Le mont Fuji

Pédaler autour du mont Fuji, c’est un rêve, comme s’approcher d’une icône, avec respect et émerveillement. Ce rêve, nous l’avions déjà réalisé il y a deux ans, mais c’était en automne, le mont n’était pas enneigé, les cerisiers n’étaient pas en fleurs. D’où notre retour, et la magie fonctionne toujours.


Après avoir (si peu) galéré dans l’épisode précédent, celui-ci va être beaucoup plus tranquille, c’est bien aussi.

Gotemba

La route 138 monte tranquillou, nous n’aurons pas besoin de pousser aujourd’hui. Pas beaucoup de circulation, région rurale vallonée avec ses forêts de cyprès géants. Les sangliers sont présents par ici, non seulement ils sont signalés sur les panneaux mais aussi ils ont laissé des traces de leur passage sur les bas côtés de la route.
Première traversée de tunnel, Irène n’est pas très brave sur ces coups là, elle n’apprécie que moyennement les coups de pédales dans des boyaux !

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Quand on va en sortir c’est pour bénéficier d’une vue impressionnante sur la ville de Gotemba qui s’étale à nos pieds. Normalement nous devrions voir le Mont Fuji quelque part… rien, tant pis on enfile les blousons et les chaussettes pour la descente, ça caille juste un peu !

Ah voilà le point de vue indiqué, une belle pancarte montre ce devant quoi on est sensés s’extasier mais il est dit que ce n’est pas pour nous aujourd’hui, la couche de nuages dissimule le mont, on ne peut pas gagner à tous les coups, nous aurons d’autres occasions, espérons le (mais vous savez que oui, vu la photo en tête de cet article).

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La ville de Gotemba abrite un petit temple dédié aux amoureux, le Shinbashia Sama shrine. Il est lové dans un petit parc arboré et magnifiquement fleuri. Les cerisiers font le reste. La fontaine près du chozuya (le bassin pour se laver les mains), est prise d’assaut par des gens qui viennent remplir jerrycans et bouteilles d’eau. Ils font le plein, remplissent le coffre de la voiture, reviennent et font leurs dévotions sans oublier de jeter quelques pièces dans le grand coffre devant le sanctuaire.

Nous voici télétransportés au Central park où on a repéré des bouquets de cerisiers. On se prélasse au soleil en profitant du décor. La réalisation de ce parc dénote une sacrée dose de réflexion pour aboutir à une telle harmonie dans le raffinement, les japonais excellent dans cet art.

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C’est bien joli de batifoler mais la route nous attend, on lorgne vers un petit resto chinois où on va manger chaud pour 1 200 yens à deux et nous voilà requinqués pour la montée. On longe un immense golf où Joël évoque l’idée saugrenue d’emprunter le chemin qui le borde ; Irène qui n’a pas envie de se faire viser par une balle réussit tout de même à l’en dissuader ! (Quoi qu’un golfeur qui enverrait sa balle vers un drapeau qui bouge aurait gravement abusé du saké).

La surprise du jour est dans le décor de notre hôtel réservé via Agoda. On se retrouve au terme de notre montée devant un énorme chantier d’autoroute en construction qui passe au niveau du troisième étage de ce gros cube posé au bord de la route. Vingt mètres à peine séparent les fenêtres de ce futur autoroute, démentiel. On se démène pour trouver l’entrée, pas question de traverser sous le chantier, en Thaïlande on pouvait zig zaguer entre les engins, au Japon c’est une toute autre histoire, interdit, interdit (en croisant les deux index) des fois que des trucs nous tombent sur la tête (pourtant on a nos casques, mais ce ne sont pas les casques de chantier réglementaires).
L’hôtel de neuf étages est quasiment désert, les immenses parkings sont vides, apparemment il n’y a que deux chambres occupées, et sans doute bien plus de personnel que de clients.

Nous sommes accueillis par une gentille dame qui nous reconnaît, Irène l’a saluée quand elle allait faire le plein d’eau précieuse à la fontaine du shrine ce midi. L’occasion de savoir que cette eau vient des pentes du mont Fuji, qu’elle est chargée de tas de minéraux bons pour la santé et d’une pureté inégalée au Japon. Mince nous aurions dû faire le plein !

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En parlant de plein, on a tout faux : Rien à manger pour ce soir, le restaurant de l’hôtel est fermé faute de clients, pas de petite boutique dans coin, c’est la rase campagne. On décide d’aller à pieds au prochain village à 3 km, ça va nous dégourdir les jambes tiens, mais ce ne sera pas la balade la plus bucolique de la journée vu que le chantier autoroutier enlaidit passablement le paysage.

Aujourd’hui 6 avril nous apprenons que le premier ministre Shinzõ Abe s’apprête à mettre Tokyo et Osaka en état d’urgence, sans confinement ; nous suivons avec intérêt les nouvelles directives nippones. A ce jour, le Japon déplore une centaine de morts, la France plus de 12 000 pour une population moitié moindre.

Fujiyoshida

Pédaler dans cette région nécessite déshabillage et habillage. On monte en T-shirt et on mouille le maillot, on descend avec la polaire, le coupe vent, le buff, chaussettes et gants, on se caille ! Parce qu’après avoir franchi le col Kagosaka au terme d’une bonne montée de 8 km, c’est une belle descente qui s’annonce vers le premier des cinq lacs qui jouxtent le mont Fuji. La météo maussade ne le met guère en valeur, dommage.

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Curieusement, les japonais raffolent des représentations de cygnes au point d’en affubler leurs pédalos et autres embarcations. Les vrais cygnes et les canards s’en tamponnent, bien plus intéressés par la nourriture qu’on achète en libre service sur la berge ; il suffit de mettre les sous dans le panier, personne bien entendu n’aurait l’idée saugrenue de venir faire main basse sur les yens. Nous ne sommes pas médisants si nous disons que chez nous, non seulement la caisse aurait été vidée mais la bouffe des canards aurait était emportée !
Nous aussi on aime bien la nourriture, et on tombe par hasard sur un restaurant remarquable (le Soba) où la cuisine italienne est aussi raffinée que le personnel attentif. On aurait aussi bien pu se contenter, comme souvent, d’un encas acheté dans un kombini, aujourd’hui la gastronomie l’a emporté sur l’utilitaire. Nous avons la chance d’y rencontrer un couple franco-japonais dont la dame est originaire de Marseille. Leur séjour en France est annulé pour les congés de Pâques où les petits enfants les attendaient, et pour cause…. Professeurs Raoult et situation au Japon sont au coeur de notre discussion.

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Nous voici arrivés à Fujiyoshida, ville de départ des ascensions du mont Fuji, qui n’a rien de vraiment charmant. Mais le cadre est magnifique, dès qu’on s’éloigne un tant soit peu de la ville on est dans le merveilleux.
Juste pour le fun, qui se souvient de la méthode Ogino ? Est-elle encore pratiquée aujourd’hui ? Ici c’est le nom d’une chaine de supermarchés.

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La pagode de Chureito

Voici une des photos les plus prises au Japon, au printemps avec les cerisiers en fleurs c’est irrésistible, non ?

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Sauf qu’arrivés sur place, c’est la douche froide : Le lieu est partiellement fermé pour cause de coronavirus ! On se demande un peu pourquoi, vu que c’est un parc en plein air et qu’il y a bien d’autres endroits qui sont ouverts. Mais s’il était ouvert il y aurait probablement une foule de visiteurs à se côtoyer sur ce site superbe à cette saison. Les japonais dans leur grande majorité n’enfreignent pas les recommandations, même quand ce ne sont pas des interdictions.

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Les photographes amateurs et professionnels viennent du monde entier pour fixer cette pagode de cinq étages située dans le parc Arakurayama avec le Fujisan en arrière plan. On ne vous dit pas la frustration !!!
Ne pouvant grimper jusqu’à la fameuse pagode, on se contera du point de vue depuis le torii en bas de l’escalier, qui n’est déjà pas crado. On fait la causette avec un jeune allemand en voyage pour quelques mois. Finalement nous apprécions notre situation loin de l’épidémie qui touche nos pays respectifs et savourons le fait de n’être pas privés de liberté. Et puis tant pis pour les 370 marches qui mènent au sanctuaire, nous en prenons déjà plein les yeux et cette vue superbe n’a pas de prix.

 

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Si nous ne sommes pas seuls à être venus là, il n’y a néanmoins pas grand monde.  Seuls quelques touristes occidentaux et une poignée de japonais déambulent paisiblement.

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On remarque près d’un petit sanctuaire les fameux Komodaru qui ont été offert par les fabricants de saké. Ce sont de petits tonneaux rempli d’alcool de riz et enveloppés d’une protection en paille et d’une corde. Les kanjis qui y sont inscrits sont les noms des donateurs, ces tonneaux ont un effet décoratif absolument attractif. La question que nous nous posons c’est : Qui boit ensuite le saké, les moines ? Si les producteurs de vin chez nous offraient  aux églises des tonneaux pour le vin de messe, les vocations seraient elles plus nombreuses ? Bon là on délire… c’est le saké ! Les tonnelets sont vides…pfuuuuuuuuu.

Le tour du lac

Le lac Kawaguchiko est le plus grand des cinq et sans doute le plus visité, étant bordé par la ville éponyme et de nombreux hôtels et resorts. Nous l’avions déjà longé lors de notre voyage précédent, en en gardions un excellent souvenir, c’est pourquoi nous décidons de profiter d’une journée ensoleillée pour en faire le tour sans les sacoches.

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Une vingtaine de kilomètres enchanteurs, un parcours que les guides recommandent d’ailleurs de faire à vélo, on est tout à fait d’accord. D’autant que c’est plat et tranquille. Pédaler avec le mont Fuji en ligne de mire, c’est carrément magique.

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En japonais, le mont Fuji est nommé Fuji San, seuls les Occidentaux l'appellent par erreur « Fujiyama ». Le suffixe San (qu'on peut traduire par Monsieur) est utilisé pour quelqu'un que l'on respecte, ainsi que pour les monts et volcans.

 

Le Shrine de Kitaguchi-Hongû Sengen Jinja

Pour les pèlerins qui partent à l’assaut du Fuji San c’est l’une des portes principales qu’ils ne manquent pas de franchir avant de s’élancer sur les pentes pour 6 à 10 heures de marche avant d’atteindre son sommet à 3 376 mètres. Ce n’est pas cette année que nous ferons l’ascension du mont sacré, les sentiers n’ouvrent qu’à partir du 1er juillet et ne sont accessibles que jusqu’au 28 aout. La fermeture des sentiers donne lieu à un festival du feu chaque année les 26 et 27 aout. La ville de Yoshida s’illumine alors de centaines de torches de 3 mètres de haut partant de la première porte près de la gare pour aller jusqu’au sanctuaire. Malheureusement nous n’allons pas attendre les festivités, il faudra y revenir ?

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Ce sanctuaire shintô date de 788 est niché comme il se doit dans une forêt. Il devait protéger les habitants des éruptions intempestives du mont belliqueux. Il est dédié à trois déesses : L’une des eaux calmes, l’autre du feu et la troisième des cerisiers en fleurs (sacrée spécialité !). Franchie une deuxième porte nous arrivons devant une allée bordée de lanternes de pierre couvertes de mousse sous les cyprès du Japon géants et des cèdres centenaires. Nous voilà dans une ambiance solennelle sur le chemin qui nous mène au temple.

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Un imposant torii rouge marque enfin l’entrée. C’est le plus grand torii du Japon (18 mètres d’envergure) celui qui se dresse devant nous a été refait en 2014. Il est reconstruit tous les 60 ans et à chaque reconstruction il se doit d’être un peu plus grand que le précédent. Pourquoi ? On n’en sait rien !

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Les employés du temple sont vêtus de manière particulière. Prêtres aux larges pantalons et servantes en jupes longues vont et viennent. Est-ce un scribe que nous voyons sortir du sanctuaire et traverser la cour chaussé de ses jeta en bois ?

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Ce sanctuaire est classé au patrimoine Unesco depuis 2013. De nombreux petits sanctuaires sont disséminés ici et là autour du sanctuaire principal, tous en bois. On pourrait faire l’analogie avec nos petites chapelles dédiées souvent à une sainte ou à un saint, ici aussi.

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Vieux village de Hoshino Hakkai

Situé dans la région des cinq lacs, près du lac Kawaguchiko, Oshino Hakkai était lui-même un lac il y a encore 800 ans ! Surnommé le « sixième lac de la région », le village s’est en réalité formé à la suite des éruptions successives du Mont Fuji qui ont peu à peu évaporé l’eau du lac pour ne laisser derrière elles que huit bassins d’eau douce.

 

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Village classé au patrimoine mondial (lui aussi) depuis 2013, ses 8 étangs sont aujourd’hui les symboles du village, leur nom est en relation avec une caractéristique qui leur est particulière et des profondeurs plus ou moins importantes. Par exemple le lac « Deguchi » signifie « sortie, il se situe à l’entrée du village. Le lac « Kagami » signifie  »miroir » car le Mont Fuji se reflète dans ses eaux par beau temps.

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Les étangs ne sont pas bien grands mais sont diablement bien mis en valeur. Ce petit village est attractif pour les japonais qui veulent retrouver l’ambiance de l’ère Edo avec ses vieilles maison en bois noir et toits de chaume. L’accent est mis sur l’artisanat local et la cuisine traditionnelle. Heureusement que nous sommes à vélo, sinon on achèterait plein de trucs !

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La ville de Fujiyoshida et Chamonix sont jumelées depuis 1978, on a fait cette découverte en passant devant l’ancienne maison des pèlerins où une plaque commémorative a été déposée en mai 2018. Il est temps que nous quittions cette ville où nous avons pris nos aises dans un petit café lecture/salon de thé en fin de journée. La seconde fois nous avons retrouvé la même table et les habitués du lieu assis, eux aussi, à la même place que la veille. Nous avons eu droit à des petites attentions de la part des patronnes qui nous ont offert des petits gâteaux et un client nous a généreusement offert des navets lacto-fermentés en signe de bienvenue (après les petits gâteaux, ça faisait bizarre, on a goûté pour faire plaisir et laissé le reste).

Kofu

Quand nous reprenons nos vélos ce matin là il ne fait que 8 petits degrés, il va falloir pédaler pour nous réchauffer. La pluie annoncée ne s’est pas montrée et c’est tant mieux. Nous allons repartir par la rive ouest du lac Kawagushi que nous avions parcourue en sens inverse il y a deux jours avec le soleil en moins.

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Nous appréhendons les tunnels avec un peu plus de sérénité compte tenu d’une circulation automobile très faible. Nous avons décidé d’aller visiter un ancien village agricole niché au creux d’une petite vallée à flanc de la montagne,  il s’agit du village de Lyashino Sato Nemba.
Jusqu’en 1966, année où la region fut durement frappée par un typhon, ce site, avec ses quelques 40 maisons traditionnelles au toit de chaume, était considéré comme le plus beau village du Japon. Le village, emporté par un flot de boue, a été reconstitué un peu plus bas depuis.

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L’office du tourisme nous avait prévenu, le lieu est fermé pour la raison habituelle. Du coup il n’y a personne, toutes les ateliers d’artisanat sont désertés, c’est un peu tristounet. Heureusement, on peut s’approcher des belles maisons à toits de chaume, et le drone encore plus. Vous pouvez remarquer la forme des pignons des toits qui ressemblent aux casques des samouraïs.

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Là bas de l’autre coté du lac se dresse majestueusement le Fujisan. Nous ne sommes ici qu’à 1000 m d’altitude. Au premier plan les courges se balancent mollement au gré du vent, suspendues par leur tige à la fois minuscule et fort solide.

Le Fuji San, le point culminant du Japon nous aura offert de magnifiques occasions de le fixer sur la « péloche » comme on pouvait le dire autrefois. Le contempler aura été un ravissement, cette montagne est vraiment particulière, il s’en dégage un « je ne sais quoi »  de particulièrement attractif et envoutant. Un bel endroit, pour un peu on resterait bien là captifs de sa beauté attendant la saison d’été pour monter à l’assaut de ses flancs.

Mais ce n’est pas possible, qu’aurait-on à vous raconter la prochaine fois ? On va donc aller voir ce qu’il y a de l’autre coté de cette montagne, ça doit être sympa aussi. Nous lui disons au revoir « Sayonara » en nous retournant à chaque virage pour l’apercevoir une énième fois. Fascinant.

A bientôt !

13 Comments

  1. Bonjour, Comme vous le dites, cette montagne et le paysage environnant sont fas-ci-nants ; en restant plusieurs jours dans ces lieux vous avez pu profiter du magnifique point de vue, et vous avez été plus chanceux que nous lors de notre escapade d’une seule journée en décembre 2018 : le splendide Fuji-San n’a daigné se montrer que très partiellement et juste après le coucher du soleil ; cela reste tout de même un souvenir incroyable et émouvant ; maintenant vous vous rapprochez de la région des parents de ma belle-fille… passerez-vous près de chez eux ? hi hi ça serait drôle… Bizz bretonnes Ann Mary

  2. Lovely pictures once again. Great you can still move around the country as you please although sights are closed. Happy travels or stationary travel perhaps now?

  3. Vos photos sont magnifiques !!! Et le texte captivant comme toujours … ça donne bien envie de retourner dans ce pays, nous y avons couru un marathon il y a bien longtemps autour du lac Kawaguchi, un grand souvenir aussi avec le Mont Fuji . Continuez bien …ici le voyage est intérieur 😉

  4. hello super Monsieur FUJI …bizarze ça m’a fait penser au KILIMANJARO !!!mon esprit s’est évadé peut-être dû au « confinement », hi ..J’ai aussi pensé que des « radioamateurs  » pourraient envisager de faire une expédition internationale sur le Mont ..Place aux rêves !7388 Amitiés

  5. Superbe ! Nous avions loué des vélos pour faire aussi le tour du lac et pris des photos avec les nombreux massifs de fleurs qui rythmaient le parcours. Vos protections contre le froid ont l’air de bien servir 😉 Et notre confinement nous semble encore plus difficile à supporter lorqu’on regarde vos photos. Bonne continuation.

  6. Encore une fois vous nous gratifiez d’un superbe reportage. Outre les belles images on sent votre attachement au pays et à sa culture à travers vos commentaires. Comme on aimerait vous accompagner dans cette aventure…

    Profitez bien des lieux. Bonne continuation. Faite-nous rêver…
    Bises à vous.

  7. Bonjour Irène et Joel.
    Merci pour les magnifiques photos que vous nous partagées. Nous étions il y a 1 an au Japon et nous en gardons un souvenir inoubliable. Aujourd’hui, nous voilà confiné à Paris. Profitez bien de votre séjour dans ce pays merveilleux. C’est toujours un plaisir d’avoir de vos nouvelles et prenez soin de vous.
    Frank de Capantigone

  8. Le mont Fuji montre une beauté chaste qui ne se dévoile vraiment qu’en pleine lumière, Sa forme fait penser à un sein et la neige a du lait qui coule, Symbole de la Terre mère qui nourrit notre corps mais aussi notre intelligence et notre âme.
    D’eux-mêmes dans nos vies, Les voiles qui embrument notre mental nous empêchent d’avoir pleine conscience de la beauté du monde
    C’est peut-être cela que nous devons redécouvrir et conscientiser pendant cette période de confinement Et le mont Fuji peut peut-être nous y aider!
    Pour ceux qui n’ont pas la chance d’être confinés à la campagne Et ne vivent pas dans la terreur du virus, la privation renforce le besoin et le goût.
    Les Japonais ont l’art de signifier et de célébrer cette réalité trop souvent oubliée et cela religieusement (au sens propre) dans leurs jardins.
    Merci à tous les deux pour ce haut moment de poésie nippon… On pourra presque dire avec vous Fuji, j’y fus….!

  9. Salut j’ai une question vous qui y etes… 🙂 Ou est-ce que les Japonais trouvent leurs masques anticontamination? Dans les grandes surfaces? En paquets de 100? A quel prix?? Désolé c’est pas du vélo Pour me faire pardonner : ma dernière sortie de WE 53 km a 26 de moyenne pour un D+ de 350m 🙂 Vive l’assistance qui me permet de respecter mes 2 devies : « A vélo vous y seriez déjà » « PAs plus vite qu’a fond » 🙂