日の出の地にようこそ。Japon

Ça commence mal ! Comme bienvenue au Japon, on aurait pu rêver mieux. Mais heureusement, ça va vite s’arranger comme vous allez le voir. La preuve, deux semaines après on y est toujours, on n’a pas sauté dans le premier vol pour Nimportouailleurs.


Le typhon

Notre vol au départ de Nouméa était prévu à une heure du matin, ça nous faisait une arrivée vers huit heures à Tōkyō, le temps d’arriver à notre hébergement c’était impec. c’était sans compter avec les impondérables, comme notre vol qui ne part finalement qu’à cinq heures, bonjour l’attente interminable dans la salle d’embarquement. Arrivés au Japon à midi après une nuit blanche, on n’est pas bien frais et la pluie diluvienne qui s’abat n’est pas pour nous remonter le moral. Il parait que c’est à cause du typhon qui vient de passer par là. De plus, Joël se rend compte qu’il s’est trompé d’aéroport dans ses prévisions, c’est Narita au lieu d’Haneda (C’est comme si on arrivait à Beauvais au lieu d’Orly), c’est à 85 km au lieu de 30 et on n’a que l’après-midi pour les parcourir. Ça ne va pas le faire, c’est clair.
Après remontage des vélos, lesquels ont été transportés sans aucun dommage (et gratuitement en plus), on s’en va sous la pluie à une dizaine de kilomètres de là où on a réservé à l’arrache une chambre dans une guest house.

Au bout de quelques kilomètres, alors qu’on est bien sous la flotte, premier arrêt dans une station service pour mettre de l’air dans les pneus car avec notre pompe minuscule c’est trop galère. A noter qu’ici les stations services portent bien leur nom : Les pompistes nettoient les vitres des voitures, vident la poubelle, aident le conducteur à se réinsérer dans la circulation, tout ça avec force courbettes. Ah oui, ils font le plein aussi.

Oubli fâcheux

C’est à ce moment que Joël (encore lui) se rend compte qu’il lui manque une sacoche, et pas la moins importante, celle qui contient l’ordi, l’appareil photos, son passeport, la carte de crédit et les beaux billets de 10 000 Yens qui sortent tout frais du distributeur. Il retourne en quatrième vitesse à l’aéroport, la pluie ne le ralentissant même pas, et retrouve sa sacoche là où il l’avait laissée, dans un salon où des tas de gens passent mais où aucun agent de sécurité n’a détecté le bagage isolé et donc pas tenté de le faire exploser comme ça n’aurait pas manqué à Roissy.


Pendant ce temps là Irène reste à la station bien à l’abri, les pompistes ont sans doute pris en pitié cette pauvre européenne obligée de pédaler sous les intempéries !

Crevés !

L’avantage d’un aéroport lointain est qu’il est en pleine cambrousse, à part quelques autoroutes qu’on évite évidemment, on se retrouve vite sur de toutes petites routes, merci le GPS.

On a la surprise de traverser des zones maraichères, la terre est extrêmement fine, les plantations sont faites avec un soin méticuleux. L’habitat est assez diffus mais on sent tout de même la proximité d’une grande agglomération, comme en témoignent les nombreuses lignes de train et les non moins nombreuses lignes à haute tension. Pas de doute, cette tranquillité ne durera pas longtemps, mais pour le moment ce qui nous préoccupe est de trouver notre chambre, ce à quoi nous parvenons au bout d’une dizaine de kilomètres. Complètement crevés, dans tous les sens du terme, puisque le pneu arrière du vélo de Joël (décidément il n’y en a que pour lui) est complètement à plat alors qu’il avait été gonflé à la station. Le lendemain, la chambre à air ne révèlera aucune fuite… Bizarre, vous avez dit bizarre ? Quel air le pompiste a-t-il bien pu envoyer là dedans ? Peut-être du comme ça :

 

Sushis et souches, pas de soucis

Notre chambre tient de la maison de poupée, tout est minuscule, il va falloir s’y faire, ici l’espace est compté : 127 millions d’habitants sur 377 000 km2, dont plus de 80 % de montagnes (moitié moins que la superficie de la France pour une population double).

Bon, ça ne nous empêche pas de dormir comme des souches après être allés déguster nos premier sushis locaux, excellents bien que choisis au pif parce que le menu n’est pas limpide :

Les toilettes du futur

Expérimentation aussi de ces toilettes futuristes, sauf qu’ici c’est le présent et qu’après avoir assimilé le fonctionnement de la chose et surmonté la crainte d’une électrocution malvenue, c’est bien agréable de se faire asperger le croupion par un jet oscillant d’eau chaude sur un siège chauffant lui aussi. En option, il y a de la musique destinée à couvrir les bruits intempestifs.

Quand on rentrera, il faudra qu’on installe ça à la maison. Ah zut, on a des toilettes sèches… Pas grave, au lieu d’eau ça projettera de la sciure (pas sûr que le résultat soit le même).

Banzai !

Bon ben voilà, il faut y aller dans cette grande ville. Tōkyō, agglomération de 43 millions d’habitants, est l’aire urbaine la plus peuplée au monde. On pouvait donc à juste titre redouter l’idée même de circuler là dedans, on repensait à notre arrivée à New Delhi il y a trois ans.

Sauf qu’ici c’est le Japon, on reste zen et tout se passe incroyablement bien, on n’a pas l’impression de jouer les kamikazes. La pluie a cessé, ça aide aussi.


 

Le GPS a eu le bon goût de nous choisir des routes pas trop fréquentées, il n’y a que pour les traversées de fleuves qu’on se retrouve sur de grands axes mais c’est plutôt bien fait pour les vélos. Ce n’est pas Amsterdam non plus, faut pas exagérer, mais comme on peut partout rouler sur les trottoirs il n’y a aucune difficulté majeure, c’est même bien plus facile que circuler à Paris. Une des raisons ne tient pas aux infrastructures, il y a peu de pistes cyclables, mais aux automobilistes : Jamais un signe d’impatience, ils attendent que les cyclistes passent, parfois même ils en seraient presque énervants à rester derrière alors qu’ils pourraient doubler sans problème. Alors que les Indiens klaxonnent dès qu’ils montent dans leur voiture, que les Parisiens s’impatient dans la seconde qui suit le feu vert, les Japonais sont d’une courtoisie remarquable et le résultat est une impression de calme incroyable.

Juste une remarque concernant les feux tricolores : Les couleurs sont les mêmes que chez nous, heureusement, les feux sont disposés horizontalement, pourquoi pas, mais curieusement ils sont placés à droite alors qu’on roule à gauche, c’est bizarre. En fait, il faut regarder le feu d’en face, à la sortie de l’intersection ; quand le carrefour est simple ça va mais parfois il y a plein de directions et il est bien difficile de savoir si c’est rouge ou vert pour nous. Ce qui explique quelques feux grillés par inadvertance…

La première fois…

Outre les toilettes, ça va être « la première fois » dans bien des domaines, tellement tout est différent dans ce pays. Nos repères d’occidentaux sont chamboulés, on a beaucoup à découvrir.

Les baguettes

Alors là, s’il y a un domaine où la culture occidentale a du bon, c’est bien avec les fourchettes, cuillères et couteaux. Parce que les baguettes, c’est loin d’être évident. Quand les nouilles glissent afin de retourner ostensiblement dans le bol, quand les baguettes se croisent en refusant obstinément d’attraper le morceau de poisson, on peut avoir comme un moment de solitude et apprécier que nos voisins de table fassent semblant de ne rien remarquer. Il est de bon ton pour des visiteurs de s’approprier les dites baguettes, c’est un signe de politesse et c’est très bien perçu.

Choisir à manger (ou à boire)

Ça peut parfois rarement être simple, par exemple quand on trouve du chocolat Van Houten. Mais c’est déconcertant quand un automobiliste vous interpelle et vous prie de choisir quel type de café glacé vous voulez, se précipite en acheter et vous les offre avec un grand sourire, puis repart dans sa voiture. Ça n’arriverait pas en France…Même si nous ne buvons ni l’un ni l’autre du café, nous l’avons bien apprécié, il faisait ce jour là 33 ° à 9h.

En général, comme on ne comprend strictement rien aux étiquettes, on ne sait si c’est du salé ou du sucré, si ça se consomme chaud ou froid, ou comment ça se prépare. Donc on teste et parfois ce n’est pas concluant, comme les brochettes de peau de poulet bouillie (une horreur !), les boissons dans les distributeurs qu’on trouve à chaque coin de rue et qui ont un goût bien chimique, les yogourts qui ont l’air au chocolat mais sont au café, etc.

En fait il n’y a pas que la première fois qu’on entre dans un magasin qu’on est confrontés à des choix énigmatiques, c’est à chaque fois !

Et puis en cherchant bien, on peut dénicher des pépites mais c’est rare, très rare :

Par contre ça fait du bien d’être en terrain connu, il faut bien le reconnaître, et les croissants sont très bons.

Le Bento, sauveur du cycliste affamé

Véritable institution, le bento est une boite-repas toute prête, il n’y a plus qu’à réchauffer à la caisse du supermarché ou chez soi si on en a un. C’est bon, pas cher et varié, il y en a de toutes sortes mais évidemment surtout à base de riz ou de pâtes ou bien des sushis. Pour le prix d’un sandwich chez nous, on a un vrai repas, avec les baguettes en prime.

C’est à se demander comment les Mac Do peuvent avoir des clients, mais il y a extrêmement peu de junk fast food et d’ailleurs ils n’osent même pas en écrire le nom.

 

A Tōkyō en vélo, on dépasse les autos

Des vélos, il y en a partout, ça circule dans tous les sens et il faut faire gaffe à ses plumes parce qu’il n’y a pas plus de sonnettes que de phares et les cyclistes déboulent sur les trottoirs en se faufilant entre les piétons.

Pour les ranger, la place manque parfois mais ce qui est bien c’est qu’on ne craint pas le vol. Il y a bien les antivols intégrés, qui ont l’air symboliques, mais à part ça aucun vélo n’est accroché à un poteau ou autre. On a même pu voir un sac à main dans le panier avant, son propriétaire était allé faire une course en laissant tout en vue (oui, ici les hommes aussi ont des sac à main).

Vu la sécurité ambiante, on n’a pas de complexes à laisser nos engins avec tout le chargement, personne ne va partir avec. Dans d’autres pays on était parfois un peu plus inquiets, mais là c’est la « zenitude » complète.

« Chez nous »

C’est dans le quartier de Shinjuku que nous avons posé nos sacoches pour 6 nuits. En contactant Saruka House, une sorte d’agence de location, nous nous retrouvons dans une petite maison de 4 chambres pour un prix par nuit de 35 euros pour 2. Avouez que pour Tokyo ça n’est vraiment pas cher, pas moyen de trouver ça à Paris.

On partage la cuisine, SDB avec les deux autres locataires présentes dont Audrey une jeune québécoise qui vit ici depuis 3 ans. On fera connaissance de son petit ami Yugo qui parle bien français et pour cause il étudie la littérature française. Grâce à ces deux là nous apprendrons quelques ficelles sur les us et coutumes des japonais.

Le métro, c’est trop

Pour pouvoir nous déplacer facilement nous achetons un pass métro pour la semaine et nous allons partir à la découverte non seulement des rues de Tokyo mais de ses sous sols. De gigantesques galeries spacieuses avec des boutiques, des restaurants, des cafés. Une autre ville sous la ville. La gare de notre quartier, Shinzuku, est une des plus fréquentées au monde, avec 3,5 millions de passagers par jour, qui empruntent une de ses 200 sorties !

La gare centrale de Tokyo présente une surprenante architecture renaissance. Sa rénovation a été terminée en 2012 Elle avait perdu un étage suite aux bombardements de la dernière guerre et à nécessité plus de 8 millions de briques rouges et mobilisé 740 000 travailleurs. Le résultat est magnifique et bien sûr aux normes antisismiques (mais pas anti bombardements…). Toute une galerie est dédiée à une exposition de tableaux. On se sait pas si les usagers du train et du métro s’y attardent en allant au boulot, mais nous, nous l’avons appréciée.

Pas possible de se perdre dans le métro tokioite, outre le kanji, les signalisations sont écrites en anglais et des pictogrammes agrémentent le tout. Les lignes et les stations sont clairement identifiées par couleurs et numéros, les flèches directionnelles bien voyantes et quand il y a un changement de ligne, bien souvent il n’y a pas besoin de cavaler et de traverser d’autres couloirs, il suffit de changer de trains sur le même quai. Ça semble bien fonctionner, c’est huilé et les gens ne se bousculent pas ou peu.

On fait la queue devant les marques au sol pour entrer dans les voitures et surtout on laisse descendre les passagers qui ont eux aussi une marque au sol pour sortir.
Bon c’est vrai que nous n’avons eu qu’une seule fois à subir les assauts des « pousseurs » qui sont la pour « aider » fermement mais sûrement à faire s’entasser un maximum de personnes dans un minimum de place. Pour les contacts physiques c’est carrément génial ! Par contre, les jeunes nous laissent spontanément leur place, c’est le privilège d’avoir les cheveux blancs ; on accepte sans plus de façon.

Il est frais mon poisson !

Le marché aux poissons de Tsukiji, le plus grand marché aux poissons du monde vieux de plus de 80 ans, un peu comme les halles de Paris avant qu’elles déménagent à Rungis. Une vraie fourmilière avec quelques 555 vendeurs répartis sur 1680 étals, 2000 tonnes de poisson vendu jour, de quoi faire saliver non ? Ca sent bon ici, ça ne « pue » pas le poisson, il est vraiment frais mon poisson !!!

C’est vers 8h qu’on entre dans le sacro-saint marché alors qu’il n’est ouvert aux touristes qu’à partir de 10 h. Nous n’avons pas su lire les infos qui devaient être affichées quelque part, tant mieux. Depuis 2016 il est interdit d’y prendre des photos, ne le sachant pas non plus on en a pris plein, mais en faisant attention à ne pas déranger les professionnels.

Pendant que les hommes tranchent, écaillent et négocient, les femmes dans leur petite cahute encaissent et prennent les commandes.

Le ballet des chariots électriques transportant les caisses de poissons, emblématiques du marché, est impressionnants, on dirait une étrange chorégraphie, ça virevolte dans tous les sens, ils arrivent dans tous les sens à grande vitesse, c’est à peine si on les entend et repartent chargés de leur précieuse cargaison qu’ils s’en vont livrer aux alentours dans les camions réfrigérés aux clients.

On achète du thon rouge finement tranché et trois noix de coquilles Saint Jacques mais plus grosses que celles d’Erquy ! On se régalera en rentrant, on devient des adeptes du poisson cru !

Retour en Inde

Pr!s du marché aux poisson on remarque le Temple Tsukiji-Hongwanji, et on n’a pas grand mérite parce que ce bâtiment de style nettement indien est plutôt monumental. Même si pour le moment on ne connait pas grand chose du bouddhisme, on apprécie l’ambiance et les décors, c’est un toute autre monde que celui de nos cathédrales.

Rendez-vous manqué avec Barbara

Quartier d’Akasaka, près de la station de métro Vinza à Cosi. Il pleut sur Tokyo comme il pleut sur Nantes. Sixième étage dans une ruelle, mais il n’y a personne, ils sont partis en concert à Osaka pour un grand hommage à Barbara. Quel dommage voilà une occasion de chanter Barbara dans un café tenu par une fan Tokioite.

Tant pis, ce sera l’occasion d’une soirée à découvrir de petites rues, de grandes avenues, trainer en ville.

Le palais impérial

On ne visite pas le palais situé dans le quartier Marunouchi, ce n’est possible que deux jours par an, il aurait fallu un sacré coup de chance pour être là à ce moment là, de plus c’est en hiver : La famille impériale sort au balcon pour saluer la foule le 23 décembre, jour de l’anniversaire de l’empereur et le 2 janvier pour les voeux. l’empereur Akihiro est aimé de son peuple, il paraît qu’il y a la queue ces deux jours là pour assister à ces événements, ce sont d’ailleurs des jours fériés.

Par contre on peut visiter les jardins du palais. Nous rejoignons un guide bénévole Yochi, c’est un service gratuit pour les touristes intéressés. On y retrouve Camille et François, un jeune couple grenoblois en vacance pour 15 jours seulement, tout le monde n’est pas en retraite.

Au bord d’une immense avenue bordée de gratte-ciel, nous en apprenons plus sur l’histoire d’Edo, l’ancien nom de Tokyo avant qu’elle ne devienne la capitale au détriment de Kyoto.
Les impressionnantes murailles d’enceintes sont cernées de larges douves d’origine qui protégeaient les seigneurs qui vivaient là avant que l’empereur ne s’y installe.

On découvre la vie et la succession de l’actuel empereur Akihiro qui a demandé à abdiquer au profit de son fils Nahurito qui lui même n’a que 2 filles ; donc se posera a terme le problème de la succession suivante car bien évidemment elle ne concerne que les mâles.

Nous passons 2 heures passionnantes avec Yochi on l’aurait bien gardé encore un peu, mais son épouse l’attend nous dit il.

Tōkyō by night

Il y a des endroits qu’il vaut mieux visiter de nuit, notamment le quartier d’Asakusa où le temple Senjoji remonte à 628. On y arrive par des petites ruelles bordées de boutiques anciennes et minuscules. C’est le plus vieux temple de Tokyo il est dédié à la déesse Kannon (rien à voir avec son homonyme Canon). On s’y attarde longuement tellement c’est beau.

Que ce soit l’ensemble architectural ou chacun des détails des bâtiments, c’est absolument superbe. Le site est mis en valeur par d’astucieux jeux de lumière qui permettent de gâcher de la pellicule et on ne s’en prive pas. Même la skytree nous nargue de ses lumières.

Le quartier ne manque pas d’attraits, on y trouve des magasins incroyables ouverts jour et nuit, des restaus minuscules, des salles de jeux bizarres, des tas d’échoppes, etc.

 

Tōkyō d’en haut

Nous avons testé trois moyens de voir la ville d’en haut, ce qui est surtout intéressant de nuit. Comme ça quand vous passerez dans le coin, vous saurez.

  • Le 45 ème étage du building du gouvernement métropolitain de Tōkyō. C’est gratuit et la vue est époustouflante, ça vaut le coup de faire la queue pour monter comme pour redescendre, les ascenseurs sont rapides mais il y a beaucoup de monde.
  • La skytree, haute de 624 mètres, c’est la plus haute antenne japonaise. Située dans le quartier Sumida, on a mis un bout de temps à la rejoindre à pieds, ceci pour rien car le prix d’entrée de 45 euros nous dissuade d’y monter.
  • La tour de Tokyo, plus haute que la tour Eiffel puisqu’elle fait 333 mètres est elle aussi un émetteur radio, d’une portée de 150 km. Le tarif est très raisonnable et la vue sympa aussi. Mais à part la forme ça n’a quand même pas grand chose à voir avec la tour Eiffel, c’est une version très light, une copie japonaise… Et il pleuvait des cordes, c’est joli pour les photos mais il faut quand même être motivé, que ne ferait-on pas pour vous ?

 

Toujours plus

Il y aurait encore bien plus à raconter sur notre semaine dans cette mégapole, les étonnements qu’elle suscite, la découverte d’une culture si différente de la notre. Alors que c’est une gigantesque fourmilière qu’on pourrait croire inhumaine, le respect de l’autre est impressionnant, comme par exemple les gens qui s’efforcent spontanément de nous venir en aide.

Mie (prononcer Mié), rencontrée dans un restau dans une gare, nous aide grandement à choisir notre repas. On prend comme elle un ra-men et des raviolis délicieux, qu’on n’aurait pas pris sans elle car sur la carte ils sont indiqués mais sans photo.

Alors qu’on cherche à acheter une carte routière, les vendeurs d’un magasin qui n’en a pas se mettent en quatre pour  trouver un concurrent qui en vend, allant jusqu’à téléphoner pour s’assurer qu’elles sont bien disponibles.
L’honnêteté est incroyable : Alors qu’Irène a oublié au 45° étage un sac avec téléphone, appareil photo, 2 batteries neuves pour le drone, et la tablette (rien que ça !), lorsqu’on y remonte une jeune femme l’a à la main et regarde les photos sur l’appareil pour essayer de retrouver à qui il est.

Il y a aussi les masques hygiéniques portés pour éviter de contaminer les autres, les écoliers et écolières en uniforme, le soin apporté à entretenir la ville, les costumes traditionnels, les haut-parleurs qui diffusent des chants d’oiseaux aux passages piétons quand c’est vert, etc.

Bonus

Parce que vous le valez bien, parce qu’en photos ça ne donnerait rien, voici en exclusivité rien que pour vous une petite vidéo du passage piétons le plus célèbre de Tōkyō, et l’un des plus fréquentés au monde, le carrefour Shibuya :

 

 


Il est temps qu’on s’en aille découvrir d’autres contrées moins urbaines mais tout aussi prometteuses. Nous prenons la direction du mont Fuji, ce n’est pas mal non plus. A la prochaine !

 

27 Comments

  1. Bonjour,

    Galère, galère!! ça alimente les anecdotes et souvenirs … mais à chaud ça doit être flippant!
    Rigolote la vidéo, combien de temps le cycle des feux, piétons / voitures (en tant que spécialiste d’aménagements urbains et Sécurité Routière)?
    Pas trop pollué l’air nippon ?

    Toujours autant de plaisir de vous lire et regarder les photos. Merci de me faire rêver et sourire.

    A bientôt.

    Michel

  2. Que de bons souvenirs encore !!!! Les raviolis, les toilettes, les temples, le respect des japonais…. Bravo pour votre vidéo au shibuya crossing, je m’en vais de ce pas la montrer à tout le monde !! Bisous et bonne route jusqu’au fameux mont Fidji qui n’a jamais voulu se montrer durant notre passage. Bisous les cyclo.

  3. Ah vous voilà dans un pays facile qui vous rend tout insouciants (l’histoire du sucre dans le nez 😀) mais l’on voit que la courtoisie japonaise compense largement: continuez!
    En tout cas profitez bien de toutes les délicatesses de ce beau pays.
    Sur vos Azub, vous devez être pris pour des extra-terrestres.
    Bon entrainement aux baguettes et aux petits jets « d’aisance »!
    Bises

    • Les baguettes, ça va de mieux en mieux. Les WC, on s’y fait bien. Donc on va survivre.

      Quant aux vélos, ils suscitent la curiosité, comme ailleurs, et ça facilite la prise de contact. Donc on ne reviendra pas encore cette fois-ci sur des vélos-tabourets, la chaise longue nous convient trop.

  4. Coucou les voyageurs
    Et bien que d’aventure , oublié la sacoche, vous avez du avoir chaud , en france vous retrouvé rien , sauf si c’est moi …lollllll et oui je suis hônnete , trouvée une sacoche et rendu avec tout , trouvée des bijoux tombé d’un porte monnaie d’une dame , rendu aussi ……
    L’histoire des wc m’a bien fait rire il faut bac +10 pour s’en servir ….lolllllll , la sciure ça va grattée un peu …lolllllllllll
    Bon j’éspère que la suite est plus calme que surtout vous oublié rien ……
    Bonne route
    Bisous a vous 2 Lili

  5. Bonjour à vous
    Oui pas de voleurs au Japon Les portes des maisons restent ouvertes
    Respect, propreté …
    par contre, ils ne parlent pas beaucoup anglais
    Comment vous communiquer ? Langue des signes facile j’ai cru comprendre qu’Irene en connaissait un rayon…
    Bises de Rennes
    M Françoise Doulin

    • On a appris le japonais en trois jours grâce à la méthode à 6000.
      Enfin, non, c’est pas aussi simple. Notre vocabulaire ne dépasse pas dix mots, et encore, il faut réviser tous les jours.

      Par contre, avec l’anglais on s’en sort assez souvent, les gens ont appris à l’école et même s’ils parlent mal ça va pour l’essentiel.
      La langue des signes locale, pas encore expérimentée, pour ça il faut tomber sur des sourds…

  6. il parait qu’il y a des vols de vélos même si cela ne semble pas évident 🙂 J’ai bien lu « drone » ??? Et bon ne remontez pas trop vers ou vous savez .. Si jamais vous croisez un compteur geiger ca serait ptet bien dans vos bagages 🙂

    • Message reçu : Dès qu’on commence à voir des poissons vert fluo clignotants, on change de direction.

      Pour le drone, tu as bien lu, ça fait d’ailleurs plusieurs articles qu’il y a des photos aériennes.
      Ça plane…

  7. Le Japon, un pays que j’aimerai visiter, la population semble vivre dans une zen attitude !
    Merci encore pour vos beaux récits qui me font voyager.
    Les WC avec la musique je connaissais par un ex ami d’enfance que j’ai perdu de vu et qui à épousé une japonaise.
    キス
    Kisu de Mamie Nicole

    • Allons donc, comment peut-on jeter l’éponge au Japon ? Il faut qu’on en sache plus, quel est leur blog ?

      Nous on est contents, Tokyo et la région du mont Fuji nous ont bien plu. Après c’est moins intense, il y a beaucoup de route à faire en zones urbaines mais on trouve chaque jour matière à étonnement et les Japonais sont aux petits soins pour nous.
      Mais bon, vous verrez ça dans nos prochains articles.

  8. Bonsoir Bonjour au pays du Soleil levant…Effectivement c’est un pays ou existe un art de vivre ..je me rappelle d’avoir vu il y a ..oh…plus de trente ans au connaissance du monde ..un documentaire qui mettait en exergue cet art de vivre….voir Yves Mahuzier ..etc…
    良い道
    Bonne route en français.hi

  9. Le japon ne m’a jamais tenté, mais vous me faites découvrir une culture qui semble t-il dépasse la nôtre sur de nombreux aspects.
    Cette concentration est-elle humaine ?
    Votre vidéo m’a fait penser à un poulailler de notre agriculture productiviste.
    Qu’en est-il de la pollution ?
    La question a été posée. Elle ne semble pas excessive sur les photos !
    Vos récits sont toujours aussi passionnant.
    Michel

  10. Bonne idée vos toilettes sèches à la japonaise … Vivement les copeaux dans le calbute. J’ai Hâte !
    Votre repas aux baguettes m’a rappelée nos Bo-Bùn (chinois) partagés ensemble.
    J’aimerais bien être avec vous là-bas autant la chine ne m’attire pas que le Japon me tenterait bien. Dans une autre vie !
    ah oui le fameux carrefour en mode « Où est Charly ». Eh bien « où est Irène » Vue ! « où est Joël » Vu.

    Grand merci pour cette visite qui promet d’être riche en surprises.
    Bizh Nanou

  11. Mais bon sang mais c’est bien sur !!! Le drone 😉 . Je me demandais comment vous arriviez à être ensemble sur les photos et surtout d’aussi haut ou loin. Chapeau bas c’est la classe !!!
    Et encore mille merci pour ce blog « touristique » de 1ère classe. C’est le top du top ! 😉 Les agences de voyage devraient vous sponsoriser !

    Bonne route sans laisser trop de sacoche façon « petit poucet » parce que si y a plus d’ordi y a plus de news et nous les « voyageurs canapé » on serait perdus 😉 😉 😉
    Biz
    Fabienne

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  1. Japon, le retour – Les Cyclomigrateurs

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