Si vous avez manqué le début…

Vous arrivez ici pour la première fois ? Ou bien vous n’avez pas tout suivi depuis le début ? Qu’à cela ne tienne, voici un très bref résumé des épisodes précédents, parce que, depuis le temps que nous sommes partis, on a beaucoup écrit et vous n’allez sans doute pas pouvoir tout lire.

Au départ, l’idée était de partir pour environ trois ans en prenant l’avion aussi peu que possible, excepté pour traverser les océans (pour en savoir plus, lisez Tout sur le projet). En fait, ça n’a pas du tout marché comme ça, bien que circulant à vélos, notre bilan carbone est une calamité ; mais bon, on ne l’a pas fait exprès et on se serait bien passé des retours intempestifs en France. Mais on s’adapte et on continue, on a l’avantage d’avoir du temps donc on peut se permettre de repartir, rien ne nous arrêtera !

La Saison 1 a duré six mois (avril à octobre 2014) et nous a conduit de Bretagne en Turquie, 6 000 kilomètres de plaisir et de découvertes, de belles rencontres et des paysages fabuleux. A part une semaine à l’hôpital de Mende, tout s’est remarquablement bien passé. S’il n’avait fallu rentrer précipitamment pour des raisons familiales, nous aurions poursuivi à travers l’Iran puis pris la direction de l’Inde.


La Saison 2 a commencé à vélos mais ça n’a pas duré longtemps, ils n’ont roulé que 20 km à Delhi avant que nous ne partions visiter le Rajasthan en voiture et que ça ne se termine par une chute de chameau près du Pakistan. Une opération des vertèbres plus tard, retour en France pour trois mois de convalescence, puis nous repartons pour deux mois en Inde puis deux autres mois à Madagascar, mais sans les vélos.

Utilisant les modes de déplacement locaux (bus, train, taxi-brousse, rickshaw, pirogue, charrette à zébus), nous voyageons comme à l’accoutumée, sans rien planifier et en nous laissant guider par les envies et les opportunités. On apprécie beaucoup, mais les vélos nous manquent tout de même car en transport en commun on ne peut s’arrêter où on voudrait, sur un coup de tête ou un coup de coeur, et c’est bien dommage. Retour en France en juillet 2015 pour un mariage, deux baptêmes et aucun enterrement.


La Saison 3 était sensée commencer en août 2015 et nous conduire des antipodes en Asie du Sud-Est puis aux Amériques, mais le départ s’est trouvé reporté à une date très ultérieure… Le temps qu’une bactérie embarquée à Madagascar cesse ses bêtises, les patients que nous sommes ont patienté huit mois en Bretagne avant de prendre le départ pour l’Australie en mars 2016, en espérant ne pas avoir à revenir de si tôt. Et en effet, l’année en Australie s’est très bien passée, nous avons résisté aux crocodiles, méduses, scorpions, requins, araignées et autres serpents.

Après quatre mois enchanteurs en Nouvelle Zélande, nous avons embarqué dans un petit catamaran pour aller pédaler cinq semaines en Nouvelle Calédonie puis trois mois au Japon suivi de Taïwan puis la Corée.


La Saison 4 a commencé par trois mois à travers les grands parcs de l’Ouest Américain puis la Californie, et s’est poursuivie vers le sud par quatre mois au Mexique. La question s’est alors posée de poursuivre jusqu’à Ushuaia mais on a fait un choix radicalement différent en filant passer deux mois à Cuba. L’Amérique du Sud sera pour une autre fois…


La Saison 5 fut celle du retour en Europe, en commençant par le Portugal pour remonter tranquillement vers l’Espagne et Saint Jacques de Compostelle puis poursuivre sur la côte nord et enfin prendre un ferry pour rejoindre l’Angleterre.


La Saison 6 est centrée sur l’Asie du sud-est (Thaïlande, Laos, Vietnam) puis un retour au Japon pour la floraison des cerisiers. Un virus mondial nous aura vainement poursuivi, on a pu voyager tout de même alors que vous étiez confinés, d’ailleurs nous sommes restés plus longtemps que prévu au Japon.


La Saison 7 nous ramène en Thaïlande, à quatre cette fois-ci, puis nous découvrons le Cambodge.

> L’intégralité des épisodes, en ordre chronologique bien rangé, est sur le blog


3 Comments

  1. Je vous découvre et vous envie déjà.
    Et quel courage de partir au bout du monde sans son petit confort du quotidien .
    Je vais prendre le temps de découvrir vos pérégrinations depuis le début.
    Merci de votre partage

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