Nous vous avons déjà parlé de ce cycliste rencontré à Rockhampton et qui rêvait de vélo couché, il était accompagné de Marie et Lucas (Lucas c’est le chien). Pour eux c’est très compliqué d’acquérir de tels engins, vu qu’il n’y a pas d’importateur en Australie ; Il leur faut aller à Singapour ou en Europe, rien que le trajet coûte un bras et en plus il y des taxes à l’importation. Il faut vraiment être mordu, mais ils le sont (pas par le chien, mail lui il suit ses maîtres dans tous les cas). Ça leur plairait drôlement bien de racheter nos vélos…
De notre coté, nous avons gouté à la facilité en voyageant en voiture : on n’hésite pas à faire de longs détours, pas besoin de se préoccuper du relief, on peut trimballer plein d’eau et de nourriture, c’est climatisé (dans ce pays ça compte), c’est confortable…
Un deal incroyable
Depuis des semaines on cogite, on pèse le pour et le contre, on imagine plusieurs scénarios, mais on ne se décide pas.
Et puis voilà que se présente donc ce deal auquel, vraiment, on ne peut résister. Ce n’est pas franchement ce à quoi on pensait, on ne visait pas si haut et on aurait préféré quelque chose de plus « raisonnable », seulement c’est comme ça et il faut faire très vite, une telle occasion est unique.
Très rapidement, la transaction est faite et nous voici au volant d’un énorme Motorhome Mercedes de six couchages (Pour nous il paraît énorme, mais ici c’est très commun). L’engin a déjà beaucoup roulé mais il est en assez bon état, il y a une place folle là dedans, c’est autrement plus grand que la tente.
Une fois les formalités expédiées, nous voici donc au volant d’un engin qui va nous conduire à travers les longues étendues désertiques du bush, sans toutefois pouvoir aller sur les pistes car il nous aurait fallu un 4×4 pour ça (on aurait bien aimé, mais il faut se contenter de ce qui se présente).
Les Cyclomigrateurs en Camping-car ?
On voit dici les yeux ébahis des uns qui sont des inconditionnels de la petite reine qui pleurent sur l’abandon de nos chers AZUB, ca ne va plus avoir la même saveur, les mêmes odeurs de transpiration. Que fait-on de nos rencontres spontanées, de nos arrêts au milieu de nulle part, de nos bivouacs à l’arrache ?
Finie la cuisson des pâtes à la façon Irène, finie l’eau tiède alors qu’on rêve d’une bière bien fraiche ou d’un diabolo menthe glacé ?…
Nous n’allons plus être invités à dormir et pour cause, nous avons 6 lits !!!! C’est nous qui allons inviter les cyclistes dans le besoin si l’occasion se présente….
Les yeux des autres qui conduisent déjà ce type de véhicule et qui sont complètement ravis d’avoir leur petite maison confortable avec un vrai lit, pas de tente à monter, un frigo, des toilettes, une douche. On va plus loin, plus haut, on ne souffre pas. Et on rencontre aussi d’autres fanas des camping-cars avec qui on va comparer nos trajets, nos visites, les meilleurs endroits ou se poser, les gratuits, les payants, les dump points ( les endroits où on peut vider la cassette (le récipient des toilettes)). Ceux là vont faire preuve de compréhension à notre égard, les premiers se sentent trahis, oh les dégonflés, ils abandonnent, ils jettent l’éponge comme on dit si bien.
Mais on va vous donner de la lecture quand même, c’est promis, parce que de toute façon, quelque soit le moyen de locomotion, il y a toujours à raconter, l’Australie n’en fini pas de nous surprendre et de nous étonner.
Et puis d’abord, ce n’est pas un camping-car. Ici il y a les Campervans, fourgons aménagés avec de quoi dormir et cuisiner (ce qu’on avait plutôt envisagé), et les Motorhomes qui sont self-contained, c’est à dire complètement autonomes : Douche, toilettes, cuisson, eau chaude, micro ondes et évidemment TV, c’est le cas de notre engin.
Un vélo couché, enfin
A peine commençons nous à quitter Cairns, en faisant super attention au gabarit de la bête, que nous croisons un type à vélo couché, incroyable ! Vite, demi-tour, on essaie de le rattraper. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire, face à l’agilité d’un vélo notre mastodonte est bien pataud, mais finalement on arrive à l’intercepter sans lui rouler dessus.
Super sympa (évidemment, comment un type à vélo-couché pourrait-il ne pas l’être ?), il roule sur un Optima Lynx allègrement bricolé avec les moyens du bord.
Le chemin à l’envers
Quant à nous, nous sommes bon pour refaire le chemin à l’envers, celui que nous avions fait à vélo, jusqu’au niveau de Townsville, ce qui fait un sacré bout de chemin (350 km) mais il n’y a pas le choix, sinon on devrait passer par des routes non goudronnées et notre véhicule n’est pas adapté. Nous choisissons toutefois de prendre le chemin des écoliers en passant par les Tablelands, ces petites montagnes vertes avec leurs vallées parcourues de rivières et de chutes d’eau.
On revoit notre dernier camping, à Edmonton, la petite ville de Gordonvale où nous étions régalés avec les pies. Alors on va y faire un arrêt et se régaler à nouveau grâce à cette boulangerie exceptionnelle; nous ne pensions pas revenir de si tôt dans les parages.
Nous sommes vite arrivés à Ravenshoe, pas besoin de se fatiguer, on appuie juste sur le champignon et on se trouve un spot à la ferme des 20 éoliennes (on n’a même pas de photo !) située au sommet d’une coline, on peut dire que nous dominons la situation, avec à nos pieds les prairies et les troupeaux, plus un magnifique coucher de soleil.
Il fait frisquet alors on se ramasse dans notre grande maison roulante, première nuit dans un motorhome ! On a réussi à faire fonctionner la pompe à eau, ouvrir le gaz, prendre une douche dans un espace réduit au dessus du siège des toilettes (une nouveauté) et faire la popote. Mais quand on veut accéder au frigo et que l’autre est devant la plaque de cuisson, ça coince, il est inévitable de devoir se donner le tour, c’est quand même pas non plus un 100 m2 ce machin là ! On va s’y faire, et même pouvoir faire des crêpes, comme à la maison ! Et puis il est écolo notre engin, il y a un panneau solaire sur le toit 🙂
Le jour suivant nous attaquons des contrées inconnues, les choses sérieuses commencent, nous voilà maintenant à 100 à l’heure à l’assaut des routes poussiéreuses qui nous conduisent vers des paysages totalement différents de ceux que nous avons quitté le matin même, les forêts humides laissent place à des immensités de végétation sèche, des forêts aux arbres chétifs, remplies de petits monticules aux couleurs de terre rouge ; ce sont des termitières. Certaines sont habillées, eh oui, elles font penser à des petits soldats qui montent la garde de leur forêt. Une porte un foulard, une autre une jupe, d’autres le plus souvent des T shirts ; en fait c’est un bon moyen de se débarrasser de sa garde robe et puis ça agrémente le paysage de couleurs.Il paraît qu’il y a des millions de petits insectes très organisés avec une reine qui passe ses journées à pondre ses oeufs, des soldats qui sont aveugles et n’ont pas d’ailes et sont asexués (les pôvres !), des ouvriers qui sont obligés de nourrir toute la colonie.
Toutes les termites ne se ressemblent pas, il y a des catégories et en fonction de leur famille elles ont une organisation différentes et construisent leur nid avec une architecture ou des matériaux qui leur sont propres, on y reviendra mais vous pouvez déjà en apprendre plus grâce à cet article de Wikipedia.
Il y a aussi les troupeaux de bovins, relativement nombreux, occupés à brouter une pâture desséchée ou à se balader sur la route, comme en Inde (sauf que celles-ci ne sont pas sacrées et risquent même des massacrées si elles ne se poussent pas de là quand arrive un road train).
Les Road Trains
La Flinders Hiway sur laquelle nous roulons nous réserve des surprises ; d’une route large avec des bas côtés corrects, elle se rétrécit par moment pour ne plus faire qu’une seule voie recouverte de poussière rouge (ils n’avaient peut-être plus de sous pour mettre du goudron sur ces sections là).
En plus il faut laisser passer les foutus road trains qui sont capables de vous pousser sur le côté, comme l’indique le panneau, et on ne plaisante pas avec ces machins là : D’une cinquantaine de mètres de longueur (la moitié de la longueur d’un terrain de foot, pour ceux à qui ça parle), ils peuvent peser 150 tonnes, roulent à 100 km/h (voire plus puisque certaines portions sont à 130) et ne s’arrêtent évidemment pas pour un rien. Et avec leur plus de 70 roues, on ne s’étonne plus de voir des carcasses de pneus au bord de la route…
Suivant les conseils de l’employé du centre info de Charters Towers, nous trouvons une place pour la nuit sur un immense parking près d’une station service à la sortie de la ville (c’est moins compliqué que de planter la tente près du parking comme on l’a déjà fait). Le matin suivant nous aurons la surprise d’y découvrir une dizaine de road trains. Les chauffeurs qui ont roulé pendant la nuit vont dormir, d’autres vont reprendre la route comme Bret avec qui nous échangeons en le bombardant de questions notamment sur l’état de la route rétrécie, sur les panneaux Call Point que l’on voit tous les 20 km : C’est justement pour les Road trains, afin que le chauffeur prévienne par radio qu’il arrive et que ses collègues arrivant en face ne soient pas surpris et évitent de s’engager dans une section étroite où ils ne pourraient pas se croiser (l’équivalent de la voie unique pour les trains, sauf qu’il n’y a pas d’aiguilleur).
Charters Towers
C’est à partir d’ici que nous cessons de redescendre vers le sud pour enfin nous diriger vers l’ouest et traverser les immensités du bush vers le centre du pays. La ville est « importante » avec plus de 8 000 habitants, et c’est la seule avant longtemps.
Cette ville de mines d’or à l’époque glorieuse des années 1900, conserve d’ailleurs de très jolis bâtiments, on va se promener dans LA rue principale et acheter deux billets pour une projection après le coucher de soleil sur un promontoire qui était autrefois l’entrée d’une mine. Y est aménagé une sorte de cinéma en plein air avec des gradins. Un vieux monsieur va nous raconter l’histoire de cette ville où il a lui même travaillé dans la mine quand il était gamin, puis en tant qu’ingénieur ensuite. S’ensuit une projection d’un film relatant son histoire (pas du monsieur, de la ville) au passé assez sulfureux puisqu’il y a eu notamment un crime de la part d’un ouvrier mécontent des conditions de rémunérations, à l’époque c’était plutôt violent dans le coin, comme sans doute partout où ont eu lieu des ruées vers l’or.
C’est un carrefour commercial important, la dernière occasion d’acheter un manteau d’hiver à prix réduit (il fait une chaleur à crever, mais bon…) avant un bon bout de temps. Pas de magasins de luxe cependant…
C’est aussi l’occasion de poster le courrier, sous l’oeil surpris d’un gamin qui vient chercher le sien à la Poste. En effet, il n’y a pas de distribution de courrier dans les alentours, chacun vient à la Poste chercher ses factures et autres missives.
On the road again
A partir de maintenant, c’est de la ligne droite à perte de vue et pas grand chose à voir par ailleurs, si ce n’est des immensités de spynifex bleutés, d’autre fois des immensités d’arbustes rabougris, parfois une piste s’enfonce dans le bush et on se dit que les gens qui habitent là bas n’ont pas intérêt à avoir oublié quelque chose sur leur liste de courses…
Les localités traversées dorment sous un soleil écrasant. Elles sont peu peuplées et très étendues ce qui fait qu’on a l’impression d’avoir traversé un hameau. Pourtant il y a de la vie puisque qu’il y a des écoles, des ramassages de bus signalés un peu partout aux intersections. Les gamins d’ici n’ont certes pas les facilités de déplacements de ceux des grandes villes qui se trouvent à des centaines de km.
On rencontre un apiculteur dans une prairie, ah non à Prairie, faut dire que l’abeille géante ne pouvait pas passer inaperçue, on repart avec du bon miel d’eucalyptus. C’est bien de ne plus se soucier du poids de ce que l’on achète !
On est comme les vaches, on regarde quand on voit passer un train, c’est tellement rare sur cette ligne à voie étroite de 1000 km qui a été créée pour transporter le minerai de Mt Isa à Townsville. Les trains sont très longs et lents, on a le temps de les voir arriver.
Après avoir dégusté à Richmond ce qui devait être « le meilleur steak de la région » (il fallait bien trouver quelque chose de particulier pour cette localité par ailleurs aussi perdue que les autres), nous continuons sur cette route infinie qui s’avère plus intéressante qu’on aurait pu le redouter : Au fil du temps, le désert se fait captivant, cette immensité est constituée d’une multitude de nuances qui se transforment insensiblement au fil des kilomètres, jusqu’à arriver à une très belle région où le relief rompt agréablement avec la platitude précédente, du coté de Cloncurry.
Voyant le nombre de véhicules amassés au bord de la route aux très rares endroits où on peut s’arrêter pour la nuit, nous choisissons d’aller dans ce qui ressemble à un ancien camping (il y a des vestiges d’amenities (sanitaires)) au bout d’un chemin chaotique surtout fréquenté par les vaches et kangourous. Là au moins on est tranquilles avec quelques autres conducteurs qui ont fait le même choix. Comme bien souvent, il suffit de sortir des sentiers battus pour découvrir de chouettes endroits.
Et le lendemain, on bénéficie d’un superbe lever de soleil sur la terre rouge, ça vaut tous les hôtels ***** du monde.
Mt Isa
Dernière étape dans le Queensland, cette ville minière est dominée par une énorme fonderie de plomb et son énorme cheminée (270 m).
La trop forte concentration des sols en plomb a d’ailleurs provoqué la démission du maire en 2007. Le maire suivant, afin de rééquilibrer les statistiques de sa ville, a lancé un appel aux femmes « moches » à venir dans sa commune. En effet la ville ne comptait que 819 femmes âgées de 20 à 24 ans pour une population de 21 421 habitants. On se sait pas si ça a marché, en tout cas il faut être sacrément motivé pour venir habiter là ! Les enfants sont intoxiqués au plomb, mais la compagnie minière affirme que c’est naturel dans cette région et que ses activités n’y sont pour rien.
Les minerais extraits des mines de plomb, d’argent, de zinc et de cuivre de la région sont chargés dans les trains qui en permettront l’exportation. Par exemple, l’Argent est traité en Grande Bretagne au lieu de l’être en Australie, laquelle exporte des produits bruts et importe des produits finis, comme un pays du tiers monde… Drôles de choix.
On ne s’éternise pas, on fait le plein d’eau, et la vidange de la cassette et c’est parti pour les Territoires du Nord.
Nooon! Je n’en reviens pas!!! Mais pourquoi pas??? (Hi hi hi)
Un soleil de plomb, des mines de plomb, et vous qui êtes toujours d’aplomb! Moi, je dis, bravo! Enfin, tout çà pour ne pas plomber l’ambiance, bien sûr…Oui, je sais, j’ai peut-être besoin de mettre un peu de plomb derrière mes oreilles! Bonne continuation. GG
Cool ….. Moi je trouve ça sympa et puis c’est vous qui voyagez donc qui faites ce que bon vous semble …… Vous verrez plus de choses et c’est sur pour dormir c’est plus tranquille vu votre grand age ………………..lol ……………………..Je rigole ……. on a le même age surement ……Bon il va falloir distribué des medailles a tout ceux qui vous suivent depuis le début ………… en chocolat bien sure …..lol …blanc pour moi ………je sais c’est pas de chocolat …..lol …… A bientôt la suite de votre aventure australienne …….Bisous Lili
Darwin et l’évolution de l’homme !
Super changement de perspective, inattendu et innovant…
Vous allez découvrir l’Australie tout autrement ou pas, l’avenir le dira.
Vous faites de la concurrence à mon BeauPapa Jacques 😉
Contente pour vous !
Nanou
Alors ça, c’est une nouvelle à laquelle on ne s’attendait pas ! Mais dans la vie il faut savoir être curieux et, surtout, s’adapter. Vous en êtes ! Bravo.
Moi qui comptait partir traverser ces contrées, à pieds, dans quelques années… Je m’aperçois que l’affaire est bien possible, qu’il y a moyen de s’ajuster sur place…
Bon voyage, bonne continuation, et à bientôt de lire vos nouvelles aventures.
A vrai dire, je n’ai jamais pu imaginer que vous alliez traverser le bush australien à vélo couché, Pas mal le gag de rencontrer un vélo couché dès la prise en main du motorhome! En plus avec drapeau anglais sur fond européen ça fait tout d’un coup un peu vintage…
Et vos Azub? ils dorment sur les couchettes inoccupées en attendant quelque escapade? Sûr que vous aurez maintenant plus de temps pour pourlécher les articles de vos reportages…
Bienvenue au club (des camping-caristes)
Partons en Norvège vendredi.Bonne continuation.
Mon précédent message est parti tout seul
décidément on n’est pas au bout de nos surprises ! Ou sont les vélos?
Vendus je pense!!!!
A deux Roues ,puis à quatre roues …prochaine étape c’est le » Road-Train « hi…ou vous allez bien inventer un autre moyen de locomotion….le « Croc-Kangou.. »…Bonne route …Bernard à Rochefort-sur-mer
Trop génial de savoir prendre une telle décision sans regrets, bon voyage…
Nous qui roulons à vélo, nous pouvons comprendre votre décision. Vous aurez désormais tout loisir de faire un détour pour visiter un coin éloigné du circuit prévu. Un bon lit tous les soirs. De l’eau fraîche à volonté…
Par contre ne pas oublier de remplir le réservoir à essence!!!
Bonne route
Valérie Joël
Quoi!!!!!!?????? Je crois qu’il va falloir renommer les cyclomigrateurs en campingcar-migragreur…….. si vous voulez une extension pour votre loft, je connais quelqu’un qui travail dans les remorques….. bonne route à vous bon courage pour pédaler. …..huuuuuuuuuuu tourner le volant. … pour éviter les vélo couché!!!!! 😉
Campingcar-migrateur
Hein!!!!!!!!!!!!!!????????????
Bon,Prims: je ne vous crois pas! 2 vélos pour un camping-car… Mouais.. Je penche plutôt pour un prêt.
deuse: je suis trop jalouse!! pour une fois, vous allez me faire envie avec vos super vacances!! Le vélo pas du tout (= cauchemar éveillé, il faudrait me payer hyper cher!) mais le camping-car, un rêve pour faire l’Australie!
troise: tu as dit que vous aviez combien de couchage déjà? please, donne-moi le modèle que je vérifie sur Internet s’ il y a de la place pour nous 2!…
Bisous
Sand
yo ne crois pas du tout que vous avez troques vos vélos pour un camping car !!!!!!!!
Vous allez rire. C’est à peine croyable. Nous venons de vendre notre camping-car pour rouler à vélo-couché. Claudine et moi-même en avions marre du confort, des repas à l’abri, des douches chaudes… On vous racontera nos aventures.
Bisous
Je veux des photos!!!!!!!!!!!!!!!!!!
On se désabonne immédiatement, bande d’automigrateurs !!!
On pense que vous testez temporairement l’échangisme, petits coquins ! Et qu’après cette infidélité souhaitée et partagée vous reviendrez à vos premières amours pour la suite du voyage !
Nous qui avons voyagé en van avant de se convertir au vélo, on comprend bien ce choix plus confortable dans un pays aussi immense qui impose beaucoup de « choix » à vélo. Profitez bien!
Alice et Benoit
?????
On est bientôt le 1er juillet, pas le 1er avril !?
Eh eh cette new fait le buzz!!! Et je constate que je ne suis pas seule à ne pas y croire!!
Et ce qui est dommage c’est que aurez nettement moins de succès auprès des autochtones!!! Dès Camping car ils en voient tous les jours alors que vos montures étaient uniques !!!
Bonne route les carmigrateurs!
Un camping car contre 2 vélos…je ne suis pas sûre d’ avoir bien compris !
Donc maintenant c’ est chaussures de rando et marches « en étoile » à partir du camping car (vous allez bien lui trouver un nom). C’ est vraiment super ! En route donc pour d’ autres types d’ aventures qui nous passionneront tout autant.
Bises et bonne continuation.
j en crois pas mes yeux !!!!!! plus de velos !!! en auto !!! pas possible !!
bye bye les cyclo !! bonjour les autos !!!migrateurs bien sur
bonne route
bisous a vous deux
ps : ici tout va bien
sans rire cest vrai!!!!!!
info !! ou intox !!!mdr
maintenant il sagit de camionneurmigrateur!!!super
et pourquoi pas ? nous qui apprécions aussi bien vélo que fourgon aménagé, l’Australie se prête sûrement très bien à ce moyen de découverte… bonne route à vous ! et retour sur les vélos ultérieurement ?
Ah les faignants ! Mais il est vrai que certains jours on ferait bien comme vous.
Les campings australiens avec cuisine équipée nous rappellent des souvenirs et nous font rêver, comparés aux campings américains pas toujours très propres et hors de prix. Un WC chimique pour 200 personne, un point d’eau pas toujours potable. Pas d’évier ni lavabo, pas de douche évidemment, pour 24 € minimum ! Nous sommes très déçus par les aménagements américains.
Votre petit train nous a fait pensé à celui de la rivière Kwaï.
Amitiés
Daniel et Frederique
Comment manipuler l’opinion publique ou faire croire un truc à ses lecteurs tout en ne l’écrivant pas… Vous êtes décidément très forts, la majorité de nos réactions montre que ça fonctionne très bien !
Je ne crois pas mes yeux!! vous avez abandonnés vos vélos. mais c’est une bonne décision, vous verrez plus de choses donc plus à nous raconter. Vous reviendrez à vos vélos ultérieurement. Bonne continuation !