La VélorizonBreizh 24

Il y a onze ans commençait la saga Vélorizon en Bretagne, c’était à Matignon dans les Côtes d’Armor, cette année retour dans le même coin (Pléboulle), toujours à la Pentecôte, avec les mêmes organisateurs et certains des mêmes participants, plus plein d’autres. Récit :

Prélude gourmand

Dès le vendredi soir, les troupes arrivent et certains dévalisent le snack du camping avec de « petites » assiettes qui auront un effet proche de celui de la potion magique pour affronter les côtes du lendemain. Les radis servent d’alibi pour prétendre manger équilibré, bien qu’ils soient normands.

Les V.R.I.

Pour commencer le samedi, un parcours côtier vers Saint-Jacut, ça met dans l’ambiance. 70 cyclistes, trois circuits de longueurs différentes (Idéfix pour les familles avec enfants et ceux qui veulent faire moins de 40 km, Astérix pour la plupart des autres, et Obélix pour les plus aguerris).

On est plutôt gâtés du point de vue météo, alors que ça s’annonçait catastrophique, ça s’avère fort sympathique. Sans doute est-ce dû au talent des organisateurs…

Une des particularités de cette édition est la fréquentation de V.R.I., à savoir des Voies au Revêtement Inégal (ou Inexistant, diront certains), voire même de petits chemins (aussi qualifiés de chemins pourris). Il faut reconnaître que c’est par endroits un peu scabreux, mais la plupart des participants en ressortent contents, d’autres apprécient moins, difficile de satisfaire tout le monde.
A Saint-Jacut c’est un peu curieux, certains ne suivent pas bien la trace et se trouvent arrêtés par un escalier, font demi-tour et prennent le trajet à l’envers, ce qui entraine des surprises et croisements inattendus, mais finalement tout le monde finit par se retrouver et apprécie les points de vues magnifiques.

Point commun

S’il y a un point commun à tous les circuits, c’est bien celui du lieu de picnic. Après ça part un peu dans tous les sens, entre ceux qui partent pour Obélix ou Astérix, ceux qui rentrent directement, ceux qui se perdent ou ont un ennui mécanique. Ah les aléas !

Des vélos bizarres

Nous, on est habitués, mais pour les gens qui nous voient passer si nombreux c’est l’étonnement. Et les questions usuelles « Comment on démarre ? C’est pas trop dur ? Ça ne fait pas mal ? », là aussi on est tous rodés, on a des réponses.

Il faut reconnaitre qu’il y a une sacrée diversité de vélos et d’équipages, c’est loin d’être monotone.

Quant à la personnalisation des vélos, il y a de quoi s’en mettre plein les yeux, certains font preuve d’une imagination et d’une inventivité sans limites.

A l’ouest du nouveau

Le dimanche, direction Erquy via le cap Fréhel, ceci sous un soleil bienveillant et bienvenu, encore plus beau que la veille.

Le cap est toujours aussi superbe, on ne s’en lasse pas. En plus, bien qu’on soit un week-end de Pentecôte il n’y a pas la foule, ni sur la route ni sur les chemins piétonniers, on peut en profiter à fond.

Là encore, le picnic est avec vue sur mer mais c’est encore plus chouette que la veille, sauf qu’il n’y a pas de tables (on avait demandé à la mairie des Sables d’Or, mais en vain).

C’est reparti vers Erquy

Une après-midi unanimement qualifié de « super » grâce aux paysages remarquables, aux circuits sur de toutes petites routes et seulement une petite dose de V.R.I., dont le chemin qui passe devant le château de Maloku Bien-Assis.

Le lundi, tout est petit

Comme de nombreux participants reprennent la route, certains pour de longues distances (il y a même des Belges (ils sont fous ces Belges!)), les circuits sont tout petits. Direction Saint-Cast, c’est joli aussi et les parcours sont relax, avec quand même quelques petites côtes gratinées sinon ce ne serait pas drôle.

Et Assurancetourix, dans tout ça ?

Comme dans le village d’irréductibles gaulois que nous connaissons bien, le soir tout le monde ripaille allègrement, mais on s’est retenus d’attacher le barde.

Florence repart pour terminer son défi solidaire au profit de l’association SAB 35, il est encore temps de la soutenir :

∞∞

Tout ceci n’aurait pas été possible sans le support de l’AFV (Association Française de Vélocouché) ni aussi réussi sans le concours inestimable de Katell et Valérie, les joyeuses drilles du camping du Frêche à l’âne. Merci +++ !

Kenavo et vivement la prochaine, par Toutatis !
Et merci pour les bêtises de Cambrai, les pralines belges et tous vos sourires, par Bélénos !

---

La presse internationale locale en parle :