Les pas sages à niveaux de Guanajuato

Grosse surprise avec Guanajuato, une ville comme on n’en a jamais vue ni même imaginée. Où on voit que les bâtisseurs du passé maitrisaient parfaitement la 3D et savaient jouer sur plusieurs niveaux.
Le Mexique n’en finit pas de nous surprendre et nous enchanter, plus on prend le temps et plus on l’apprécie.


San Francisco

Pas de maison bleue accrochée à la colline, pas de collines du tout d’ailleurs, ce San Francisco là est en pleine cambrousse mais c’est néanmoins une ville où nous allons faire étape.

Pour y arriver nous suivons encore une fois une route assez peu fréquentée qui traverse des zones de cultures, ce qui nous donne l’occasion de croiser mules et ânes, avec ou sans bonhomme dessus. C’est là qu’on voit lequel est le plus chargé, avec pour différence essentielle que l’âne avance tout seul alors que le vélo…

SFR, ou San Francisco del Rincòn (Saint Francis du Coin…) n’est pas une ville exceptionnelle, on n’y passera qu’une nuit avant de filer le lendemain vers une destination autrement plus tentante, une ville incroyable :

Guanajuato

Le car n’allant pas jusqu’à Guanajuato, il nous dépose une trentaine de kilomètres avant, à Silao. De là on va pouvoir approcher la ville progressivement par une petite route sinueuse qui a toutefois l’inconvénient de bien grimper, c’est assez laborieux et nous sommes bien fatigués quand en milieu d’après midi on arrive sur les hauteurs de la ville. Et nous sommes encore loin d’imaginer la surprise de taille qu’elle nous réserve.

Ses maisons colorées empilées les unes sur les autres sont accrochées aux collines et descendent dans une vallée, nous ne voyons pas d’où nous sommes le coeur de la ville tout en bas, alors on y va pour la descente, plongeon pour redescendre à une altitude de 2 000 mètres.

Les tunnels

Gloups, voilà un premier tunnel, seulement 250 m, ça devrait faire, il monte moyennement sur une surface pavée, les voitures nous doublent doucement, on s’en sort. Nous voilà dans la proche banlieue en train de contourner une butte avec de nouveau un autre tunnel qui se présente à nous avec sa grande bouche noire ! Une chance il est a sens unique, comme le précédent et celui là descend légèrement et a l’avantage d’être tout droit, on aperçoit l’autre extrémité, ça rassure Irène.

Encore quelques coups de pédales en voilà un autre, pas le choix il faut y aller. Heu …c’est Irène qui fait la tronche, Joël lui, file droit dans ses bottes si on peut dire, passant à côté des voitures sans crainte. Irène a la tremblotte, aucune indication de distance à l’entrée, on entre sous la ville cette fois. Il fait noir, l’éclairage existe bien mais un peu faiblard. Les phares des voitures sont un plus. On suit le flot jusqu’à ce qu’on tombe sur un croisement en plein tunnel avec un stop. Les voitures qui arrivent de notre gauche nous laissent passer, les conducteurs semblent étonnés d’y trouver deux cyclistes la dessous !

L’eau coule du plafond, on se fait rincer au passage, et c’est bien contents qu’on retrouve la lumière du jour et pouvons respirer de nouveau confortablement, l’aération là dedans n’est pas très efficace les pots d’échappements nous ont bien gâté ! Mais que font les voitures stationnées dans le tunnel ? Et les piétons d’où est-ce qu’ils viennent ? où vont-ils ?

Cette ville est en effet construite sur deux niveaux, les rues en surface et celles sous terre, tout ceci communique de partout avec des entrées pour les voitures mais aussi pour les piétons, il y a d’ailleurs des arrêts de bus dans certains tunnels, ainsi que des intersections avec parfois des feux !

Autrefois la rivière Guanajuato courrait sous la ville et inondait fréquemment les rues, surtout pendant la saison des pluies. Au milieu du XXe siècle, des ingénieurs construisirent un barrage pour dévier les eaux de la rivière dans des grottes souterraines et pallier ainsi aux inondations. Aujourd'hui, ce réseau de tunnels souterrains a été transformé en voies facilitant la circulation routière de la ville. C'est une découverte intéressante et assez fantastique que de se promener sous terre et de se retrouver au détour d'une voute sous les fondations des maisons colorées ou sous les ponts de la ville.Un phénomène qui trouve son paroxysme à la Boca del Infierno (la bouche de l'enfer) qui plonge à 600 mètres sous terre.

Il est difficile de conduire dans le centre historique tellement les rues sont étroites, beaucoup de rues étant si pentues et étroites qu’elles ne peuvent être que parcourues qu’à pieds : une ville qui demande une bonne condition physique à ses habitants et visiteurs.
C’est la raison pour laquelle les automobilistes utilisent le réseau souterrain, qui permet en général une circulation fluide et de rencontrer tellement peu de voitures, la haut à la surface.

Emportés par la foule

A la sortie du dernier tunnel urbain, nous sommes assaillis par des coups de sifflets d’un agent de la circulation, ça bouchonne, allez dégagez ! Les taxis déchargent leurs clients juste à la sortie.

Ça y est nous y voila enfin en plein coeur historique. On pose pieds à terre, impossible de circuler à vélo, trop de monde c’est la foule des grands jours, on se croirait au Mont Saint Michel en août, ne manque que la mère Poulard : Nous avons eu la bonne idée d’arriver en plein festival international Cerventino, avec l’Inde en invité d’honneur. Des artistes du monde entier sont ici pour la musique, le chant, la danse. Le public du monde entier aussi, si on en juge les visages croisés.

Bon sang, nous n’avons pas de logement, avec cette foule ca va être problématique, tout doit être complet ! Un premier hôtel trop cher, un second et un troisième, c’est plein. On pousse les vélos comme on peut sans écorner personne. On grimpe les ruelles pavées et les placettes. A un moment, avant de grimper encore plus, Joël s’en va voir un hôtel pendant qu’Irène reste avec les vélos en bas de la rue. Il revient tout sourire, on a une chambre pour une nuit, sauvés ! C’est à deux qu’on pousse chaque vélo tellement c’est pentu.

Une fois les sacoches montées dans la chambre, on apprend que nous ne pouvons pas laisser nos vélos devant l’entrée près des marches car « c’est une place publique » ; Aïe en effet la petite porte d’à côté est une entrée privée. C’est Manuel, un gentil jeune homme qui va venir nous conduire jusqu’à un lieu en sécurité pour nos biclous. Mais il va nous falloir les pousser par des ruelles pavées archi pentues, impossible à monter à vélo. On se demande dailleurs comment on va les redescendre demain matin ! En plus d’être pentues elles sont étroites, sinueuses et fort heureusement en sens unique. Quand une voiture descend on se colle au mur ou sous un porche. Conduire dans ces ruelles relève du défi !
Nos vélos à l’abri derrière un portail, on redescend en freinant des quatre fers. Manuel nous conseille de prendre une autre ruelle moins pentue demain matin en faisant le tour du quartier, ca ne nous rassure pas pour autant.

Le festival

Le festival Cerventino est le plus important festival des arts et de la musique du Mexique, il est financé par le gouvernement. Ce doit être quelque chose de très prisé si on en croit à la fois la foule et la difficulté à trouver un spectacle, c’est bien simple tout est complet et en dehors des spectacles « off » et les artistes de rue, nous ne verrons aucun concert. Tant pis, il y a tellement à voir en parcourant les ruelles de cette perle du Mexique colonial, Il s’y passe toujours quelque chose, les artistes se produisent entourés de spectateurs enthousiastes ; une ville carrément joyeuse !

La crêperie éphémère

Incroyable, quand nous passons sous les grands arbres de la place de l’union nous sommes étonnés de sentir une odeur vraiment typique de notre Bretagne. J’en devine qui rigolent : ca sent le lisier !? Que nenni non point les amis, c’est une odeur vraiment flatteuse qui ravive nos papilles immédiatement, qui nous fait tourner la tête et flairer comme des toutous jusqu’à nous conduire à la porte d’une belle entrée.

Nous avons flairé tout simplement l’odeur de la galette de sarrasin en train de cuire, on ne peut pas se tromper, c’est bien la cuisson de vraies galettes qui laisse s’échapper ces effluves reconnaissables à des kilomètres à la ronde pour nous pauvres bretons privés de ce délicieux met depuis des mois. Ca y est nous sommes arrivés au paradis : Alleluia !

Qui sont donc ces bienfaiteurs de l’humanité pour nous en manque de sarrasin, ici au milieu des montagnes mexicaines ? Un français bien évidemment, c’est Florent originaire de Champigny venu retrouver ici son amoureuse mexicaine Otilla. Ils ont ouvert le temps du festival un stand de galettes et ça marche ! Dommage qu’ils n’aient qu’une bilic mais les mexicains sont patients. Pour déguster des produits francais on est capable de faire des heures de queue !!! Florent a ramené dans ses bagages des kilos de farine de blé noir et de l’emmental. Il a même fait un assemblage de cidres mexicains pour que ça ressemble au notre (bon là c’est une gageure !) Bravo à toi l’ami c’est une géniale idée que tu as eue là. Nous allons nous jetter sur une complète : pour les ignares en la matière, se dit complète une galette garnie d’emmental, de jambon et d’un oeuf. Un pur bonheur, on en pleurerai tellement c’est bon ! Et des saussices ? Y’a pas de saussices bien de chez nous pour mettre dans la galette ? Deux cyclomigrateurs en manque de galettes-saucisses, on délire… Une ne nous suffit pas, on en avale une autre au caramel au beurre salé fait avec amour par Florent et Otilla, divin !

Évidemment on sympathise vite fait et on se retrouve devant un petit déjeuner le lendemain matin. Nous logeons juste en face de chez eux, c’est le top du top. On fait davantage connaissance avec la promesse de se revoir en France. Irène, qui meurt d’envie d’aller en tourner une va se retrouver derrière la tuile afin de montrer qu’elle n’a pas perdu la main, c’est comme le vélo ca ne s’oublie pas, va fait partie de notre patrimoine génétique !!!

Luxe et opulence

Même quand le festival est terminé, la place Jardin de la Union est très animée, particulièrement le soir avec des guides en costumes et les inévitables Mariachis qui sont si nombreux que les chants et musiques s’entremêlent, provoquant un sacré brouhaha.

Comme notre premier hôtel ne pouvait nous héberger qu’une seule nuit, nous nous sommes mis en quête d’un autre et ça ressemblait à « Mission impossible », d’ailleurs d’autres couples de voyageurs rencontrés étaient dans la même galère, tout était plein ; finalement on décroche une chambre dans un magnifique établissement qui donne sur le Jardin de la Union, le prix est au niveau du reste, on s’embourgeoise allègrement, ce qui n’est pas très compatible avec nos gilets jaunes…

Rues, ruelles et venelles

Nous allons passer trois jours à découvrir la ville aux murs de couleurs vives, à arpenter les rues à flanc de colline et les ruelles pavées qui débouchent sur des placettes ombragées, havres de paix propices à l’observation et à la farniente !

L’animation la plus débridée côtoie la tranquillité, ce qui rend cette ville très agréable à parcourir.

Les Espagnols s’intéressèrent à la région de très près lorsqu’ils découvrirent que la zone était truffée de mines d’or et d’argent. Ils décidèrent alors de fonder une ville dans ces terres hostiles pour pouvoir lancer l’exploitation des mines. C’est grâce à l’exploitation de ces mines que la ville connu un véritable essor en faisant d’elle, une des villes les plus riches du pays durant le XVIIIème siècle. Aujourd’hui la ville est principalement connue pour son université, ses écoles et centres de recherche en tout genre et son image de ville artistique attirent chaque année des centaines d’étudiants venus du monde entier pour profiter de la vie locale agréable et s’initier à des techniques artistiques pointues.

Parmi ces venelles, on ne peut pas manquer el Callejón del Beso (la Rue du Baiser). Seuls 68 centimètres séparent les maisons de part et d’autre de la plus étroite rue de Guanajuato. On peut donc s’embrasser d’un balcon à l’autre ! La légende conte que la jeune Carmen, fille unique d’un riche commerçant s’éprit d’un modeste minier. Pour vivre cet amour interdit, ce dernier dépensa toutes ses économies et acheta la maison d’en-face. Les amoureux ne purent cependant échanger qu’un seul baiser car le père de Carmen les surprit… Fou de rage, il tua sa fille !

Du coté couleurs, les Mexicains sont champions, aussi bien pour leurs constructions que les vêtements et accessoires. Ni uniformité ni morosité, c’est vivant et chatoyant.

La bouffe de rue

Ici comme dans les autres villes mexicaines, la cuisine de rue est reine ; partout sur les trottoirs et places s’activent les cuisiniers et vendeurs, les senteurs se succèdent, c’est un plaisir pour les sens. Le problème de l’eau potable est omniprésent, les livreurs de bonbonnes travaillent dans des conditions parfois difficiles avec leurs changements pour alimenter toute la ville. L’eau du robinet n’est pas buvable, même ici en montagne, tous les établissements alimentaires reçoivent leurs bonbonnes d’eau et franchement ça nous dépasse.

Il y a une multitude de stands où chacun a quelque chose à vendre, que ce soient quelques légumes ou un assortiment de plats en train de mitonner, et les clients sont nombreux, c’est une économie informelle et efficace, loin de nos modes de vie aseptisés et réglementés.

Pipila

Il ne s’agit pas de baños (toilettes publiques) mais d’une grande colline qui surplombe la ville, un endroit incontournable. C’est tellement chouette que nous y sommes allés deux fois, de jour puis de nuit ! De là on a un point de vue panoramique époustouflant de la ville dans son ensemble.

Sur le parvis, une gigantesque statue en souvenir de Juan José de los Reyes Martínez Amaro, ancien mineur, héros de la guerre d’Indépendance du Mexique. L’histoire raconte que par un acte de bravoure extrême, il parvint à bruler la porte du fort Alhondiga (forteresse et prison de Guanajuato) et permis la conquête de la ville par les révolutionnaires.

Baroque en stock

Fondée au début du 16e siècle par les colons espagnols, Guanajuato devint au 18e siècle la capitale mondiale de l’extraction de minerai d’argent (et pas mal d’or aussi). En témoigne la profusion de bâtiments baroques et néoclassiques dont l’architecture influença de nombreuses autres villes du centre du Mexique.

Mais les mines ne transformèrent pas seulement le sol et les rues de la ville, elle firent sa prospérité. Guanajuato a  longtemps été la ville la plus riche du Mexique colonial.

La ville de Guanajuato regorge de légendes et de mythes, qui datent pour la plupart du XVIe siècle, telles que les légendes de La Llorona (« la pleureuse », célèbre fantôme de la culture populaire mexicaine que l’on peut entendre pleurer dans certains lieux les nuits de pleine lune), d’El Truco (silhouette qui apparaît la nuit dans la rue du même nom) et la célèbre ruelle du baiser, el Callejón del Beso. Partager ces mythes locaux fait partie de la tradition de la callejoneada, une sorte de « sérénade à pied » lors de laquelle des musiciens de la ville revêtent des costumes traditionnels du XVIIe siècle et parcourent les ruelles pavées étroites du Guanajuato colonial en jouant de la musique, chantant des airs populaires et racontant des légendes locales.

El Teatro Juarez

Une fois les festivaliers partis, on peut visiter le magnifique théâtre Juarez qui domine fièrement le Jardin de la Union. 

Dommage que l’on n’ait pu assister à une représentation, néanmoins c’est un plaisir de découvrir ce magnifique établissement à la splendeur un peu vieillotte mais néanmoins bien conservée.

Les momies

Outre une multitude d’attraits de Guanajuato, il en est un que nous ne devons pas manquer de visiter. C’est le musée des momies, le plus grand musée de momies naturelles au monde sans intervention humaine. Allons voir ça.
Pour la première fois depuis que nous sommes au mexique nous bénéficions d’une réduction seniors : 25 pesos au lieu de 80, alors que nous n’avons rien demandé.
Le musée se situe à proximité d’un cimetière séparé par un mur mitoyen. Quand nous arrivons dans la première salle nous sommes vraiment étonnés de voir dans des vitrines ces momies debout, vêtues de leurs vêtements et certaines de leurs chaussures. Rien à voir avec les momies égyptiennes enrubannées, ici nous sommes face à de véritables cadavres dessechés, c’est assez effroyable. N’oublions pas que les mexicains ont une autre relation à la mort que nous autres.

Pourquoi ces momies sont elles ainsi, si épouvantables ?
La soixantaine de corps qui sont ici ont été exhumés entre 1865 et 1958. A l’époque la ville levait un impot auprès des familles des défunts. Au bout de 6 ou 8 ans les défunts des familles qui ne pouvaient pas payer se retrouvaient exhumés et empilés dans un ossuaire. Sur 90% des restes exhumés seulement 2% des corps s’étaient naturellement momifiés. Les momies ont été stockées dans un local proche du cimetière au cas ou des familles viendraient les reconnaitre et payer l’impôt.

Au debut des années 1900 elles ont commencé à attirer des curieux et les fossoyeurs, voyant là l’occasion d’améliorer leur ordinaire, ont réclamé quelques pesos pour laisser entrer les visiteurs. Le musée a ensuite été mis en place avec environ une soixantaine de corps les mieux conservés. Quand même, en 1958 une loi a été promulguée interdisant l’exhumation des défunts.

Leur état de conservation est du à l’extrême sécheresse du sol et c’est parce qu’elles ont été formées naturellement que les momies de ce musée  sont à ce point assez horribles physiquement on se croirait en compagnie des figurants d’un film d’horreur.

C’est un spectacle assez dérangeant de visiter ces momies, la surprise fait que nous devons nous ressaisir pour continuer la visite. Des groupes de jeunes écoliers sont présents ainsi que des familles avec de petits enfants.

Certains corps sont particulièrement étonnants, les cheveux, poils des jambes, ou du torse sont bien visibles, il en est de même pour les poils des parties génitales et aussi les ongles. Il y a quelques corps de bébés ou de jeunes enfants parfaitement conservés dans leurs vêtements, ca nous donne des frissons. Le summum est la présence d’un foetus momifié de six mois et de sa maman âgée dune quarantaine d’années, décédée de malnutrition. Au fur et à mesure de notre avancée nous sommes pris d’une forme d’angoisse surtout quand on voit la momie qui a un visage d’effroi. D’après la position du corps et des membres elle aurait été enterrée vivante, quelle horreur !

 

Nous sommes bien contents après cette visite du monde des morts de nous retrouver à l’air libre sous le soleil et le ciel bleu, quel contraste. Nous n’aimerions vraiment pas être ainsi exposés dans une telle situation avec des tas de visiteurs qui viennent rendre visite à notre dépouille desséchée. Ceci dit si la présence de tous ces corps nous a quelque peu remués, nous avons pris toute la mesure de ce que la nature à d’étonnant. Nous ne nous attendions pas à un tel réalisme de la mort.
Que c’est bon d’être vivants !


La Catrina

Transition toute trouvée, dans cet article nous avions prévu de vous parler de la façon dont les Mexicains abordent la mort, mais nous avons déjà été très bavards alors c’est reporté à la prochaine fois ; ce sera plus pertinent puisque nous allons vivre El Dia de Muertos (Le jour des morts) dans la prochaine ville. Et ce n’est pas triste…

11 Comments

  1. Non mais c est tro beau…toutes ses couleurs et cette architecture incroyable sous terre. Et je n ai pas pu tout lire encore. J adore la photo des amoureux .vous êtes encore plus beaux que la ville en contre bas qui est déjà magnifique. Quel spectacle vous nous offrez. Gros bisous
    Fanfan Aoustin

  2. Très beau reportage, mais alors effectivement, même d’ici derrière son écran, les images retournent un peu le ventre ! J’imagine dans quel état vous avez du ressortir du musée ! quel courage !
    Nous attendons la suite impatiemment pour continuer de découvrir un Mexique comme nous ne l’aurions jamais imaginé, grâce à vous. Un grand merci !

  3. Quelle belle ville avec tous ses tunnels et couleurs. Que de beaux souvenirs vous allez emporter.
    Par contre j’ai moins aimé les momies..
    Toujours de très belles photos. Encore bravo Joël.
    Bonne continuation
    Grosses bises

  4. Époustouflant ! Il fallait s’ y attendre..là où on trouve des galettes se trouve aussi l’ Ankou…
    Grâce à vos superbes reportages nos prochaines destinations seront sans doute sud américaines
    Profitez bien de ce très beau pays où vous trouverez surement d’autres sites pour immortaliser « le baiser »
    En attendant grosses bises bretonnes toutes simples à vous deux

  5. Surprenant et incroyable! j’adore les couleurs de la ville mais contrairement a Dean et Petrah je n’apprécie guère les tunnels. Moi qui suis toujours à pieds j’ai l’impression que ce sont des coupes-gorges!!! (lol)
    bonne suite et j’espère que vous trouverez encore des « crampouzes!!! la saucisse c’est moins sur!!!
    bisous

  6. Inédit ce reportage sur les « momies »…bien aimé également le reportage « du tunnel »et sa nouvelle destination!aussi bien sûr j senti l’odeur des galettes ..incroyable !hi

  7. Rien ne vous échappe, il y en a pour les yeux, pour les papilles, pour les narines. Que de fêtes!
    La traversée des tunnels prenant déjà une allure de train fantôme, ils pourraient y mettre les momies, ce serait complet!
    Bravo pour votre pouvoir de nous faire partager ces émotions si éloignées de notre quotidien (et respect pour le boulot que cela donne dans les coulisses!).

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