Du Danemark à l’Albanie en passant par Gibraltar, en cinq jours

On vous avait promis l’Europe, et pourtant nous n’avons pas fait un grand bond dans le temps et dans l’espace, même si faire du vélo au Danemark était un régal et découvrir l’Albanie fut une révélation au début de notre voyage, il y a déjà plus de deux ans.

Dans cet épisode, on continue à vous balader en Australie puisque nous allons partir de Denmark pour aller à Albany. Mais pourquoi en cinq jours alors qu’il n’y a que 53 kilomètres entre les deux villes ? Juste pour aller voir le Rocher de Gibraltar qui se trouve plus au nord, et parce que la ligne droite est sans doute le plus court chemin mais celui des écoliers est bien plus tentant, surtout s’il mène à l’Esperance.


Denmark

On s’attendait à plus grand, mais non, Denmark (Dont le nom n’a aucun rapport avec le royaume scandinave) est une petite ville de 5 000 habitants avec une rue principale qui la traverse, une perpendiculaire où on trouve aussi des commerces, spécialement une boutique de chocolat et une belle boucherie  et c’est à peu près tout. Elle est plutôt agréable, avec un charme un peu suranné, et l’embouchure de la rivière est très joli avec ses pélicans débonnaires.

Pendant qu’Irène se fait couper les cheveux, Joël, qui n’a plus rien à couper, s’en va faire un tour sur la Munda Biddi le long de la côte ; ce qui ne devait faire qu’une vingtaine de kilomètres en fera en fait bien plus, voilà ce que c’est de partir sans carte ni GPS… Néanmoins c’était très beau, alors pas de regrets.

Pour une fois, nous n’avons pas la seule tente ni les seuls vélos du camping, le deuxième jour nous sommes rejoints par trois nanas qui « font » la Munda Biddi Trail. Elles confirment notre impression, ce n’est faisable qu’avec un chargement léger, pas avec un barda comme on trimballe.

L’étape suivante serait logiquement Albany (Là non plus, aucun rapport avec le pays des Balkans), en une journée ce serait fait mais un détour par le Porongurup Range est trop tentant. Les jours suivants vont montrer que c’était une excellente idée, sans cela nous n’aurions pas eu l’occasion de jouer au Molki…

La tonte

Cette fois-ci il n’est pas question de cheveux mais de laine. Nous avons la chance de rencontrer de petits éleveurs (non par la taille, ce ne sont pas des nains, mais par le nombre de moutons) et de découvrir comment ça se passe avec ces animaux là.

D’abord il faut les regrouper, puis les trier afin de mettre de coté ceux qui vont avoir droit à la tonte. Médor le chien connait bien son boulot, il monte même sur le dos des moutons pour mieux contrôler son troupeau sans doute en prenant de la hauteur ?

 

Le tondeur (c’est toujours un type, si c’était une nana on dirait « la tondeuse » ?) a une sacrée expérience, il met entre une minute et demi et deux minutes à débarrasser le mouton de cette épaisse toison. Celui que nous avons rencontré est gaucher, le seul de toute la région, il doit donc adapter son poste de travail, notamment le sens d’arrivée des bêtes.

Mount Barker

Comme son nom l’indique, cette ville est située en hauteur, et comme on partait du niveau de la mer ça va forcément se ressentir à la fin de la journée. Et même dès l’après midi, le redémarrage après le picnic est un peu laborieux, vu que la route ne cesse de monter et descendre bêtement au lieu d’aller tout à plat, et que le soleil tape dur. Mais le comble sera une fichue montée vers la fin, après la traversée d’une rivière, elle est bien pentue et longue, les moteurs des road trains qui rugissent lorsqu’ils nous doublent confirment que ce n’est pas une illusion, ça grimpe pour de vrai.

 

Comme c’est remarquablement bien organisé, on ne s’ennuie pas long de la route, on longe notamment une grande exploitation viticole dont les cuves qui chauffent sous le soleil intense nous laissent perplexes.

Enfin arrivés en ville, on essaie benoîtement d’aller à l’office du tourisme, on ne peut plus facile à trouver. Sauf qu’il est dans l’ancienne gare et qu’il faut traverser la voie ferrée, laquelle est longée de clôtures de 2m de hauteur. Ça alors, ils ont mis la gare en prison ! En fait il y a un passage mais il faut le trouver, rien ne l’indique, et se faufiler avec nos engins dans un tel dédale de chicanes n’a rien d’évident.


Tout ça pour pas grand chose. Paul, le type de permanence n’est pas capable de nous donner un renseignement utile et semble ne rien connaître de la commune, c’est peut être un extra terrestre déguisé en humain. La preuve en est d’ailleurs que lorsque nous le questionnons sur l’origine du nom du Conté, Plantagenet, il reste flou et ne nous dit même pas qu’il y a un musée consacré à cette lignée royale à quelques centaines de mètres de là.

Ledit musée est en fait l’ancien poste de police, l’ancienne école et d’autres constructions annexes remarquablement bien restaurées et… fermées car ça n’ouvre que de 10h à 14h, super pratique ! Tant pis, on visitera l’extérieur, et on y retournera même le lendemain matin pour bénéficier d’une meilleure lumière.
En effet, le soleil s’est subitement obscurci dans l’après midi, c’était assez bizarre car le nuage qui le cachait était immense et presque opaque ; en fait c’était de la fumée provenant des incendies près de Walpole, comme quoi ils ne font pas les choses à moitié, même pour les incendies contrôlés.


A la bibliothèque on fait la connaissance de Karine, originaire de Nantes et évidemment interpellée par les drapeaux bretons sur les vélos, lesquels se révèlent toujours être nos meilleurs ambassadeurs. On va se revoir, attendez un peu.

La ville est assez classique, avec quelques beaux vieux bâtiments et des vitrines un peu bizarres remplies de vieilleries dont on se demande qui peut bien vouloir acheter ça ? Jasmine peut-être ? Qui se reconnaîtra…

Porongurup, le village où il n’y a pas de village

Pour arriver à ce village au nom si bizarre (prononcer porone group), la route est charmante et, comme d’habitude, on ne manque pas de s’arrêter chaque fois qu’on voit quelque chose d’intéressant, ce qui explique nos moyennes spectaculairement basses et notre intérêt toujours renouvelé pour un mode de locomotion aussi lent que le vélo : On a le temps de tout voir ou presque !

Nous voici enfin en approche de Porongurup Range, une chaine montagneuse très ancienne (1 200 millions d’années, une paille !) qui ne fait qu’une quinzaine de kilomètres de longueur et se présente sous forme de multiples dômes dont l’un est nommé Rocher de Gibraltar.

La carte touristique mentionne un endroit nommé « Porongurup Village« , mais en fait le village se limite à une seule construction, la Porongurup Inn qui fait salon de thé, boutique et même pompe à essence (on croyait que c’était une antiquité pour la déco, mais non, elle fonctionne encore).


Comme ça a l’air bien sympa là dedans, on se prend un déjeuner léger et on s’enquiert de la possibilité d’avoir une chambre parce qu’un type rencontré ce mati, nous a parlé de cette option en nous disant que c’était « cosy ».

Bingo, on a touché le gros lot !
Non seulement la chambre est chouette mais on a carrément tout l’établissement pour nous seuls, avec une grande cuisine, un salon agréable et même un billard et un baby foot.


Mais le meilleur reste à venir : Alors qu’on se balade à pieds pour essayer de découvrir le « centre ville » (qu’on cherchera en vain car la boutique est le centre ville), un père Noël en costume réglementaire (et dans la voiture du phytothérapeute, pas en traîneau) nous parle d’une soirée à laquelle nous sommes conviés plutôt que de rester « au village ».
Peu après, nous voici à la salle des fêtes située en pleine cambrousse, à l’orée d’un bois, pour participer à la soirée de Noël. Barbecue et sapin enguirlandé, ça change du repas de pâtes qu’on avait envisagé.

Encore mieux le lendemain, car nous décidons de rester tellement c’est bien ici avec nos hôtes de l’auberge, Scott et Di. On s’en va faire le ménage à la salle des fêtes pour leur donner le coup de main, puis devinez qui arrive ? Karine et son mari John, évidemment. On va se faire quelques mémorables partie de Molki, où on voit que Scott est plus doué pour fabriquer un Molki australien que pour y jouer…

De bonne heure, le matin même on s’est fait une rando superbe sur les monts du Porongurup, cheminant allègrement entre le Rocher de Gibraltar, le Toboggan du Diable, et d’autres aux noms toutefois moins évocateurs. Pas extrêmement long comme circuit, mais bien sportif tout de même, et avec des vues étonnantes sur la région de plaines environnantes.

Vue depuis le Peak Nancy

Ça c’est de la rando !

Cette excellente journée se termine par un barbecue qui nous permet d’apprécier un savoureux et tendre morceau de kangourou (le kangourou, lui, n’a probablement pas autant apprécié).

En quittant cet endroit charmant, un « petit » détour par Castle Rock s’impose, c’est un immense roc qui surplombe la région et a été aménagé avec une passerelle d’observation. Pour arriver sur ces roches granitiques il faut marcher longtemps et monter à une échelle, chose à laquelle Irène s’est refusée, préférant faire demi tour et s’économisant pour les kilomètres qui nous attendent.

Cette installation très high-tech, qui a coûté une fortune, n’est pas facile d’accès, après une longue approche bien pentue il faut escalader d’énormes rochers à l’aide de poignées, des gens s’y aventurent avec des bambins, ça paraît risqué. Mais bon, on en voit bien qui randonnent en tongues…

Allez on file sur Albany, il nous faut arriver avant 16:00, heure annoncée de la pluie… ça ne rigole plus !!!

Albany

Un trajet de 30 bornes faciles avec un bon bitume. Parfois le casque aurait tendance à vouloir s’envoler quand on croise des road trains, il y a un sacré va et vient de camions sur cette route d’Albany. Ils transportent des céréales, nous sommes dans une région agricole par excellence. S’étendent de chaque côté de la route des champs à faire pâlir les céréaliers de la Beauce.
Vers midi changement de rythme, le vent a tourné et on se le prend de face, Éole, le maître des vents redouble de force, alors là c’est pas cool, la vitesse chute, on mouline d’avantage et quand en plus on se prend un camion qui a décidé de nous scalper, rien ne va plus. Ca râle dans les rangs, on vous laisse deviner qui ?
Albany nous verra arriver bien contents et fatigués sous les nuages gris plombés, chargés au dessus de la mer, c’est beau !
Sur la Duck road se trouve la YHA où nous allons prendre nos quartiers pour 2 nuits, ouf la pluie n’est pas arrivée à 16h mais à 17h, bien contents d’être à l’abri. Ici c’est calme, pas beaucoup de clients en ce moment, et même que les clients qu’on croise sont plutôt dans notre tranche d’âge… auberge de jeunesse, ca nous plait doublement.

On va mettre à profit le temps pluvieux pour réparer un rayon de la roue avant du vélo d’Irène, encore un ! Faire des crêpes pour le repas du soir, lire et écrire, visiter la ville et papoter avec les français de rencontre… ça prend vachement de temps……

Chouette ville

Pas mal d’explorateurs sont venus à Albany, les hollandais en 1627, puis ensuite les anglais en 1781 avec Vancouvert et plus tard Matthew Flinders et enfin les français avec Nicolas Baudin , le célèbre cartographe, naturaliste.

Comme c’était à qui gagnera la partie entre les français et les anglais, ces derniers ont vite fait bien fait installé un avant-poste militaire pour contrer les projets français, c’était le 26 décembre 1826. Cette ville qui n’a pas encore 200 ans et a été rebaptisée plusieurs fois en l’honneur des princes ou des gouverneurs anglais, selon l’humeur du temps !

Evidemment on peut y visiter l’ancienne prison qui date de 1852 puisque débarquaient de l’empire britannique des prisonniers à longue peine mais qui étaient surtout des ouvriers et des artisans qualifiés qu’on allait pouvoir faire travailler à moindre prix. Par contre le système de détention était basé sur la réhabilitation contrairement aux états voisins. La prison servait de dépôt de « détenus-employés » qui attendaient d’être embauchés par les colons ou pour la construction de la route vers Perth ou bien pour construire la ville, comme on l’a déjà rencontré dans d’autres régions auparavant. Vous l’aurez remarqué, on aime bien les prisons…les murs sont emprunts d’un passé indélébile…

Lors de la première guerre mondiale c’est d’Albany qu’est parti le premier convoi d’australiens pour aller batailler dans les Dardanelles et dans le nord de la France. Ils étaient plus de 41 000 australiens et Néo Zélandais à quitter le sol australien ainsi que les troupes montées de cavalerie et d’infanterie qui elles sont allées batailler dans le Sinaï, un seul cheval est revenu sur le sol australien, on imagine la boucherie… pas que chevaline. 

L’enfer

Quand on visite le National Anzac Center on endosse avec le ticket d’entrée l’identité d’un jeune soldat et on suit son parcours jusqu’au terme de son enrôlement, son parcours militaire, son retour ou non retour. Pour Joël ce fut le Lance Corporal Georges Mitchell du 48 ème bataillon AIF. Par chance il est revenu chez lui, Joël aussi, mais pas indemne : Une telle visite fait prendre conscience des ravages de la guerre et de la bravoure des soldats qui sont partis si loin pour nous défendre en Europe ou ailleurs, c’est très poignant.

Mais, c’est bien connu, de l’enfer au paradis il n’y a qu’un pas :

Le paradis

Sa réputation l’avait précédé, on savait qu’une visite dans sa boutique était incontournable et c’était tout à fait justifié : Xavier concocte dans son superbe établissement judicieusement nommé Gourmandises & Co a tout pour ravir les palais délicats.

La petite famille Motte était passée par cet établissement et nous l’avait hautement recommandé, un français installé à Albany et dont les quiches lorraines sont à tomber par terre, vite, vite allons voir….et tester à notre tour !!!

Nous découvrons un joli établissement restaurant-boutique-boulangerie avec cuisine ouverte et grande table en bois de Karri trônant au milieu de la salle ; d’autres petites tables rondes sont disséminées dans les recoins plus intimes. Les pâtisseries sont à tomber par terre, en effet, enfin des croissants qui ont goût de croissant, une teurgoule mémorable (Xavier est originaire du Havre), etc. D’ailleurs les clients ne s’y trompent pas, c’est un va et vient permanent, non seulement la diaspora française mais aussi les Australiens qui ont du goût (si si, il y en a).

On est surpris de trouver ici des Carambars, des vrais qui fondent sur la langue et collent aux dents… évidemment on n’y résiste pas. Irène va laisser en cuisine une recette de cake au Carambars pour les prochains desserts à venir qui seront nommés « Cake Irène » quelle gloire tout de même !!! Nous avons été reçus ici comme des amis, Xavier et son épouse sont aux petits soins pour leurs clients. Il règne dans cet établissement un esprit de famille, le fait de s’installer autour de la grande table crée inévitablement un contact facile et décontracté. On a adoré cet endroit . Xavier cherche un chef pour le seconder, avis aux amateurs, l’établissement est fermé à partir de 15h… Avis aux amateurs !

The Gap et Natural Bridge

Curiosités naturelles locales, l’arche nommée Natural Bridge et le gouffre The Gap sont remarquablement mis en valeur et valent en effet le déplacement. Il n’y a pas la foule, mais le temps est gris et c’est peut être ce qui a dissuadé les visiteurs. En tout cas ce site est sauvage et magnifique et on se sent encore plus breton quand on est loin de chez soi; devinez quoi  ! C’est du granit ici, du vrai dur, beau avec de belles couleurs et des veines qui lui donnent un aspect vivant pour sûr !

Une histoire du temps du Dreamtime

Le peuple Mirnang est le descendant d’une ancienne culture dont la tradition orale transmet des valeurs, des croyances et des connaisances importantes.
Des histoires comme celle ci ont été transmises à travers des générations d’Aborigènes. Ces histoires expliquent comment les esprits des ancêtres ont été transmis à leur descendants et confirme la profonde connexion spirituelle que notre peuple entretient avec ce pays et la mer

2 frères Mirnang avaient un différent et se battaient pour une jeune femme. Les anciens étaient fatigués de leurs querelles et les ont envoyés à un endroit près de  » The Gap » le gouffre.
Ils se sont tenus chacun d’un côté du Gap.
Un frère était doué pour projeter des lances, alors que l’autre était bon pour envoyer des boomerangs.
Comme le premier frère envoya une lance, le second envoya un boomerang.
Le premier frère a été frappé par le boomerang dans le dos et le second par la lance.
Les deux combatants sont tombés dans la mer.
Le frère qui avait été atteint dans le dos est devenu un requin. L’aileron du requin est le boomerang.
Le frère qui a été atteint par la lance est devenu une raie manta.

Cette histoire du temps du rêve a été transmise par les fils de Norgen.

 

Entre Albany et Espérance, la prochaine ville importante, il y a environ 500 bornes de plaines et de route droite bordée de temps en temps par des bosquets, et seulement 2 villages. Pour nous y rendre nous choisissons de prendre le bus, ça sera moins barbant et bien plus rapide mais ça n’est pas évident : Il n’y en a qu’un par semaine (on n’a pas intérêt à le rater) et c’est un petit bus car il y a peu de passagers. Mais, sachant qu’on a réservé pour les vélos, la compagnie va faire les choses en grand et mettre un grand bus en service, dans lequel nous ne serons que cinq…la démesure….

Esperance

Voilà un nom de ville prometteur, n’est-ce pas ? C’est autre chose que Cape Tribulation, dans le Queensland ! En fait c’est le nom du premier bateau à avoir accosté ici, commandé par Jean-Michel Huon de Kermadec (devinez d’où était originaire ce type là) ?

Kepa kurl, le nom aborigène d’Esperance, veut dire  » bomerang d’eau » à cause de la forme de ses côtes. Elle est entourée de plages de sable blanc et ses collines qui bordent la mer sont propices aux randonnées.

Nous sommes accueillis par Campbell et Vanessa, cyclistes invétérés qui trimballent leurs bouts de choux Casper et Soko dans une chariotte, à leur grande joie. Encore une famille à roulettes ! Il était prévu de rester 2 nuits, finalement ce sera 4.

Vanessa tirant chariotte

Les bretons sont dans les parages, amoureux de la région qui par certains côtés décline des paysages similaires avec le soleil en plus. Tristan un morlaisien installé ici depuis 2 ans ainsi qu’une jeune rennaise qui travaille dans un resto sur le bord de mer.

Comme ces gens là savent ce qui est bon, ils nous donnent une adresse où aller se régaler, ce ne sont pas les gourmandises de Xavier mais on ne crache pas dessus. Le Brown Sugar café, appartenant à une famille aborigène, est un endroit charmant et les pâtisseries y sont bonnes….nous sommes gourmands mais vous le saviez déjà non ? Et puis quand nous sommes sur la route plus question de petits plaisirs de ce genre sur des centaines de kilomètres….

Esperance est une ville balnéaire « classique » avec son front de mer, son port, sa jetée, le tout est bien sympa et vivant. On comprend que Campbell et Vanessa aient choisi de s’y installer, la vie a l’air d’y être agréable.

Nous laissons essayer nos montures à nos hôtes qui les enfourchent sans difficulté aucune ; on voit bien que ces deux là sont à l’aise sur n’importe quel vélo ! Nous allons ensemble, avec les enfants dans la chariotte, le long de la Twilight beach road découvrir la côte de West beach que nous longeons et surplombons par le sentier côtier. Paysage grandiose dont on ne se lasse pas. Le vent est de la partie pour le retour mais on commence à s’y habituer et en plus nous roulons sans les sacoches, c’est quand même environ 25 à 30 kilos en moins chacun !

 

Maintenant qu’on est là, une ENORME question se pose : Comment on va faire pour la suite ?
La réponse dans le prochain article, vous allez voir qu’on utilise encore un nouveau moyen de voyager…Et pour ce faire on s’en va se procurer des couvertures pour dorloter nos vélos

 


Clin d’oeil

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12 Comments

  1. Clin d’œil : C’est une spécialité de la région : une boule de chocolat ? hihihihihihi…….

    Je rigole, Quel beau voyage vous nous offrez !!!!

    Bises vernoises

    • Alors Gérard continue de suivre bien sagement calé dans ton fauteuil préféré nos aventures. ET tant mieux si ça te fait rêver, c’est bien de rêver, on t’envoie plein de rayons de soleil et des bises de bonne année

  2. C’est toujours un plaisir de découvrir ce pays avec vos textes et vos photos.
    Nous vous souhaitons une bonne années, elle sera surement riche en découvertes
    Bises
    Mie-Foise et André

  3. Tout le monde s’est trompé, ce sont des crottes de Kangourou, c’est bourré de vitamines…..
    A mon avis, il vaut mieux manger ça que de jouer avec les grosses billes des photos, il va y avoir encore un accident, alors que tous vos supporters viennent de vous souhaitez beaucoup de belles choses.
    Soyez prudent, il vaut mieux jouer au Molky.
    Michel

  4. Encore une fois une « belle mosaïque de rencontres » et un « beau patchwork de paysages » Belle année 2017 et bonne route vers 2018…Merci

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