute allure.

On vous laisse imaginer la tête des filles, d’accord réjouies de voir arriver le véhicule sauveur, puis stupéfaites de voir qu’il ne s’arrête pas, et enfin éberluées de voir la voiture des garçons poursuivre cette dépanneuse folle (il aurait fallu filmer la scène et y ajouter une musique de Benny Hill). Laquelle poursuite se solde par un échec, la dépanneuse va si vite sur cette route sableuse et gondolée que tenter de la rejoindre puis la dépasser eut été prendre le risque de déglinguer la voiture de François et Julia, on a déjà assez de soucis comme ça.

Finalement, cette fichue dépanneuse finira bien par revenir, puisque la route est en cul de sac, mais seulement cinq heures plus tard. Le type a fait des tas de kilomètres en espérant nous trouver, puis a fini par rebrousser chemin, tout ça pour nous trimballer sur 30 km seulement.

Évidemment,  il fait nuit depuis belle lurette, pas moyen de trouver un hôtel, nous finirons par atterrir dans une espèce de gourbi bien crado derrière les hangars du garage.

Broome, du balai !

Le lendemain, enfin on s’arrache de cette ville qui nous aura retenus treize jours, à nouveau en compagnie de François et Julia. Cette fois-ci, ça roule et c’est même assez sympa car la piste bien sableuse est concave, le milieu étant tout mou et les bords sont relevés, alors on route tantôt d’un coté tantôt de l’autre, donc la voiture penche allègrement vers la droite ou vers la gauche (sur ce genre de route, à part quand on croise quelqu’un, on roule où c’est le moins pire, peu importe la droite ou la gauche). De temps à autre ça dérape un peu, c’est fun. Jusqu’où cela nous mènera-t-il ? Vous le saurez dans le prochain épisode…


Clin d’oeil

Même ici, les sales bêtes nous poursuivent :

15 Comments

  1. Il faut bien dire, à ceux qui ne le savent pas, que « Broom »(sans e) en anglais veut dire « Balai » !!!…

  2. Alors, un petit tour de chameau ??? Leurs freins ne se bloquent pas, mais attention au siège éjectable !!!
    Merci pour ces bons textes et les supers photos qui nous font réver.
    Bises
    Mie-Foise et André

  3. Houla la la …je m’attends au pire avec cette sacrée voiture , peu etre que vous l’avez un peu malmenée…..lollllllll……….Reprenez les vélos ….vite ….Bon évidement l’australie c’est grand ………grand ….immense …………..Que vois je une bestoile a bosse , Irène ne regarde même pas ………Bon a bientôt la suiteeeeeeeeeeee….Bisous Bisous ……Lili

  4. plutôt sécurisant le vélo ! il ne manquerait plus que les freins lâchent quand un dromadaire passe et vous voila avec quelques 600 kilos sur le capot…Que l’ aventure continue ! bises à vous 2

  5. Toujours de belles photos dont celle où vous êtes sur la plage avec le coucher de soleil en arrière plan, je la trouve superbe.Par contre, arrêtez la voiture et restez au vélo, c’est plus sûr pour vous même si cela est certainement plus fatiguant !
    Philippe

  6. Toujours et encore une belle évasion, ! La fleur « desert stuar pea » magnifique, les couleurs des roches idem et le « pestacle » avec nos cyclomigrateurs … unique !

    Les dernières images sont magnifiques et je suis sur qu’Irène était tentée de « monter » dessus les « bébêtes…
    Je rigole,

    Mamie Nicole

  7. ah si les hommes pouvaient déployer autant d’artifices que le pigeon pour nous séduire!!!! eh oui je rêve parfois!! bonne suite les cyclos et merci pour ce bon moment à lire votre blog

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