Japon, le retour

C’est d’un retour au Japon qu’il s’agit, pas d’un retour à la maison (ça on en reparlera plus tard).
Nous étions venus pédaler trois mois dans ce pays à l’automne 2017 et en avions gardé un si bon souvenir que nous avions hâte d’y retourner au printemps pour voir les cerisiers en fleurs. Voilà qui est fait, contre vents, virus et marées. Ouf, nous n’avons pas été refoulés.


L’accueil à l’aéroport est cordial, ça fait grand plaisir de voir des sourires (ou les deviner sous les masques) et recevoir des mots de sympathie. Comme dans nos souvenirs, tout est remarquablement organisé, le service est aux petits soins, nous avons à peine une hésitation que quelqu’un vient proposer son aide, une efficacité redoutable. Où sont donc passés les touristes, nous n’avons pas du tout l’impression d’arriver dans un aéroport international, c’est plutôt calme, les échanges aériens tournent au ralenti.

Panne et Cake retrouvent leur allure initiale : sièges remontés à l’endroit, pédales à leur place, guidon revissés, sacoches accrochées, nous sommes fins prêts à ceci près que nous sentons une différence de température, mince alors. On pioche dans le fond des sacs et on se change vite fait, enfilons chaussettes, t-shirt à manches longues et polaire ; nous avons perdu 20 degrés en une nuit !!! Ah oui, qu’avons nous fait de tous nos déchets d’emballage ? Tout simplement demandé l’autorisation de remplir deux grandes poubelles proches des ascenseurs. Papier bulle et couches (usagées) ont été soustraits à la vue du public en deux temps trois mouvements par un personnel attentif, nous n’y avons vu que du feu ! Le temps de trouver un distributeur de billets qui ne nous rend pas millionnaires cette fois ci (hélas), de prendre une boisson chaude et c’est reparti. Les japonais roulent à gauche, on va faire comme eux, ce sera mieux.

L’air malin

Lorsque l’histoire bégaie, ça surprend. Première tâche en quittant l’aéroport, comme d’habitude, compléter le plein d’air des pneus dans une station service, parce qu’avec notre pompe minuscule on atteint péniblement les 2 bars alors que le double est nécessaire. Aucun problème, c’est vite fait et cette fois-ci Joël n’a pas oublié la sacoche avec les passeports et les sous à l’aéroport…

Une quinzaine de kilomètres plus loin c’est le pneu d’avant du vélo d’Irène se retrouve à plat. Bigre, encore une crevaison ? Nous avons eu notre crevaison annuelle à Hué, normalement la prochaine est pour dans longtemps.
Il s’avère que non, malgré un démontage en règle et un passage à la bassine, aucune fuite n’est décelable dans la chambre à air, l’air s’est évaporé on ne sait comment, on a l’air malin. Un regonflage et c’est reparti.
Même motif, même punition qu’il y a 30 mois au même endroit.

En route pour Tokyo

Tokyo étant à plus de cent kilomètres, et notre fatigue avant même de prendre la route étant déjà à son maximum après un vol très long et inconfortable, on va se contenter de rejoindre la ville de Sakura à une trentaine de bornes.
Contrairement à ce qu’on pourrait redouter, l’itinéraire est souvent fort agréable, passant par de petites routes et même des chemins. Merci le GPS sans lequel on ne trouverait jamais d’aussi bon parcours.

Température de 17°, soleil et un bon vent de face ou de travers. Comme partout au Japon il y a des trains et des vélos, ça n’a pas changé. Des petites voitures très étroites pour se garer sur des petits emplacements, jusque là tout est normal. Dès nos premiers tours de roues nos pensées vont vers Edith et Michel, nos amis du Val Froment avec qui nous avions échafaudé la possibilité de pédaler ensemble au Japon. Non d’une pipe, tout s’est ligué contre ce projet peut être pas suffisamment muri et puis c’est bien connu, les retraités sont tous débordés ! Nous pensions rouler à quatre comme en Asie du Sud-Est nous revoilà à nouveau tous les deux.

Sakura

Les sakura (桜 / 櫻 / さくら) sont les cerisiers ornementaux du Japon ainsi que leurs fleurs. Voici pourquoi il était judicieux de faire une étape dans la ville homonyme de Sakura où un grand parc nous tend les bras branches.

Nous somme arrivés à temps pour la floraison, on va trouver des cerisiers en maints endroits de notre parcours. La météo est avec nous en cette fin mars, le soleil est agréable même si les températures nous surprennent, après la chaleur du Vietnam on a vraiment besoin de se couvrir un peu plus et c’est très bien comme ça, vu qu’on transporte les vêtements chauds depuis deux mois.

Dans le trafic

Plus on se rapproche de la capitale, plus on est obligés d’emprunter de grosses routes avec des ponts, des échangeurs, mais il y a toujours une piste réservée aux vélos sur le coté. C’est rassurant et pratique, même si parfois les rampes d’accès aux ponts sont plutôt ardues. Mais d’une manière générale on reste sur des voies qui ne sont pas à grande circulation et suivons l’exemple des japonais qui empruntent les trottoirs puisqu’ils sont partagés avec les piétons.

Par contre on va mettre un temps fou à parcourir nos 67 bornes. Nous aurions dû compter le nombre de feux rouges où nous avons dû stopper car c’est très fatiguant de devoir constamment s’arrêter, redémarrer, reprendre de l’élan et se retrouver à nouveau devant un feu rouge. Pas question ici de les griller, même si aucun véhicule n’est en vue avec une bonne visibilité on respecte les consignes, pourtant nous ne voyons aucun képi pour verbaliser. Energie et concentration sont nécessaires au fur et à mesure que nous avançons vers le quartier de Shinjuku, très dense et très fréquenté. Il faut bien l’avouer on est contents d’être enfin arrivés en plein coeur de cette agglomération de plus de quarante deux millions d’habitants (c’est l’aire urbaine la plus peuplée au monde).

Nous avons trouvé appartement au 4ème étage d’un immeuble bien situé et pour le petit prix de 23 € la nuit. Naturellement il est minuscule, ce qui est normal au Japon, heureusement que nous ne sommes pas confinés là dedans. Les vélos ont trouvé une place au sous sol sous l’oeil vigilant des gardiens. Nous allons prendre nos marques pour une semaine.

Tout près de « chez nous » se trouve un joli petit temple. Coincé entre de vilains immeubles, il est mignon avec ses cerisiers et ses lanternes. Dimanche 29 mars, événement inédit depuis trente ans : Il neige sur les cerisiers en fleurs, c’est superbe !

Hanami

Le hanami (花見 / はなみ?, littéralement, « regarder les fleurs ») est la coutume traditionnelle japonaise d’apprécier la beauté des fleurs, principalement celles de cerisier (sakura), lorsque, à partir de fin mars ou début avril, elles entrent en pleine floraison. De nos jours, le hanami peut quelquefois aussi se résumer à profiter de cette saison pour pique-niquer, discuter, chanter sous les cerisiers en fleurs. (Wikipedia)

Bien que la gouverneure de Tokyo ait demandé à ce que les Japonais n’aillent pas pique-niquer sous les cerisiers, nous passons au dessus d’un parc niché entre des immeubles d’habitations où un grand nombre de tentes abritent les familles installées sur les tapis sous les cerisiers en fleurs. Ils sont séparés les uns des autres en effet, mais on ne peut pas dire que les consignes soient franchement écoutées.

Par contre, dans Shinjuku Gyoen National Garden les gardiens veillent à ce que personne n’étende de natte pour s’installer dessus (et encore moins de tente, évidemment) mais ça ne change pas grand chose, les gens s’installent sur l’herbe tout simplement. Les séances photos sont innombrables, cette tradition du hanami est vraiment très vivante.

Nous y participons nous aussi parce qu’il est impossible de ne pas tomber sous le charme et la splendeur de ces vieux arbres, pour certains, dont les branches s’étendent, magnifiques telles de gigantesques parasols. Les jeunes gens en costumes traditionnels sont souvent accompagnés d’un ami qui les photographie un nombre incalculable de fois dans tous les endroits possibles là où les arbres offrent les meilleurs décors naturels. Parfois ces jeunes portent des chaussures en bois qu’on appelle des Geta. Ce sont des sortes de tongs surélevées sur deux morceaux de bois. Visiblement ça n’est pas bien commode de marcher avec ces trucs là et ça fait du bruit mais il parait que c’est excellent pour le maintien du dos et de la colonne vertébrale (Irène aurait bien envie d’essayer !)

Note de la rédaction : Si vous avez quelque chose contre les fleurs de cerisiers, c’est bien dommage parce qu’on va vous en coller plein. On est venus pour ça, alors on en profite, et vous avec 🙂

Tokyo by night

Le quartier où nous sommes est, d’après les guides, un quartier à la fois étourdissant et palpitant. C’est un fait. Bien que les rues ne soient pas aussi noires de monde que lors de notre passage à l’automne 2007, nous y flânons en essayant de repérer des magasins où nous pourrions acheter deux pauvres petits leggings sans être obligés de se taper tout un immeuble de boutiques. Car ici il y a non seulement les vitrines au rez-de-chaussée, mais aussi des commerces et restaurants sur les sept ou huit étages des immeubles, pour les repérer il n’y a que l’enseigne mais elle n’est pas très parlante pour nous.

La gare de Shinjuku voit passer plus de deux millions de passagers par jours, c’est un noeud important de la ville de Tokyo. On ne peut qu’apprécier les signalements particulièrement bien pensés pour les déplacements dans le métro. Fléchage au sol, ou à hauteur des yeux, panneaux clairs, couleurs distinctes, numérotation logique et d’une propreté étonnante. On peut comprendre que les japonais en visite à Paris soient si embarrassés devant le métro parisien, qui soit dit en passant a beaucoup de charme (à condition de ne pas y vivre ou d’y travailler). Ici les boutiques dans les galeries sont dignes de celles qui sont sur la rue. Le métro est une autre ville sous la ville avec ses restaurants et commerces en tout genre.

Un quartier de gratte-ciel aux couleurs multicolores abritant bien sûr les grandes enseignes mais pas que. Nous découvrons au gré de nos cheminements des quartiers plus « populeux » de petits restos, bars, clubs où on s’entasse allègrement et où les tokyoïtes font la fête ou se détendent à grands coup de saké ou de bières.

Puis soudainement on se retrouve dans un autre quartier résidentiel avec des petites maisons minuscules où il y a à peine la place pour stationner deux vélos. Les habitants doivent entendre respirer leurs voisins ! On ne se lasse pas des contrastes qu’offre Tokyo.

Nous n’avons pas envie de côtoyer la foule dans les magasins, ça tombe bien il n’y a pas foule justement. Nous avons un mal de chien à trouver nos leggings d’une part parce que nous ne savons pas où les chercher et d’autre part quand enfin on dégotte une boutique qui nous va bien on se bat avec les tailles. Ben oui, les tailles du standard japonais ne sont pas celles des européens. Si on se fie aux étiquettes M ou L ça correspond chez nous à du S ou du XS !!! Evidemment les grandes tailles ne sont pas représentées. La grande majorité des japonais  sont minces comme des fils et ont de toutes petites jambes pas bien épaisses non plus. Tant que nous y sommes on va acheter aussi des chaussettes tiens, la suite nous prouvera que nous avons été bien inspirés.

Le cimetière d’Aoyama

Puisqu’on s’est procuré des cartes pass du métro nous allons en profiter pour aller visiter bien au delà de notre quartier.

Il y a des endroits auxquels nous n’aurions pas pensé aller pour faire Hanami, ce sont les cimetières, lesquels sont des lieux que nous aimons bien comme le savent nos lecteurs, au point même d’aller y dormir (Une seule nuit, pour l’éternité ça attendra encore un peu).
On jette notre dévolu sur celui d’Aoyama situé entre le quartier de Roppongi et de Harajuku en plein centre de Tokyo dans l’arrondissement de Minato.

Ce cimetière fait 26 ha, il est entouré d’immeubles d’affaires et de quartiers résidentiel huppés. Le contraste est incroyable entre les stèles en pierre et le look moderne des immeubles aux alentours. Il fait bon déambuler dans les allées, ici reposent beaucoup d’étrangers et de personnages célèbres japonais, artistes, écrivains, milieu du show bise (un peu le Père Lachaise local). C’est ici également que repose le chien le plus célèbre du Japon, oui LE chien. Il s’agit de Hachiko près de la tombe de son maître Hidesaburo Ueno (décédé brutalement en 1935). Un chien fidèle s’il en est puisqu’il a attendu le retour de son maître brutalement décédé devant la station de train chaque soir pendant 10 années. Nous n’avons pas trouvé la tombe de ces deux célèbres personnages.

Les cerisiers sont nombreux et évidemment chargés de fleurs, les ancêtres ont de la visite en ces temps d’explosion de couleurs.

En vrac

Avant de vous quitter, quelques mots sur des particularités japonaises :

Dans l’espace public comme privé, on trouve partout des sanitaires propres avec leur célèbre système de siège chauffant et de douchette lavante à la bonne température et au bon endroit. Certains ont même une petite musique avec un bruit d’eau qui coule pour masquer les bruits incongrus aux oreilles des voisins. Avouez que c’est quand même plus confortable de poser son postérieur sur un siège tiède que sur un  siège froid ! Reste à se familiariser avec le tableau de bord de l’engin, mais les pictogrammes sont assez clairs.

Il y a des commerces de proximité à tous les coins de rue, les gens font des achats en très petite quantité en général, probablement parce que les appartements sont minuscules, il n’y a pas de place pour stocker.
Les Japonais aiment bien les trucs « mignons », même là où on ne s’y attendrait pas. Les brioches rigolotes, passe encore, mais les barrières de chantier avec des bonhommes, bien que ce soit courant ça surprend.

Ils sont aussi mordus de Pachinko et autres machines à sous où, dans un boucan infernal, ils passent des heures assis devant des machines à appuyer sur un bouton et remettre des pièces ; ça a l’air si passionnant que certains regardent des films sur leur smartphone en même temps…
Quant à la France, elle a toujours une image valorisante, nombre d’enseignes arborent des noms français, parfois avec des fautes d’ailleurs mais si on essayait d’écrire en japonais on en ferait sans doute aussi.


Il est temps de quitter Tokyo, nous allons reprendre le vélo et partir vers le mont Fuji, ce n’est pas mal non plus !

17 Comments

  1. wow! super prix quand même pour un appartement à Tokyo! Nous avions beaucoup plus petit;) et location pour un mois pour réussir à avoir à peine moins cher. Je suis curieuse, ce prix tout doux est du au tourisme qui était très bas?

    • Quand nous étions venus il y a 30 mois nous avions déjà eu un prix similaire, par « Sakura house », ils ont des maisons partagées un peu partout dans la capitale pour les travailleurs et étudiants, mais aussi à la semaine pour les autres.
      Cette fois-ci on a trouvé sur Agoda, il y avait plusieurs appartements à ce prix.
      En effet le tourisme est bas puisque les frontières sont fermées, mais les hôtels sont toujours à des prix très élevés.

  2. Ravi de vous savoir sur le territoire nippon sans quarantaine, avec le sentiment que les gens ne vous prennent pas pour des pestiférés. Cela doit vous faire du bien !
    Profitez, portez vous bien et prenez soin de vous.

  3. On vous envie quand même un peu beaucoup !
    Quant à nous, dépités, ne pouvons que constater que notre monture, un Pino rutilant (alias Ravel, car le Beau Vélo), fin prête pour notre périple européen vers Istanbul commence à être colonisée par les araignées… Pffff…
    Quoi qu’il en soit, bravo pour votre riche reportage !
    Daniel & Isabelle, Pacé.

  4. Magnifique périple ! J’adore votre approche du voyage : observatrice, sensible et humoristique. Sans vous connaître, je devine beaucoup de gentillesse et de tolérance chez vous 👍

  5. Ah, c’est une belle visite insolite que vous nous offrez. De belles images de Tokyo by night, comme une cerise sur le gâteau !
    Merci beaucoup. Bonne continuation. Prenez bien soin de vous.
    Nous sommes heureux de vous savoir en bonnes conditions. Bises

  6. Quel veinard ce popole !! Merci pour ces belles photos!! Pour vos pépins avec vos velo le destin est incroyable…. syndrome du triangle des Bermudes ???? Ou énième tentative de Pyjo pour se débarrasser de Nonna ….????????? Affaire a suivre (courage Pyjo, tu y arrivera a un moment, je suis de tout cœur avec toi) 😄😄😄 prenez soins de vous a bientôt sur skype de gros bisous !!! 😘😘😘❤❤

  7. Le Japon ! Dans notre Top 3 des pays visités. On avait changé une de nos habitudes: demander son chemin à ceux que l’on croisait… Super sympa, notre interlocuteur faisait souvent demi-tour et repartait avec nous pour nous guider.. et parfois pendant longtemps. Du coup, on essayait de « détourner » ceux qui arrivaient derrière nous 😅.
    Continuez bien 👍

  8. Le contraste est fort avec la France, mais je viens d’apprendre que des mesures plus contraignantes vont être prises. Il semblerait que les contaminations augmentent sensiblement. Nous verrons malheureusement après cet épisode quelles sont les mesures qui marche le mieux. En attendant portez-vous bien et profitez de toutes ces beaux arbres fleuris qui nous enchantent.
    Michel

  9. Sauvez vous vers le Fuji!! Tokyo ne va pas tarder à être en confinement puisque le peuple ne respecte pas les mesures de sécurité! Le gouvernement ne plaisante pas là bas!! Pédalez vite…….. bisous

    • Tu ne crois pas si bien dire, nous sommes au Fuji !

      On a senti le (mauvais) vent venir, d’où l’intérêt de filer hors de la capitale.
      Ici c’est tranquille, les gens sont super gentils et se sentent en sécurité. En plus c’est superbe.

  10. When we left you in Vietnam we returned to Chile. There we were involved in obligatory social distancing. We are surprised that you were not also required. Perhaps Japan has already gotten past the problems.

    Lucy and I are spending our time indoors in Santiago. Practicing our Bush Rummy skills

  11. Eh bien superbe, comme d’habitude.
    Ce qui me frappe toujours c’est votre capacité à glisser sur les difficultés avec une certaine légèreté: démonter une roue en sortant de l’aéroport après avoir remonté tout le barda… se taper les successions de feux rouge dans la circulation… Bon c’est vrai qu’après le Laos…
    En tout cas vous avez eu la bonne intuition de filer tout de même voir la floraison des cerisiers japonais.
    Aurait on du vous y suivre? Ah ben non nous n’avions pas nos polaires 😀
    Quand vous rentrerez, ramenez une provision de masques parce qu’ici on a trouve pas et nos toubibs commencent seulement à se rendre compte que cela pourrait être utile, voire vital, après avoir considéré les mesures asiatiques avec l’habituelle condescendance franchouillarde…

  12. Bonsoir vous avez de l’instinct ! Super le Japon ..on en tomberait amoureux..dans ma jeunesse j’avais deux correspondantes là-bas ..il ne me reste que leurs photos..hélas ..dommage que le temps a dû effacer leurs adresses …ça faisait partie de mes projets…J’ai été il y a longtemps voir certaines connaissances du Monde avec Mahuzier .Yves .bonne route

  13. Trop bien l’appartement pour 23 Euros à Tokyo ! Merci pour toutes ces photos de cerisiers en fleurs, ça égaye notre printemps français vu de la fenêtre. Vivement les photos du Fuji. Bizz Ann Mary

  14. je l’ai écrit sans doute il y a 30 mois, restez plutot dans le sud que d’avoir envie de voir … Hokkaido, ce pays est une ruine radiologique, si vous croisez un compteur Geiger mettez le en poche, les zamis

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