Belgique, suite et fin (déjà)

Un second et dernier épisode en solo à travers la Belgique,  un pays surprenant, dans le bon sens du terme. Il mériterait un séjour plus long, ça tombe bien, c’est prévu pour bientôt.


Anvers et contre tout

Après la pluie vient le beau temps, paraît il, en tout cas ça se vérifie dans cette ville où je suis arrivé trempé comme un canard et dont je repars sec comme un fennec (l’odeur en moins). Première expérience rigolote, traverser l’Escaut par un tunnel réservé aux cyclistes et piétons mais dont les ascenseurs sont en réfection, il faut donc utiliser les escalators ; malgré le poids et l’encombrement de ma monture, ça se fait bien et c’est finalement très pratique.

Je ne m’attarde pas trop en ville parce qu’elle figure sur l’itinéraire qu’Irène et moi allons prendre dans les semaines à venir. Juste le temps d’apprécier un peu l’architecture et les particularités de certains quartiers.

Tout pour le vélo

Des pistes cyclables partout, en ville comme en campagne, des aménagements sécurisés, des conducteurs qui font attention, c’est un autre monde. Le  nombre de cyclistes est impressionnant, pour une pratique de loisirs (je suis arrivé un week-end) mais aussi pour les déplacements quotidiens, y compris d’une commune à l’autre. Alors on aime à se moquer des Belges mais quand on voit la différence, on devrait plutôt suivre leur exemple :

En France, 42% des déplacements domicile-travail de moins d'un kilomètre se font en voiture. Un kilomètre se parcourt en dix minutes à pied, en trois ou quatre minutes à vélo, et parfois beaucoup plus, en fonction de la voirie et du stationnement, en voiture…

Le balisage est archi-complet, et surtout le génial système des points-noeuds, grâce auquel on peut aller partout par des itinéraires adaptés sans avoir besoin de carte ou de GPS. Il suffit de suivre les numéros, pas possible de faire plus simple.

Il y a des milliers de points, espacés de quelques centaines de mètres à une dizaine de kilomètres, selon la densité du réseau. Mais alors cela implique d’avoir des numéros de points-noeuds comportant plein de chiffres, difficiles à retenir ? Que nenni non point, grâce à une astuce astucieuse : Les mêmes numéros à deux chiffres sont utilisés moult fois, ce qui ne pose aucun problème car les numéros identiques sont éloignés les uns des autres. Et après tout on a en France des tas d’avenues du général De Gaulle et on ne les confond pas.

De bonnes surprises

Suivre les points-nœuds n’est pas nécessairement le moyen le plus rapide d’arriver à destination, mais généralement le plus agréable. Et l’occasion de découvrir des coins sympa, où on ne peut aller qu’à vélo. Traverser des forêts, longer des canaux, c’est quand même autre chose que l’autoroute… Et comme en plus c’est plat, c’est un vrai plaisir.

Une autre source de bonnes surprises est l’accueil proposé sur le réseau welcometomygarden.org dont font partie Gerd et Zjeen qui ont préparé un coin épatant dans leur joli jardin. Il y a un abri avec une table et des sièges, des toilettes sèches, des hamacs, des plaids, une bouilloire, un réchaud à gaz et même un appareil à croque-monsieur. Les poules pondent allègrement, il n’y a qu’à se servir dans le nid. Un vrai coin de paradis !


A bientôt,  le prochain épisode dans un autre pays bizarre (mais pas tant que ça )…

4 Comments

  1. Merci pour tout ces commentaires et vidéos ! C’est vraiment agréable de te suivre devant mon écran, assise sur ma chaise sans faire d’efforts ! Tu es arrivé à Wachtendonk où nous t’avons retrouvé en pleine forme ! Encore bravo !

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