Ça se gate

Un épisode où vous allez voir que la vie de cyclo-migrateurs n’est pas toujours facile, quand la météo s’en mêle et qu’on s’emmêle. Ce n’est pas parce qu’en ce moment vous avez un soleil insolent qu’il faut oublier les pauvres hères qui se trempent rien que pour vous rapporter de beaux récits imagés.


Komenkifon quand ça mouille ?

Parlons en, de l’humidité. Humidité de la nuit par temps de pluie ou rosée nocturne, l’effet est le même à l’intérieur de la tente au petit matin.
Généralement quand les températures descendent la nuit en avoisinant les zéro, nous n’avons pas froid, la tente est vraiment bien, une 4 saisons Hilleberg, et nos duvets supportent une température de confort de moins 8°, nous n’avons pas encore étés confrontés au gel. Néanmoins la condensation matinale nous pose problème. Le toit de la chambre est humide et au niveau du sol, sur les côtés on voit les gouttes d’eau qui coulent. Irène à décidé de dérouler du PQ tout autour à l’intérieur pour absorber un tant soit peu et éviter ainsi de mouiller nos duvets (Question déco, c’est le top. Heureusement ici le PQ est blanc, avec du rose à fleurs ce serait encore pire).

Le soir les températures descendent vite à cette époque de l’année où l’automne est déjà bien avancé, il fait frisquet dès que le soleil disparait. Si nous nous trouvons en bord de mer on bénéficie d’une petite marge d’ensoleilement s’il n’y a pas de montagne pour nous faire de l’ombre, le tout est de trouver l’endroit idéal avec le maximum de soleil le plus longtemps possible. Toutefois faut pas rêver, à 17 h il se couche qu’on le veuille ou non et là, changement de tenue.
On enfile les chaussettes chaudes, Irène sa tenue favorite de Schtroumpfette: Un caleçon long et un T-shirt a manches longues en mérinos (le tout bleu Schtroumpf), plus polaire et pantalon, doudoune en plumes d’oies et écharpe, si en plus il fait humide on enfile la veste imperméable et nous voilà parés contre le froid et l’humidité. Souvent à cette période nous essayons de trouver des campings avec au moins une cuisine pour se mettre à l’abri, au mieux de temps en temps un vrai lit sous un vrai toit pour faire la lessive et faire sécher nos vêtements qui n’aiment pas les dryer (Sèche-linge).

Voilà donc à quoi nous sommes confrontés et nous avons de la chance quand les journées sont ensoleillées, vous imaginez bien que pédaler sous la pluie c’est pas drôle mais monter la tente sous la pluie non plus et renfiler ses vêtements humides de la veille encore moins…
Ah, une petite astuce pour avoir des vêtements chauds à enfiler le matin : On met au fond du duvet la culotte, le soutif (enfin pas Joël), le caleçon et le T-shirt, comme ça ils sont chauds au moment de s’habiller.

Ceci dit, il y a une accalmie, reprenons notre route.

Masterton

Quand on arrive dans la petite ville de Masterton on voit un trike à l’arrière d’un pickup, tiens y’a un original par ici. On s’arrête, on est en face du café Queens Elisabeth, c’est visiblement le rendez-vous des cyclos du coin. Le proprio du trike se fait connaître en voyant nos beaux étalons « Panne » et « Cake » puis fini par nous inviter à venir dormir chez lui mais il habite à 20 km en arrière, mince alors 40 bornes aller retour ça ne nous branche pas plus que ça.

On va donc au camping, bon accueil. Le proprio n’est pas débordé, on papotte, il nous apprend que son arrière-arrière-arrière grand-mère était une aristocrate française qui a fui la France lors de la révolution pour pas se faire couper la tête comme la Marie Antoinette. Il a épousé une femme Serbe de l’ex-Yougoslavie avec qui Irène va discuter de déracinement, de guerre des Balkans et de la nostalgie du pays et de la famille éclatée. Les temps n’ont pas changés pour certains qui vivent dans les pays en guerre, c’est un éternel recommencement.

C’est à pieds comme souvent que l’on va découvrir les rues de la ville de Masterton, 23 000 habitants avec ses environs, elle a au moins plusieurs rues commerçantes, ça bouge ici.

Barrett Crumen 1878-1968

On fait « connaissance » de Barrett Crumen (1878-1968) surnommé Jack le Russe, en fait originaire de Lettonie. Une personne bien intentionnée à coiffé sa statue d’un bonnet de laine, attention délicate vu la fraicheur des soirées. Cet homme a toujours été un itinérant, travaillant dans les fermes, en fait un ancêtre des Backpackers qui sillonnent les routes à la recherche de boulot. L’époque était dure, les journaliers comme lui étaient surnommés les swaggers parce qu’ils dormaient dans des sacs. Cet homme là était une figure locale et apprécié de la population.

« Homme oh homme, je suis libre! »

Plus loin nous allons avoir notre rencontre du jour. Nous décidons d’entrer dans un magasin qui nous fait des mamours en agitant dans la vitrine des tas de mobiles en fer, on va voir ça de plus près quand on est interpellés par un gaillard qui nous demande « comment vont les frenchies aujourd’hui ? » Tout étonnés on reconnait l’un des deux chanteurs rencontrés au pub de Gladstone. Vaughan, c’est son nom, est le boss du magasin où on trouve des tas d’articles de décoration pour l’extérieur, l’intérieur et des idées cadeau pour ceux qui en manquent. On ne sait si c’est à cause de notre odeur mais il nous offre un savon parfumé aux algues, on est ravis, contre la promesse de lui envoyer une carte postale de France. Et on tient nos promesses, Irène veille au grain, c’est ainsi que nous avions promis une carte de Nouvelle Zélande à un petit monsieur qui tient la boutique de vélos Peugeot à La Canourgue en Lozère. Il a reçu sa carte postale (du moins on l’espère) 3 ans plus tard !!!

Maurice et Alfred

En route, en campagne, de collines en vallées, le long de la voie de chemin de fer parfois, c’est Mauriceville que nous contournons, entourée de vallées verdoyantes aux coteaux couverts de brebis et de vaches. Les fermes sont isolées, et encore nous n’en voyons que quelques unes. Il faut bien que tous ces animaux appartiennent à quelqu’un. Tiens un rassemblement de moutons, c’est le jour de la tonte pour ceux là, dans quelques heures ils auront un peu froid…on va leur retirer leur joli manteau de laine.

Ce n’est pas bien grand, Mauriceville, on est à peine entrés qu’on est déjà ressortis. Et comme s’il y avait trop de maisons, en voilà une qui a entièrement brulée, on espère que ce n’est pas celle de Maurice pendant qu’il rendait visite à son pote Alfred.

Le paysage est sympa mais on cherche un endroit où s’abriter pour manger un morceau, il est presque 14h30 et ça commence à faire faim, mais il fait frisquet quand on s’arrête ne serait ce que pour boire, le vent fripon nous rafraichi un peu trop à notre goût. On fini quand même par aviser un abri-bus équipé d’une chaise pourrie mais avec 3 murs qui nous protègent. On s’y installe confortablement en dépliant nos petits sièges Hélinox, néanmoins on ne va pas s’éterniser parce que le ciel s’assombrit et prend des couleurs qui ne nous plaisent vraiment pas, va falloir appuyer sur les pédales avant le déluge.

« J’ai un poulet »

Ouf on arrive à Eketahuna, une petite ville rurale au pied des monts Tararua. 600 habitants à tout casser. On voit tout de suite que c’est pas folichon ni très fréquenté par ici, presque une ville fantôme ou en passe de le devenir. Un aller-retour dans la rue principale et on trouve la direction du camping à 1 km et demi en pleine campagne au pied d’une belle descente, dans un cadre champêtre très agréable si ce n’était ce ciel noir qui nous plombe le décor.

Ce petit bush camp a eu les honneurs de la presse nationale, c’est le plus joli camping de Nouvelle Zélande pour ceux qui utilisent l’application Wikicamp et certainement le moins cher, 10 dollars pour la nuit. Les sanitaires sont spacieux avec eau chaude, accès pour les personnes handicapées, un bel abri avec BBQ, tables et bancs ; la cuisine est toute petite mais bien équipée et finalement on s’y tiendra à plusieurs ce soir autour des marmites, un bon moyen de faire connaissance.

Une dame âgée qui vit ici à l’année dans son van nous dit que les propriétaires passent en fin de journée mais qu’ils sont joignables par téléphone. Quand on lui dit qu’on a une tente elle est passablement inquiète, on va se prendre une bonne rincée, ça serait mieux qu’on soit à l’abri. Elle nous désigne une vieille caravane et nous dit que les proprios la louent à l’occasion. On est preneurs, un coup de fil plus tard la proprio arrive et nous voilà maintenant installés dans un espace un peu plus grand que notre tente, du moins on peut y tenir debout et y faire deux pas, pas plus. La pluie peut tomber on espère seulement qu’elle ne prend pas l’eau cette bonne vieille parce qu’elle date au moins des années 50 ! Quand la nuit arrive on allume des bougies à la fois pour la lumière mais aussi pour se réchauffer, il ne fait pas bien chaud la dedans et finalement on sera bien dans les duvets à écouter la pluie tambouriner sur le toit et le vent souffler dans les branches de l’arbre sous laquelle se trouve la caravane…heu… C’est pas un peu dangereux ? !!!

Pas possible de partir le lendemain matin, il tombe des cordes, ou des chats et des chiens comme disent les anglo-saxons. Alors quoi faire ? On va pas rester enfermés dans notre boite à chaussures, ni dans la cuisine miniature… Tant pis on va affronter les éléments en s’habillant de nos tenues de pluie et on s’en va à pieds dans le centre bourg pour y découvrir que pas mal de magasins sont fermés (dont le coiffeur), les locaux de l’école sont à vendre, la supérette ne subsiste que par des subventions municipales, la station service a brûlé (mis a été reconstruite). Ce n’est pas le grand dynamisme.

Au café Addiction on déguste un excellent délicieux cake salé, quand vous passez par là arrêtez-vous, il faut encourager le petit commerce. Le patron nous offre même deux parts de carrot cake à déguster au dîner, très sympa. De plus il vient de reprendre ce café il y a seulement 2 mois, comme quoi il y a des optimistes. Bonne chance à lui, il le mérite.

On trouve facilement à la bibliothèque une petite place pour écrire le blog et faire la paperasse administrative. Il y a toujours des petites choses à gérer à distance, comme par exemple nos prochaines cartes bancaires, où se les faire envoyer ? Renouveler notre assurance voyage, etc.

On apprend que Ekutahuna signifie en afrikaner « J’ai un poulet », peut-être y a t’il eu des immigrés sud africains en nombre dans la région. En langage maori c’est plus poétique et plus parlant « Échoué sur un banc de sable », les canoés des ancêtres ne pouvaient pas traverser la rivière à cet endroit.
Quand aux Néo-zélandais quand il veulent signifier un coin perdu au milieu de nulle part, ils le nomment Oketahuna comme on dirait chez nous « Le trou du c…l du monde » !

Les forêts environnantes cachent des kiwis, les oiseaux nocturnes, invisibles et timides. A défaut de pouvoir les observer dans leur environnement naturel on va se contenter de contempler des kiwis géants postés à l’entrée du patelin.

Au final on va rester trois nuits dans la caravane, c’est incroyable de passer autant de temps dans le patelin le plus perdu qui soit, ça va faire remonter de manière impressionnante la courbe de fréquentation touristique locale. On connait par coeur la bibliothèque et même le café où nous  sommes allés jouer aux cartes en compagnie du seul et unique client qui se trouvait là.

Une rencontre après trois ans d’attente

Quand on arrive enfin à s’arracher d’Oketahuna, ce n’est pas pour aller bien loin : La pluie a cessé mais le vent a pris la relève, quand après 20 km on veut se diriger vers l’ouest pour franchir le massif qui nous sépare de Palmerston, ça souffle tellement fort qu’il nous faut abandonner. On continue donc vers le nord jusqu’à Pahiatua, à 35 km. Et c’est là que nous allons retrouver AnnMary, que nous n’avons jamais vue mais qui nous connait depuis notre départ du Salon Randofolies à St Erblon le 6 avril 2014. Elle s’était levée à 2h ce matin là pour être la première et être sûre ne ne pas rater notre passage Elle est entrée tout à fait par hasard dans la salle où nous parlions de notre projet, et depuis n’a pas raté un article du blog. Fidèle supportrice, ne pouvant plus vivre sans rencontrer ses idoles, elle a fini par tout plaquer pour venir nous voir en chair et en os. Durant ses vacances, elle est venue voir son fils installé chez les Kiwis et en profite pour visiter le pays et c’est l’occasion rêvée de faire connaissance.

On se retrouve dans un café, le Gwen Ha Du sert de signe de reconnaissance mais même sans ça on aurait eu du mal à se rater, il n’y a pas foule. Ce soir la majorité de la clientèle de l’établissement est bretonne…
Un bon repas dans un restau indien, puis nous rentrons à notre camping pas terrible et AnnMary rejoint sa chambre de luxe  (enfin pas tout à fait) dans l’établissement de notre rencontre après avoir reconduit Irène qui était à pieds.
L’histoire aurait pu s’arrêter là mais vous verrez plus tard, qu’il y a une suite…

Palmerston North

Durant la nuit il pleut à seaux, il y a de l’eau partout, des mares ; heureusement que, sur le conseil d’un voisin, nous nous étions installés sur un coin d’herbe pas trop inondable.

Palmerston North (ainsi nommé pour la distinguer du Palmerston de l’île du sud) n’est qu’à 36 km mais il y a une grosse bosse à franchir, ça va être dur. Mais comme le vent a cessé, on n’a pas d’excuse, donc c’est parti et on se retrouve rapidement sur l’itinéraire Tararua, qui passe par la gravel road road éponyme. Un fermier en quad avec son fils nous rassure sur la qualité du chemin, mais un effondrement de terrain a nécessité des réparations, du coup c’est plutôt mou et humide. Pas grave, on pousse, la track Pahiatua est très jolie, il y a des moutons partout, évidemment.

C’est en retrouvant la route bitumée que ça se gâte, la météo ne nous facilite pas la vie : Non seulement ça grimpe archi dur, mais la grêle se met de la partie, quel bazar !

Mais après le sommet, on a une belle vue sur la plaine, il y a même du soleil de l’autre coté du massif. On a toutefois froid dans la descente malgré les gants, jamais contents…

Une bonne douche chaude au BBH Pepper Tree, et c’est parti pour une visite à pieds de la ville à la recherche du musée du rugby ; mais c’est une ville assez grande, alors le temps qu’on le trouve, on arrive 30 mn avant la fermeture.

Tant pis pour le ballon ovale, on se rabat sur le joli musée au rez-de-chausée consacré à la faune et la flore, l’art maori et la vie dans les années 50. Intéressant mais il aurait fallu plus de temps.

Un tour en Écosse

Nous apprenons par un journal qu’il se passe quelque chose au Celtic Inn, alors on va voir de quoi il retourne. Mais là aussi on arrive après la bataille, il y avait toute la journée un concours national de solistes pour la classe A, mais il est terminé. Des joueurs de cornemuse, écossais de tout le pays, sont venus pour tenter de décrocher le trophée.
Mais ce n’est pas grave, il y a encore de l’animation dans le pub et nous bénéficions des explications de John, de souche écossaise, qui jouait du violon et s’est mis à la cornemuse depuis 5 ans ; il s’entraine tous les jours dans son local insonorisé pour ne pas se faire lyncher pas les voisins, et a un sacré sens de l’humour. Il nous avoue boire en compagnie de sa femme une bouteille de vin tous les deux jours, c’est bon pour la santé le tanin du vin !!! Et c’est vrai. Ainsley, ancien militaire, fait partie d’une formation de 30 musiciens et nous explique aussi plein de choses, ce sont de bons moments passés avec eux.

 

On reviendra plus tard dans la soirée, le type de musique est bien différent, l’ambiance un peu alcoolisée, (bière et petits verres de schnaps) le videur veille à éviter les comportements gênants et contrôle les cartes d’identité à l’entrée des jeunes.

C’est sur ces bonnes notes qu’on va quitter Palmerston pour continuer vers le nord. Car il faut qu’on avance un peu, à ce train là l’hiver va non seulement nous rattraper mais nous dépasser. Ce n’est pourtant pas en vélo qu’on va partir car… (Cette fois-ci vous avez un indice)


Clin d’oeil

Au secours, il est partout !

 

 

12 Comments

  1. Rentrez faire le tour de Bretagne …C’est la canicule 😥 ….et pour la condensation dans la tente un seul mot d’ordre …Aérer. .Aérer.
    Quand est ce qu on vous revoit ? Nous c’est direction Norvège.
    Bon trip
    JF et N

    • Si vous partez en Norvège, on n’est pas près de se revoir parce que nous, on s’en va dans une autre direction. Laquelle ? Vous saurez plus tard. En tout cas on n’aura plus de problèmes de condensation…

  2. Irene, ca fait un petit temps que je n’ai pas eu le temps de lire votre blog, alors je ne sais pas si on te l’a deja dit mais tu as embellie!! Que ce soit le velo, les rencontres, les kiwis, la pluie… tout cela te va manifestement bien! (et ne crois pas que nous n’avons pas remarquer tes bracelets de cheville!!)
    Bonne continuation! Isabelle

  3. Coucou Les voyageurs
    Vous abandonnez la nouvell-Zélande ? pour aller voir le beau ( hi hi , très moche ) président américain …..lolllllll…..je comprends plus rien …lolllll ….j’éspère que quand vous rentrerez en france on pourra ce voir vers chez moi il y a la « viarhôna » une piste qui va de la suisse a la méditérranée ……………J’attends la suite avec encore plus d’impatience …
    Bisous Lili

  4. Après la pluie le beau temps comme on dit parfois!Ici comme partout en France pas de condensation!
    Merci pour ces belles balades ..Au plaisir Bernard ..et bonnes vacances à toutes et à Tous

  5. Vive le soleil et la pluie ! Un peu des deux c’est super.
    Vous avez la pluie et les merveilleux paysages.
    Nous nous avons une tempête de soleil et ce soir fête de la musique.
    Tendresses
    Nanou

  6. Mais que buvais-tu donc Joël à Pahiatua pour faire une photo aussi floue ? Ah oui, du jus d’orange-limonade… ah ah ah. En tout cas c’était vraiment trop sympa de vous retrouver comme ça, presque par hasard, « au milieu de l’autre bout du monde »…, même si c’est la pire nuit que j’ai passée en Nouvelle Zélande, dans cette fameuse « chambre de luxe » pleine de courants d’air et de bruits bizarres et inquiétants. Vos prouesses sous la pluie sont impressionnantes. Malin l’article sur la pluie : juste à point pour vous faire plaindre un peu ? besoin d’un remontant ? Allez, le soleil revient bien vite, Bizz d’un pays chaud et trèèèès ensoleillé appelé Bretagne, Ann Mary

  7. Sympa de lire vos exploits ! Ça nous rafraîchit un peu car ici la canicule est bien installée ! Chaque matin c’est bis repetita 35 degrés !!
    Courage mes cyclos préférés, vous allez retrouver le soleil ! Merci de vos supers récits

  8. dans le MERCANTOUR et sa vallée des merveilles, le soleil était au RDV MAIS pas de canicule à plus de 2000m d’altitude. REFUGES ITALIENS sympathiques et beaucoup d’aninmaux , de fleurs… La neige nous a obligé à modifier notre trajet (souviens toi IRENE l an 2000)

    à mon retour j’ai plaisir à vous retrouver!!!!!!!!!!! je vais maintenant faire un tour avec EWEN SARZEAU PONTIVY
    en vélo bises MDO

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