De Pag à Krka

Résumé de l’épisode précédent : Aussitôt débarqués du ferry, nous nous attaquons à l’ascension de l’île de Pag (non, pas l’île de Pâques, ce sera pour beaucoup plus tard).

On va voir qu’en Croatie, ils ne font pas choses à moitié: aussi bien les côtes que les orages et la caillasse. Mais qu’est-ce que c’est bô !

Pag

Au cours de la montée, nous sommes surpris de voir une intense activité au sommet et finissons par comprendre qu’il s’agit du tournage d’un film. L’équipe de tournage n’étant hélas à priori pas là pour nous, elle présente toutefois à nos yeux un certain avantage : elle nous procure une distraction bienvenue au cours de cette montée interminable dans un décor exclusivement minéral. Il est plus facile de pédaler quand on a l’attention attirée sur autre chose que l’effort, et là on est servis avec un hélicoptère, une voiture bardée de caméras, des tas de gens qui s’activent, et même un acteur en smoking (Serait ce pour le prochain James Bond ?).

Après une dernière pente à 9% en guise de cerise sur le gâteau, nous cheminons sur le plateau et découvrons une multitude de murets de pierres délimitant des enclos pour faire paître les moutons ; la végétation est quasiment inexistante, les buissons sont rachitiques, seules quelques touffes d’herbe roussie émergent des cailloux, on se demande à quoi ressemblent ces moutons qui se nourrissent de pierres. Tout montre que le vent doit être terrible en hiver ici.

Il est 15 h quand on arrive affamés à la première ville depuis l’embarcadère, Navilja. Un cochon grillé qui tourne sur sa broche au bord de la route nous fait freiner en catastrophe, surtout qu’on en avait envie depuis la traversée de l’Istrie où il était fréquent d’en voir mais jamais au moment qui nous convenait.

Une fois repus, on choisit de prendre la petite route côtière plutôt que la principale, en fuyant la plage de Zrce (zeurtché), l’Ibiza locale. La route que nous prenons est très jolie mais le goudron cède vite la place à un merveilleux mélange cailloux-sable. Ils feraient mieux de garder le sable pour le mettre sur les plages, quant aux cailloux ils pourraient en exporter jusque sur Mars tellement il y en a ici.

Petit bivouac dans un hameau à Kaolan avec vue imprenable sur la côte d’en face, en bord de mer. Nous nous réfugions dans la tente à cause de l’orage et comme on a dévoré presque un cochon entier en plein milieu d’après midi, nous nous couchons sans manger, de toute manière on ne peut pas cuisiner dans la tente alors ça tombe bien.

Nous visitons au petit matin le petit port de Pag, la vieille ville est bien conservée, sous les porches des vieilles ruelles des anciennes vendent leurs dentelles, nous faisons nos courses et discutons avec un jeune marchand de miel, miam, miam, on craque alors qu’un pot de miel ça pèse son poids hein ! (clin d’oeil à Elsa et Ewan). 71 km au compteur aujourd’hui en ayant pris une petite route de campagne à partir de Jovici  très jolie en passant par les villages de Poliak et Bokanjac qui ne ressemblent en rien au décor côtier.

En arrivant à Zadar, l’ambiance est bien différente, il y a pléthore de touristes et un seul camping qui ne nous convainc guère ; nous partons â la recherche de l’autre mentionné par le GPS mais ne le trouverons jamais car il n’existe pas. On se retrouve donc à payer un prix abusif pour des prestations lamentables. Mais pour une fois on bénéficie de l’électricité sans avoir à essayer de truander, alors tant pis si le wi-fi est payant, on attendra d’être en ville pour se connecter, là au moins c’est gratuit. Et comme il y a beaucoup de vent, on ne peut pas se baigner, comme quoi ce camping est vraiment mal fichu…néanmoins nous avons des voisins allemands charmants qui nous laissent chaises et table avant d’aller se balader à vélos (électriques).

Le lendemain c’est samedi, certains diraient « Chic c’est le weekend », pas nous car ça ne change rien, même pour faire les courses car ici tout est ouvert tout le temps. Le parcours est plaisant le long de la côte, avec de jolis petits ports, des plages accessibles, des arbres pour nous ombrager,de petits étals de fruits et légumes.

Quand le tour du lac tombe à l’eau

Mais tout ceci est un peu trop idyllique, on va mettre un peu de piquant là dedans. Et ce sont, une fois de plus, David et Marie qui vont être à l’origine de ce changement de rythme puisqu’ils nous ont conseillé de faire le tour du lac Vransko Jezero, poussant le vice jusqu’à nous indiquer des lieux de bivouac possibles.
Confiants mais néanmoins prudents, nous filons à l’office du tourisme du coin pour demander une carte de ce circuit qui est sensé être cyclable. Grand bien nous en a pris, comme nous le verrons par la suite. Et nous avons de la chance car l’employée de l’office finit par nous dégoter la précieuse carte après nous avoir affirmé ne pas en avoir.
Au début tout va bien, nous sommes en fin de journée et la route nous semble un peu longue, mais la motivation est telle que nous menons bon train . C’est lorsque nous attaquons la partie « cyclable » que ça se corse, comme vous pouvez vous en douter. Malgré la lecture attentive de la carte, nous nous trompons de chemin mais un véhicule aussi improbable que providentiel venant en sens inverse nous permettra de rectifier l’erreur (David et Marie n’ayant pas réussi à obtenir la carte, ils se sont fourvoyés sur cette même fausse piste et ont ensuite bien galéré pour s’en sortir). Alors que nous imaginions un chemin longeant les berges du lac, nous voici sur une voie pierreuse en train de grimper péniblement sans jamais le voir, ce fichu lac. Ca ressemble un peu à la Parenzana, les tunnels et viaducs en moins. Au bout d’un certain temps, voire même d’un temps certain, on commence à trouver ça long, même si le paysage très vallonné ne manque pas d’attraits. Car on se demande où on va bien pouvoir bivouaquer, il n’y a que des buissons et de la caillasse, et le soleil est déjà bien bas.

Le premier observatoire, inapte au bivouac
Le premier observatoire, inapte au bivouac

C’est alors que le lac apparaît enfin à nos yeux et à notre grand soulagement, ceci pour deux raisons : Nous ne nous sommes pas égarés et ça va enfin arrêter de monter. Mais le plus beau reste à venir et ça ne va pas tarder, le lieu de bivouac possible dont nous ont parlé Marie et David est là, en bordure du chemin. Nous sommes ravis d’atteindre cet observatoire que nous attendions comme le Saint Graal. Et c’est vrai que c’est un emplacement merveilleux qui domine idéalement le lac, il y a même une table et deux bancs, on va être drôlement bien ici.

Même pas besoin de monter la tente, la paillote en paille nous protègera de la pluie éventuelle. C’est un spot de bivouac ***** (dans ce pays, on ne trouve pas d’hébergement au dessous de ***, même quand il très basique). Après un magnifique coucher de soleil, la lune ronde arrive à son tour pendant qu’au loin des éclairs de chaleur illuminent le ciel chargé de nuages sombres. Superbe !

On met nos matelas et duvets sur le plancher et on se couche avec la nuit à 21h30, comme les poules, en faisant bien attention de ne rien laisser tomber sur le sol qui puisse se glisser entre les lattes de bois et tomber dans le précipice au dessous de nous. Ce soir c’est toilette lingettes, on économise notre eau parce qu’il y aura demain encore autant , voire plus, de kilomètres pour retrouver la civilisation.
Mais cette situation paradisiaque ne va pas durer, sinon ce ne serait pas drôle : A cinq heures et demi (du matin, évidemment) l’orage éclate bruyamment, alors que nous avions déjà bien senti le vent forcir durant la nuit. Le problème ce que y’a pas de murs, c’est ouvert aux quatre vents c’est vraiment le cas de le dire. Les affaires du petit déjeuner sont prêtes sur la table et rien ne s’envole, heureusement. On ramasse hâtivement notre couchage et on s’habille en conséquence en attendant que ça passe . Après avoir déplacé la table au milieu de l’abri pour éviter les gouttes., voilatipas que le toit en paille se met à fuir. Re-déplacement de la table pour faire un peu de place, car on décide de monter la tente dans l’abri, c’est tout simplement épique, on accroche les haubans aux bords de la cabane (pas question de planter les sardines) et on se faufile comme on peut à l’intérieur. Le hic cest que ca dure, et qu’Irène commence à avoir froid, alors Joël, galant comme à l’accoutumée, sort pour aller chercher nos duvets au fond des sacoches (c’est ballot, on venait de les ranger). Ouf, cest mieux mais pas bien confortable, c’est dur le plancher !

Y'a juste la place pour la tente
Y’a juste la place pour la tente

Comme ça n’en finit pas  et qu’on s’ennuie un peu là dedans, on finit tant bien que mal à se rendormir en se réveillant quand le vent secoue la tente… frissons garantis ! Soudain, on entend un moteur, qui peut bien venir ici en voiture sur un chemin pareil qui monte et qui descend ? C’est le ranger… tout souriant qui nous demande de ranger la tente dès qu’il cesse de pleuvoir, bien sûr on ne demande pas mieux, mais ça va s’arrêter quand ? Il ne répond pas et sans va en rigolant.
On finit par plier les gaules vers 12h30 après avoir avalé quand même notre petit déjeuner, on avait les crocs. Et nous voilà repartis vers le prochain petit port, mais faudra encore ramer pas mal parce que les côtes ne se sont pas à plat ni les descentes non plus, cadeau en plus il nous faut traverser d’énormes flaques d’eau , Irène a trouvé le truc, elle ne freine plus avant de les aborder, au contraire, sinon elle se gamelle !

Sous les oliviers

Le bivouac du lendemain sera beaucoup plus calme, même si le lieu n’a pas été facile à trouver. Lassés de rouler sur une route à grande circulation ou fleurissent les panneaux qui nous disent qu’il y a 3000 sangliers ou 700 sangliers, on n’a pas toujours le choix, nous nous engouffrons dans un chemin pierreux entouré de murs de pierres, (pour se protéger des sangliers) lesquelles séparent des parcelles d’oliviers et de… pierres. C’est tellement minéral qu’on se demande comment ont bien pu se former ces tas de cailloux, on se croirait sur la lune mais avec des oliviers en plus. Mais comment va-t-on réussir à poser la tente là dedans ?

Eh bien en escaladant les tas de pierre, tout simplement. Oui, avec le barda et les vélos, c’est très commode comme vous pouvez l’imaginer (on a filmé la manip, vous verrez ça un jour si vous êtes sages).
Ce qui est ballot, c’est que si on avait fait 80 pas de plus on aurait pu accéder à un champ d’oliviers sans escalader quoi que ce soit, mais évidemment on ne le savait pas (si on l’avait su, on aurait vraiment été fadas de transbahuter toute notre fourbi comme ça).
Le seul avantage de ce décor, c’est qu’on n’a pas eu de mal à trouver une pierre pour enfoncer les sardines. L’inconvénient est qu’on en a tordu, des sardines, parce que, curieusement, ça ne rentre pas bien dans les cailloux.

Retrouvailles

Après avoir plutôt bien dormi et retrimballé notre matos par dessus les tas de pierre qui n’ont pas eu la bonne idée de se volatiliser durant la nuit, c’est reparti sur la grosse route jusqu’à Sibenik où nous avons rendez-vous avec David et Marie. Nous ne nous étions pas revus depuis Venise, une éternité… Mais on se suit ou se précède, selon les jours, d’ailleurs il y a deux nuits ils dormaient dans un champ d’oliviers et de cailloux tout près du nôtre (mais ils n’ont pas non plus trouvé celui qui était accessible sans grimper, gnark gnark).
Et devinez qui nous rejoint aussi ? Un orage, encore un ! On se dit que c’est normal qu’il pleuve puisqu’il y a quatre bretons réunis, néanmoins il faut s’abriter parce que ça tombe dru. Nous investissons donc le porche de la cathédrale Saint Jean pour y pique-niquer à la grande surprise des gens qui passent par là, mais avec la complicité de la guide qui nous propose de visiter l’édifice gratuitement. Les gouttières crachent tellement fort que c’en est idéal pour laver notre vaisselle, pour un peu on se mettrait à faire la lessive.

Quand enfin l’orage laisse la place au soleil on s’arrache de là et direction Skrabin où nous attendent, bien confortablement installés dans un petit appart, Viviane et Marc, nos amis Acignolais venus nous chouchouter pendant une semaine. Mais avant d’y arriver il nous faut nous extirper de Sibenik par la route qui monte… et une de plus ! Ce soir on trouvera de la place pour Marie et David, on poussera les murs afin qu’ils aient un toit sur la tête, on va faire du warmshower à notre façon.

A quelques kilomètres de notre arrivée on fait une étrange rencontre, devinez quoi ? Joël aperçoit au loin une paire de pieds qui pédalent en avant, pas possible un couché ici ! notre premier vélo couché croisé en Croatie et plus grande encore la surprise, et re devinez quoi ? eh bien c’est un AZUB si, si, un Azub jaune canari, Davor (puisque c’est ainsi qu’il se nomme) est même habillé en jaune, on verra plus tard qu’il adore vraiment cette couleur, téléphone portable, chaussures….

Vous vous doutez bien qu’il n’est pas possible de laisser passer une occasion pareille sans s’arrêter causer de quoi ???? de vélos…..c’est Marie et David qui rigolent eux assis sur des selles…..Davor est un puits d’informations sur l’itinéraire à suivre, il arrive de Zagreb et file à Trogir, il a encore 70 kilomètres à faire et il est 16h30, bon d’accord il est jeune, et en plus super léger en bagages, en fait il fait du 20 à l’heure, ça décoiffe d’autant plus que les côtes ce n’est pas de la rigolade.

Après avoir passé une bonne demie heure à causer et échanger nos mails et portables ont se promet de se retrouver à Trogir où Davor a une maison, il nous attend tous les 4 pour un big barbecue….ok on ira mais en attendant il y en a deux qui piaffent d’impatience en bas et qui nous attendent pour l’apéro….Viviane et Marc se demandent ce qu’on fait et nous aussi on a hâte de les retrouver….

On arrive sur les hauteurs de Srkadin et on découvre une jolie petite ville ville nichée dans le parc naturel de la Kerka, cette rivière du même nom qui se jette dans l’Adriatique, on en prend plein les mirettes, c’est tout simplement magnifique. on traine encore, au grand dam des amis, pour faire une séance de tournage vidéo en descente de lacets, c’est géant et youpi c’est les vacances pour une semaine sans vélo.

Les quatre cyclos bretons déboulent
Les quatre cyclos bretons déboulent

Après la joie des retrouvailles, Viviane et Marc nous apprennent que le propriétaire refuse que l’on héberge Marie et David, mince alors on va quand même pas les envoyer dans un camping alors que nous avons de la place dans notre petit séjour. Qu’à cela ne tienne, Joël prend sa plus belle voix et le convainc d’accepter (comme quoi le pouvoir de persuasion ne lui fait pas défaut). On se retrouve autour d’une bouteille offerte par nos logeurs, une énoooorme gamelle de spaghettis, légumes, sauce à notre façon (ça ne nous change guère de nos habitudes) et on passe une super soirée avec nos deux enfants d’adoption…
Ah vous n’étiez pas au courant ? Ben oui… en voilà deux qui nous ont choisis pour « parents de voyage », ce qui ne nous déplait nullement, vu que nous n’avons pas d’enfants en commun, nous voilà donc nouveaux parents avec l’avantage de ne pas avoir à les élever puisqu’ils pédalent déjà tous seuls. Marie et David va falloir qu’on se dégotte des dragées à l’occasion pour marquer le coup.

10 Comments

  1. J’ adore vous lire , il va falloir pensé ecrire un livre , car c’est vraiment l’aventure , vous avez pas le temps de vous ennuyés , et moi en vous lisant je passe un bon moment , il faut quand meme du courage et le moral pour faire ce voyage sinon vous seriez chez vous bien a l’abri …. je pense que j’ai pas finie de passée de bon moment a vous lire …. et maintenant que vous avez des enfants , il va falloir faire un bapteme ……. lol ……J’attends la suite avec impatience , apres votre repos bien merité , prenez votre temps …. Bisous Lili

  2. D’aventure en aventure,de train en train,de port en port,de bateau en bateau, de vélo en vélo,de découverte en découverte,de rencontre en rencontre,jamais encore,je vous le jure,je n’ai pu oublier vos corps…( pardon:vos récits passionnants et vos superbes photos ) ! Bonne chance à vous

  3. De supers paysages et cela donne envie d’y aller mais ce sera évidemment en camping-car. Les vacances commencent enfin ce soir et nous devrions partir demain en camping-car pour un petit périple, sûrement sud-ouest, Périgord et Auvergne si on a le temps. Cette année, les vacances seront raccourcies car je dois préparer mon départ sur Paris où je commence le 1er septembre.
    Nous allons donc essayer de profiter au maximum car les journées sont bien denses depuis quelques mois.
    Bon courage pour la suite et on a toujours autant de plaisir à vous lire.
    Bisous
    Philippe

  4. Irenix et Joelix en Croatix dévorant du cochonix grillé, ça ne vous rappelle rien? Ils avancent masqués mais tout y est:
    – Ils dorment dans des huttes en bois (belvédère du lac)
    – Et quand le ciel commence à leur tomber sur la tête, ils se réfugient sous une protection illusoire en forme de casque
    – ils savent se rassembler quand le milieu devient hostile…
    – Joëlix persuade sans effort (avant même donner des baffes) un propriétaire récalcitrant à laisser héberger leurs hôtes.
    – Et surtout les 3000 sangliers n’ont pas montré le bout de leur nez pendant leur passage…

    Si avec tout cela le reste de autochtones ne vous Croaent pas et prennent un « air miné » en voyant votre drapeau breton, il va falloir vous équiper en casque à ailettes (électrifiées si possible pour Irénix)

    Merci pour ce nouveau récit qui gagne en exotisme au fur et à mesure de votre avancée vers le sud et révèle l’âme profonde de notre Bretagne bien aimée au delà des frontières ( ah…!!!)
    …et pour les photos superbes!

  5. Eh ben, quels paysages magnifiques,c’est le paradis (à part les côtes ), la terre est belle!!!Huit jours « off », sans pédaler… c’est mérité, enfin, je pense!!!! Moi, cela me donne envie de partir (mais, boulot oblige, ce sera pour plus tard!!!!) Je suis d’accord avec LILLI pour le bookin, ils se vendrait très bien et vous feriez fortune. Bon repos et BIZZZZZZZZZZZZZ

  6. Ah génial! Que d’aventures! On vient de lire votre article et ça nous touche beaucoup! C’est vrai que nous avions un peu le coeur gros de vous quitter à Skradin! Nous sommes chanceux d’avoir croisés votre chemin et espérons vous retrouver prochainement sur la route! En attendant, on vous ouvre la route! Merci pour tout! Et à la revoyure « les vieux »! lolEt merci à Marc et Viviane d’avoir transporté le colis jusqu’à nous!!!

  7. On vous lit toujours avec autant de plaisir et Marie et David nous donnent régulièrement de vos nouvelles. C est vrai que de notre côté, on vous considérait déjà comme leur parents de voyage… Et ça nous ressure de savoir que vous n êtes jamais trop loin..promis on fera un « repas » de famille !! Quand votre périples sera boucle. En attendant bonne route et continuez à nous captiver . Amitiés. Jean et Guylaine (parents de Marie)

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