Des émeus, des baleines, des poules et Apollo

Ah la la, vous n’imaginez pas ce que c’est que d’alimenter un blog. Un travail harassant, des cadences infernales, de quoi faire regretter le temps où on allait au boulot.

Ceci pour vous présenter des émeus, des baleines, des poules, mais aussi des cacatoès, des kangourous qui sautent et d’autres qui sont tout plats, des moutons, des vaches, des chevaux, Apollo, un mec bourré, un autre bourru, des gens collants et enfin un bonus qui décoiffe


Exmouth, Émeus City.

Ils en sont fiers les Exmouthiens (?), car il faut toujours trouver quelque chose pour se singulariser, et c’est vrai que c’est amusant mais il n’y a pas tant d’émeus que ça en ville. Cependant, ceux qui se baladent ne passent pas inaperçus, d’autant plus quand ce sont les papas émeus avec leurs petits ; car madame émeu se contente se pondre son oeuf puis laisse monsieur couver et élever la nichée, belle mentalité !

Nous « délivrons » deux bébés qui sont passés de l’autre côté d’une clôture et essayent en vain de rejoindre papa en se lançant dans le grillage. Ils sont assaillis par des petits oiseaux les « wattle birds » qui les prennent pour cibles. N’écoutant que notre courage et au péril de se retrouver scalpés par ces assassins, nous nous lançons, avec l’aide d’une autre dame, dans un sauvetage de « babies émeus ».

La ville ne nous émeut pas plus que ça, même si elle présente quelques caractéristiques peu communes. Un quartier nouveau est destiné aux richous qui se font construire d’immenses maisons, toutes avec un ponton pour garer leur bateau au pied du terrain. Ce sont la plupart des retraités venant de Perth, ville plus au sud qui viennent chercher ici le calme et la chaleur de la région. Esprit critique direz vous ? Deviendrions nous jaloux finalement ?

Du coté commerces, la ville s’enorgueillit sur ses brochures d’avoir deux supermarchés. Ce qu’ils ne précisent pas est qu’il s’agit des deux mêmes enseignes qui se font face dans l’unique rue piétonne. Le pharmacien, quant à lui, est aussi photographe : Aurait-il eu du mal à choisir entre deux professions commençant par PH  et finissant par Y ?

Mais si on vient à Exmouth, c’est pour accéder au Cape Ranger National Park et là, par contre, c’est bien sauvage comme coin. Mais c’est très prisé aussi, en cette période de vacances scolaires il n’y a plus de place dans les campgrounds du parc, pour lesquels la réservation est obligatoire. A l’office du tourisme, c’est la course aux dernières places, il n’y en a plus pour cette nuit, et seulement deux pour la prochaine, on se dépêche de réserver pendant qu’un jeune couple allemand fait de même ; on comprendra plus tard pourquoi….

Cape Ranger National Park

Après être passés devant la « Plus Grande Structure De L’Hémisphère Sud » (En fait, un tas de pylônes supportant des câbles qui composent une antenne VLF construite dans les années 60 et qui a été à l’origine de la ville qui elle, n’a que 50 ans, (une jeunette quoi !) puis admiré le paysage depuis le phare de Vlamingh Head, on accède à notre emplacement de camping Kurragong dans les dunes près d’une magnifique plage. Vu l’absence de végétation par ici, c’est en plein soleil mais il y a fort heureusement un abri ombragé avec une table et des bancs, mais aussi des euros (variété de kangourous) qui ont investi les lieux et se débinent à grands bonds en nous voyant arriver.

Ces camping sont tout près des dunes, il n’y a que très peu de places, vu qu’ici on vous attribue des emplacements où on mettrait 3 tentes et 1 caravane chez nous ! Il n’y a pas de point d’eau, il faut être autonome de ce côté là ; nous avons pris « l’apéro » avec un groupe de campeurs, l’un d’entre eux a dit qu’il transportait 300 litres d’eau pour lui et sa famille (5 personnes) et qu’il reste ici 15 jours… Ça pose problème, ben il va chercher de l’eau à Exmouth 80 bornes A/R. Nous ne transportons que 80 litres dans nos jerricans mais c’est vrai que nous ne nous dessalons pas avec un seau entier quand on vient de se baigner. Par contre il y a des toilettes, ouf sauvés, on s’apprêtait déjà à faire un trou dans le sable… comme les chats. Nous sommes accueillis par des volonteers qui campent pendant 5 semaines à cet endroit, des amoureux de la mer, de la pêche et de la solitude. Ça tombe bien on n’est vraiment pas dérangés par la foule ici.

La barrière de corail Nigaloo Reff est très proche du rivage, il est possible d’y aller en kayak. Attention toutefois aux courants qui ont vite fait d’emporter les imprudents bien loin de leur destination.

Yardie Creek sans crocs

Une belle balade longe la rivière Yardie qui se jette dans la mer… quand elle peut. A marée basse, une langue de sable longeant le littoral empêche la rivière de s’écouler dans la mer sur 3 kilomètres et permet aux 4×4 de franchir la crique pour aller de l’autre coté. Il faut néanmoins faire attention à ne pas s’enliser car le sable en question est gorgé d’eau, on ne va pas se risquer à essayer car il faut énormément dégonfler les pneus pour que ça passe, et notre pompe à pieds ne fonctionne plus pour regonfler ensuite (du coup on se dégonfle !).

Nous allons rester deux nuits dans ce petit paradis bercés par le bruit des vagues pour s’endormir, ramasser des coquillages (chut c’est interdit), enfin Irène ramasse, Joël bulle… Nous apercevrons nos toutes premières baleines toutefois trop éloignées pour qu’on puisse les prendre en photo.
La route qui mène du phare de Vlaming à Yardie Creek fait environ 70 kilomètres, la vitesse est limitée à 80. Ici c’est le paradis des kangourous et des émeus et de toutes les bébêtes sauvages de la région, la wildlive. Pourtant Irène va compter, sur le retour pas moins de 86 cadavres de kangourous, depuis le plus sec au plus récent, une hécatombe ! Mais on se dit que si ça se reproduit comme les lapins alors y’a pas de soucis, on peut donc les shooter allègrement !!! Vous n’êtes pas d’accord ? (En fait ça ne reproduit pas du tout comme les lapins, qui ont d’ailleurs été introduits par les européens et sont rapidement devenus un véritable fléau, comme la plupart de ce qu’ils ont apporté).

Bon puisque c’est comme ça on va donc s’arrêter à tous les emplacements de camping indiqués sur le chemin du retour histoire de voir si le nôtre était le mieux ou pas, si les autres avaient de l’ombre ou pas, si l’accès à la plage était facile ou pas, bref on est satisfaits parce que notre campground était au final vachement bien, même s’il n’y avait pas  d’ombre parce que pas un arbre, même s’il fallait faire un bout de chemin dans les dunes pour accéder à la mer.

On finit par une baignade à Turquoise Bay dont l’accès est vraiment facile, l’eau est d’une limpidité incroyable, les familles y sont nombreuses. Nous nous étonnons de l’agilité des petits enfants très à l’aise déjà sur leur planche surfant avec les vagues. Ici on se se baigne que rarement en maillot parce qu’on se protège des rayons du soleil par des vêtements anti UV pour le haut du corps et des shorts longs pour les hommes ;  on fait un peu tâche avec nos maillots à l’européenne et notre bronzage à la gomme.

Douche en douce

Puisqu’on repasse par Exmouth, on en profite pour prendre discrètement et en douce une vraie douche en repassant au camping RAC  (ça commence à sentir le kangourou négligé) et utiliser le wi-fi, en demandant carrément à l’accueil le code. Comme nous étions là 2 jours plus tôt personne ne nous a demandé notre numéro d’emplacement… ça s’appelle resquiller sur le prix de la douche, internet étant gratuit pour le clients !  Shampouinés et douchés on file dans un endroit autrement plus sympa que ces grands campings pleins d’énormes caravanes et forcément « anonymes ».

Bullara Station

On va bien se plaire dans cette grande station où l’ambiance est très chaleureuse. On a de la chance, c’est le moment du rassemblement des troupeaux (3 500 vaches, c’est une petite ferme) qui dure un mois et mobilise une quinzaine de personnes qui utilisent des quads, motos, chevaux et l’hélico pour les deux ou trois premiers jours de rassemblement.

Nous sommes accueillis par Mick, pas vraiment souriant qui nous indique où l’on peut piquer la tente, on choisira un autre endroit près de l’enclos aux chevaux vu qu’il y a de l’espace et de la verdure (peut-être voulait-il nous avoir à l’oeil ?)
En soirée, jolie balade le long du chemin balisé par des bouteilles de bière (vides), et superbe ciel aux couleurs comme on n’en a pas en Bretagne. Ou alors pas souvent. En fait non, on n’a jamais ça chez nous, désolés.

Le lendemain, réveil par les vols de cacatoès, c’est sacrément bruyant ces emplumés là. On s’en remet en allant déguster scones, thé et chocolat chaud à la homestead, un régal.

En plus des équipements du campground qui sont à la fois rustiques et efficaces (Eau chaude au feu de bois), les animaux domestiques sont bien sympas (ça change des chiens et chats « à sa mémère ») :

Les animaux d’élevage n’ont pas l’air trop malheureux non plus, il vaut visiblement mieux vivre ici qu’en Inde.

Le bourré, le bourru et les autres

A part Jeff qui est complètement bourré et un peu lourd, Mick qui est bourru, les autres sont tous bien agréables et sympa, notamment les backpackers Guillaume et Julia auxquels on apprend le bush rami, Deby avec sa fille Neve, John, Greg et toute l’équipe, on se retrouve le soir pour boire un pot et grignoter.

Tout le monde apprécie le damper de John (pain cuit dans une marmite), qui passe huit mois de l’année ici (John, pas le pain) et est très serviable. C’est grâce à lui qu’on va assister au rassemblement, ou plutôt au triage des bestiaux. Avec toutefois un peu de déception, car on avait compris qu’on irait voir les cavaliers en action, mais c’était trop tard, il ne restait que des transports de vaches par le camion de Greg, c’est moins fun.

Après une longue, très longue piste sableuse privée qui ne quitte jamais les limites de la station, on découvre le golfe de Gales Bay. C’est pour le moins sauvage, les échassiers et pélicans sont légion. Et les émeus et kangourous gambadent allègrement dans le bush, c’est toujours drôle de les voir cavaler et bondir dès qu’on s’approche d’eux.

Et comme dans toute station qui se respecte, il y a le coin où sont stockés les vieilles bagnoles et camions, au début ça sert de stock de pièces détachées, puis ça rouille tranquillement.

Carnarvon

Cette ville côtière est un peu bizarre. Sa principale curiosité est une très longue digue (One mile Jetty) qui date de l’époque où le port était très actif, la voie ferrée servant principalement à acheminer les moutons qui étaient embarqués vivants pour aller se faire boulotter ailleurs. Aujourd’hui il n’y a plus que des rails tordus sur lesquels roule parfois un « traine couillons », ces petits trains touristiques bruyants qui font la joie des enfants ainsi que des adultes qui ne savent pas marcher. Ça devait être plus drôle à l’époque du « tram à voiles », surtout qu’on se demande comment il faisait pour tirer des bords en cas de vents contraires, ce qui arrivait inévitablement à l’aller ou au retour…

Tout ceci est un peu beaucoup à l’abandon, il n’y a plus d’activité portuaire, par contre la région produit curieusement des fruits et des légumes, alors que tout autour c’est le désert. Merci la Gascoyne River qui est en apparence à sec, mais il y a de l’eau qui coule en dessous, les Carnavoniens (?) pompent allègrement dedans.

Bio

Une visite de la ferme bio où les fruits et légumes sont autrement plus attrayants que les horreurs formatées des supermarchés, ça fait du bien. Dommage qu’on ne puisse faire des stocks. Les poules sont bien nourries et logées, elles ne se plaignent pas d’ailleurs. Les backpackers sont bien traités aussi, de petits jeunes de Bordeaux sont ravis de travailler dans cette ferme bio.

Déportation

Au large se trouvent les îles Berrier et Dorre où étaient isolés les aborigènes suspectés d’être porteurs de maladies comme la lèpre, la tuberculose ou des maladies vénériennes, lesquelles ont d’ailleurs été apportées par les européens, bonjour le cadeau ! Ces lieux étaient de véritables mouroirs, environ 700 personnes sont mortes sur ces îles, chiffre douteux possibles vus à la baisse car les archives de l’hôpital, comme par hasard, ont été mal conservées. Encore un épisode peu glorieux de la colonisation.

Le lapin du pain

C’est curieux de voir des bâtiments en pierre, ça change de la tôle ondulée, ainsi que de trouver un boulanger qui n’aura pas de pain avant lundi, alors que nous sommes vendredi ! En fait, comme partout, le type n’est pas plus boulanger que nous ne sommes cosmonautes, il se contente d’enfourner des produits surgelés et il n’a pas été livré; de toute façon, vu la piètre qualité de leur pain, on ne perd pas grand chose.

Apollo

Il y aussi un musée de l’astronomie, et ça on n’en trouve pas partout, c’est même le premier qu’on voit. Ceci parce qu’il y avait une importante station de la NASA en charge du suivi des missions Apollo. C’est intéressant de se remémorer le lancement des fusées depuis Apollo 6 et les suivantes, le matériel électronique parait incroyablement ringard. Quelle prouesse pour l’époque : « Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité », c’était bien vrai !

Ça ne les empêche pas de bien aimer aussi les antiquités :

Dans la famille Motte je voudrais…

Une fois de plus, on va rencontrer la famille Motte et ce ne sera pas près de s’arrêter puisque ça va durer jusqu’à Perth. La première rencontre fut fortuite, d’ailleurs on ne savait même pas qu’on s’était rencontrés, c’était à Edith Falls, nous nous étions simplement croisés sur un chemin de randonnée. Mais nos vélos n’étaient pas passés inaperçus, c’est pourquoi lorsque Aymeric et Julie les ont revus sur le parking de Manning Gorge plus d’un mois plus tard, ils se sont dit « Tiens, les bretons sont là ! ». Bien que non bretons eux-mêmes (nul n’est parfait), ils sont néanmoins français et habitent Sydney depuis douze ans ; leurs trois filles sont nées en Australie mais sont parfaitement bilingues et bien heureuses (et chanceuses) de faire un voyage en famille durant sept mois.

La mère :

Julie. Entre nous nous l’appelons « la brolga », grue sacrée des aborigènes du nord du Kimberley. En effet Julie est une belle femme brune au cou gracieux, longues jambes (comme les pattes de l’oiseau) un corps svelte et élancé, de longs bras. Bref, vous aurez deviné qu’elle ne passe pas inaperçue et quand elle se balade en maillot 2 pièces (photos censurées à la demande du mari !) alors là… Elle est âgée de 37 ans et fait plus jeune, la veinarde, se dit Irène. Elle a laissé son métier de tapissière en stand by pour se consacrer aux enfants le temps que ça grandisse. Elle parle l’anglais avec l’accent des australiens, pas besoin du chewing gum,  et s’applique à le maitriser (l’accent, pas le chewing gum) ! Un caractère bien trempé, elle se fait respecter de sa tribu et ça tourne bien rond autour de leur « 4X4 », patiente mais ferme avec ses loulouttes, c’est elle qui assure les devoirs de longues vacances. Elle fait des crêpes digne d’une parfaite bretonne, elle a réussi a dégotter de la farine de sarrasin, elle … hein Irène !!!

Le père :

Aymeric, avec un C, précise-t-il. Beau mec de 38 ans, pas plus grand que sa femme, mince, chevelure rouquine. Nous l’avons connu cheveux très courts et imberbe, puis quelques semaines plus tard, cheveux bouclés avec une barbe ; il avait du perdre son rasoir celui là aussi. « Des yeux clairs à s’y noyer », dit Irène, toujours souriant, calme et pondéré. Coté boulot, il est développeur de sites internet et se fait remplacer auprès de ses clients par un de ses collègues et amis le temps de son absence. Il porte un élégant  chapeau Akubra qui lui va très bien et le rend irrésistible. Amateur de photos, il mitraille pas mal, ses clichés sont sympas tout plein ; c’est comme ça que nous avons eu la surprise d’un cliché de notre tente éclairée la nuit (mais non il ne nous espionnait pas) ! Il a même refilé à Joël des clichés de baleines que ce dernier a « stupidement » perdu l’hors de l’importation sur le Mac ! Sympa Aymeric, heureusement que tu étais là, tu nous sauves la mise. Il cuisine de temps en temps, notamment du poisson cru au citron, euh comment dire…? qui n’a pas eu le succès estompé de sa tribu. Patient lui aussi avec sa marmaille, à la fois éducateur, joueur et papa poule.
Ces deux là n’ont pas la recette pour fabriquer des garçons, vous le savez déjà se sont 3 filles qui les occupent !

La fille ainée :

Joséphine, jolie minette âgée de 9 ans le 20 novembre, blondinette, mince comme un fil, agile comme un kangourou ; on peut vous assurer qu’elle coure très vite….rieuse et parfois réservée et sérieuse. Elle aime s’isoler dans la voiture pour lire ; faut dire aussi qu’avec ses 2 soeurs ça n’est pas toujours de tout repos. C’est agréable de discuter avec elle de tout et de rien. Elle tient son livre de route jour par jour avec dessins et commentaires sur les rencontres et lieux qu’elle a aimé. La particularité quand même, c’est qu’elle le fait en anglais et en français…Julie veille au grain. Elle a découvert la recette de la pâte à crêpes façon Irène en y mettant justement les mains à la pâte !

La fille cadette :

Chloé : Joli petit minois elle aussi, blondinette, fine, les cheveux un peu plus longs que Joséphine, elle vient de fêter ses 7 ans. C’est celle des trois qui a le caractère le plus réservé, à notre avis, peut-être un peu timide ? quoique…elle est capable de courir comme une gazelle derrière son ainée avec l’intention lui fiche une trempe, et si les parents n’avaient pas mis le holà et stoppé la course poursuite, il y aurait eu des étincelles. Donc un caractère finalement affirmé sous un regard coquin, ne lui cherchez pas des noises, vous risquez d’être surpris. Collectionneuse de coquillages, elle a fait des échanges avec Irène. Elle est venue nous inviter à sa soirée d’anniversaire quand nous étions à Red Bluff, nous avons ramassé des clams  pour l’apéro à cette occasion (qu’Aymeric à fait cramé l’animal…personne n’en voulait plus de ses clames) !  Chloé elle aussi tient son journal en anglais et en français, elle nous en a fait la lecture de quelques pages, bien écrit demoiselle et jolis dessins, un bon coup de patte !

Joséphine et Chloé nous ont étonnés lors d’une soirée au camping de Broome, elles ont une voix, oui, elles chantent et très bien même. Dans leur répertoire une chanson militaire dont nous ne connaissons que le refrain, on vous le donne en mille, beaucoup d’entre vous seraient incapables de la chanter correctement sans note, et surtout les couplets : il s’agit de « la Madelon » !!! ….à vos textes, bande de cancres …Chloé et Joséphine chantent juste, elles !

La benjamine :

Zélie : petite crevette blonde comme ses deux soeurs (brune et roux ça donne des blondes), elle a les yeux bleus clairs et n’est pas encore bien grande du haut de ses 4 ans et demie (5 en avril prochain). Très indépendante, elle est capable de partir seule avec sa charrette à roulettes ramasser des coquillages à l’autre bout de la plage jusqu’à devenir un point minuscule…., reviens Zélie !!! mais ou donc sont les parents, à faire la sieste ? Cette gamine a un bagout pas possible, s’intéressant à tout, même aux moteurs de voitures….elle demande à Joël lors de notre seconde rencontre « ta voiture c’est un diesel  » ? Elle a un vocabulaire pas possible pour son âge. Néanmoins elle donne du fil à retordre à ses parents quand elle n’est pas d’accord avec le menu, et le fait savoir. Ses larmes nous attendrissent, sauf ses parents qui l’incitent bien sur à finir son assiette de légumes, non mais,  c’est qu’elle ne voudrait manger que des pâtes, du fromage, du beurre, des gâteaux, des gros hamburgers, des trucs qui ont du goût quoi….!!!

Ces cinq là voyagent en 4X4 avec une remorque qui se déplie pour faire une grande tente avec 6 places. Nous ça nous étonne comment ils arrivent à replier tout leur barda dans un espace aussi compact. On dirait une maison de poupée, une place pour chaque chose et chaque chose à sa place, et tout rentre. Les trois filles de Julie et Aymeric sont très à l’aise avec les enfants et les adultes qu’elles rencontrent ; aussitôt installés les voilà qui gambadent sur les terrains curieuses de découvrir ceux et celles qui sont sur les emplacements voisins, surtout quand il y a d’autres enfants avec qui jouer. Si vous les rencontrez n’hésitez pas à les embaucher (pas les parents, les filles) pour faire vos lits, elles adorent ça et le font très bien, pyjamas et duvets bien pliés, comme à l’hôtel !

Vous l’avez compris, nous les avons adoptés et inversement ; d’ailleurs certains campeurs pensaient que nous étions les parents… encore des enfants de voyage… comme Marie et David… .comme si nous n’en avions pas déjà assez comme ça à nous deux : 6 chez Joël, 2 chez Irène…. c’est bien connu que les voyageurs forment une grande famille.


Bonus

Cette fois-ci vous avez droit à un super bonus, bande de veinards. Y’en aura pas des comme ça à chaque article, alors savourez sans modération.

7 Comments

  1. Le rêve Australien continu …super !
    Super ces contrastes entre le monde « rouillé » et le monde vers le « modernisme »
    Quelle chance de voyager en « famille « dans cet océan désertique!!ou presque !!!!!!!
    Cordialement
    Bernard

  2. Toujours aussi superbes les photos , vous me faites rêver et y en a besoin en ce moment
    Encore merci pour ces voyages
    PS tout se passe à peu prés bien , mais vivement que ça se termine
    Bisous à vous deux
    Bernard et Christine

  3. Vous êtes en plein dans l’actualité avec cette article car un français est parti rejoindre la station internationale. Avez- vous participé au lancement?

  4. Concernant le bonus: me semble que les zouaves sont de sortie et surtout peu vêtus !!! Le 🌞 australien vous aurait ‘il tapé sur la tête ??? Attention aux brûlures !!!

  5. Super le bonus : Joël devra surveiller son bronzage et la belle robe bleu d’ Irène un peu trop classe pour le paysage. Excusez pour la critique. Mais c’est toujours aussi « exotique », magnifique votre « petit » voyage australien, continuez de me faire rêver et voyager.

    Mamie Nicole.

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