Litchfield via Humpty Doo

Avouez qu’un titre comme ça, c’est autre chose que « Broceliande via Montfort sur Meu », c’est bien plus exotique. Et il n’y a pas que les noms, vous allez voir que les lieux et même les gens sont des paysans dépaysants.

Kingsley

C’est de notre hôte Warmshowers qu’il s’agit, un sacré bonhomme. Déjà, Kingsley habite en un lieu surprenant puisque ce n’est ni en ville ni en campagne, on pourrait qualifier ça de zone péri-urbaine mais ça ne ressemble à rien de connu chez nous. Chaque parcelle fait 20 000 m2, les voisins ne risquent donc pas de se marcher sur les pieds. Comme les maisons sont éloignées de la route, on a l’impression qu’il n’y a personne qui habite le long de ces kilomètres de voies très larges, alors que ce sont en fait de grands lotissements qui s’étendent sur des distances qui paraissent immenses. Rien à voir avec nos zones pavillonnaires très denses, ici on l’impression d’être dans le bush et sûrement pas près d’une ville.

Lorsque nous arrivons, Kingsley n’est pas là mais il ne tarde pas à arriver sur son vélo jaune, et nous présenter les lieux où nous allons pouvoir nous installer. En l’occurrence, c’est son atelier informatique, une drôle de construction pointue qui contient tout ce qu’il faut pour réparer les ordinateurs même les plus anciens. Juste à côté se trouve l’atelier consacré à la géologie, près de l’atelier mécanique, l’atelier vélo étant quant à lui auprès de la maison. Car notre hôte est tout à la fois géologue, informaticien et cycliste. Inventeur infatigable, il fait penser à Doc, dans la trilogie « Retour vers le futur », sauf que sa voiture est plus discrète qu’une DeLorean, même si elle est immatriculée UNIX !

Avec un tel hôte on ne s’ennuie pas un instant, il est doté d’un sens de l’humour inoxydable, on rit bien ensemble. On se retrouvera après notre circuit de Litchfield car Humpty Doo est pile poil sur la route pour aller à Kakadu.

Litchfield

 Nous voici enfin en route pour aller découvrir ce célèbre Parc National, sachant que ce sera aussi un petit tour de 300 km pour se remettre en jambes avant d’aller ensuite vers le Parc National de Kakadu qui fait plus du double.
Au début, ce n’est pas passionnant puisqu’on roule sur la Stuart Hiway qui est bien fréquentée (mais comme nous sommes partis de bonne heure ça va) et surtout il n’y a rien à découvrir, nous l’avons prise en sens inverse lorsque nous montions à Darwin avec notre fameux motorhome. Par contre, dès qu’on peut enfin bifurquer vers l’ouest, sur la Cox Peninsula Rd, c’est bien plus agréable, la route est belle et la circulation très modérée. Ça va même tellement bien qu’on va trop loin, négligeant le camping de Tumbling Water pour continuer sur notre lancée ; sauf qu’on se rend compte à un moment qu’il faudrait qu’on pense à se poser quelque part pour la nuit, et que le prochain camping est extrêmement loin (dans la réalité, il est même encore plus loin que ce qu’on croyait, on découvrira ça le lendemain). Donc, demi-tour pour revenir à Tumbling Water qui est d’ailleurs un camping bien sympa, comme on les aime : De l’herbe, de l’ombre, un bar-restau, de la musique live, une piscine, un accès wi-fi gratuit sensationnel, le tout sans prétention.
Heureusement que le wi-fi est bon, d’ailleurs, parce qu’on se rend compte qu’on a oublié de remplir notre déclaration d’impôts. Voilà qui est fait en ligne, on aura peut-être une pénalité de 10%, mais sur zéro € ça ne fera pas grand chose.

The Gravel Road

 Le lendemain, il faut donc re-parcourir les kilomètres faits en excédent la veille (on les aura donc parcourus trois fois, si vous avez suivi) jusqu’à bifurquer sur une petite route qui, au bout d‘un certain temps n’est plus goudronnée, c’est ce qu’ils appellent ici une gravel road ou dirty road. En l’occurence elle se nomme Litchfield Rd tout simplement. Et ce n’est pas un problème, c’est même assez roulant car la surface est bien tassée et lisse, on tient presque la même vitesse de croisière que précédemment (on roule généralement entre 17 et 20 km/h quand c’est plat), le paysage est varié avec notamment les parcelles en cours de brûlage et celles en pleine regénérescence.

Mais ça ne va évidemment pas durer, vous vous en doutez bien. Eh bien nous, on ne s’en doutait pas mais on s’en est bien rendus compte car la moyenne s’est soudainement écroulée vers des valeurs à faire rougir un escargot. En effet, un gros chantier est en cours, soi-disant pour améliorer la route ; ça l’améliorera peut-être un jour, mais pour le moment ça la transforme en truc infréquentable, en tout cas pour des vélos car ça n’arrête pas les road-trains qui transportent imperturbablement leurs cargaisons de bétail (heureusement, on n’en a vu que trois).

Des camions passent pour arroser la chaussée avant et pendant les travaux, ça a l’avantage de réduire la poussière mais l’inconvénient de ramollir la terre, du coup ça colle un peu et ça devient glissant. Mais le pire est quand il y a une déviation par une espèce de piste tortueuse, là on n’est pas d’accord et on file tout droit, on a bien raison car on roule sur une portion où les travaux sont quasiment terminés et personne ne nous double puisque c’est une section interdite. Par contre, on n’échappera pas au coeur du chantier, là où c’est tout défoncé, même qu’on se demande par où passer sans s’embourber. Les ouvriers n’ont pas l’air de voir passer beaucoup de vélos, ça leur fait une distraction, ils pourront en parler le soir autour du barbecue.
Une fois le chantier passé, on pense retrouver la route bien tassée et lisse comme avant, mais que nenni ! C’est une succession de passages corrugated (ce qu’on appelle de la tôle ondulée, un cauchemar) et de lits de sable dans lesquels la roue avant se bloque instantanément, obligeant à descendre (parfois on descend sans l’avoir voulu, ça s’appelle une gamelle) pour continuer en poussant. C’est fatigant car il faut être sans cesse en alerte, essayer de trouver le passage le moins casse-goule, jouer les équilibristes sur une surface qui manifestement ne veut pas de nous.
Au passage, on découvre le coin que nous avions envisagé la veille pour le bivouac est tout à fait inapproprié, il n’y a aucun moyen de planter une tente dans ce bush plein d’épineux et tout bosselé, heureusement que nous avions fait demi-tour la veille. A un moment, la traversée d’une crique nous donne l’occasion de refaire le plein d’eau (filtrée, évidemment) et nous rafraichir un peu.

Mais ça ne nous dit pas où nous allons dormir ce soir, il faut donc poursuivre sur cette piste, manger de la poussière à chaque fois qu’un véhicule nous croise ou nous double, jusqu’à un moment où le goudron réapparait. Alléluhia !  Soulagement, le moral remonte et… le goudron s’arrête au bout de moins d’un kilomètre. Argh ! Mais pourquoi ? Ils n’avaient pas assez de sous pour continuer ?

Bon, finalement on arrive au bout de cette satanée gravel road, Irène râle, elle en a marre, veut rentrer à la maison et tout ça. Mais dès qu’on roule à nouveau sur une route digne de ce nom, ça va mieux, on arrive à un endroit charmant nommé Walkers Creek, il est encore tôt dans l’après-midi, on va pouvoir s’installer là. Et ça tombe bien car on est fatigués, et le lendemain il y aura une grosse côte à monter dès le départ.
Sauf qu’évidemment ça ne va pas être si simple : S’il y a bien un campground, il n’est pas d’accès facile, et même pas du tout ; après avoir parcouru à pieds un long chemin qui grimpe sans cesse, avec parfois des marches, il faut se rendre à l’évidence, il n’y a qu’à pieds ou avec des mulets qu’on peut accéder aux emplacements de camping étalés sur 2 km et demie…agrrrrrr….

Tant pis, il va falloir trouver à dormir ailleurs mais pour le moment on profite de la beauté du lieu, la rivière est charmante et on peut s’y baigner avec régal et s’octroyer une petite sieste réparatrice installés sur une table… Ben oui au moins c’est plat et les petits zanimos ne vont pas venir nous chatouiller….et c’est un avant goût de ce qui nous attend plus tard….patience….

Puis, inévitablement, on reprend la route qui commence par cette f*%&# côte jusqu’à parvenir juste avant la nuit à un camping nommé Litchfield Safari Park. Endroit à retenir pour ne surtout plus jamais y remettre les pieds : C’est vétuste, sale, déglingué, quand on passe près des poubelles ça pue. Le gérant mérite ces mêmes qualificatifs, tout est à son image et inversement. Le frigo, qui doit bien dater de trente ans, est encore plus horrible à l’intérieur qu’à l’extérieur, il n’a jamais dû être nettoyé. La camp kitchen ne comprend que des équipements hors service, on a dû installer notre réchaud par dessus le barbecue. Pour tout arranger, la pompe à essence de notre réchaud ne fonctionne plus, un bricolage la rend opérationnelle mais il faudra changer le joint. On mettra près d’une heure à faire cuire nos spaghettis !
Et le pire est que, le lendemain, on se rendra compte qu’il existe à quelques kilomètres de là un magnifique camp ground très propre, magnifiquement situé au pied des Wangi Falls, et bien moins cherMais de toute façon nous n’aurions pas pu en profiter car nous arrivions de nuit.

Les Wangi Falls

C’est un des points les plus visités du Parc, et pour cause, c’est magnifique.
A l’heure où nous y arrivons, au petit matin, il n’y a pas grand monde mais en journée ça doit être blindé, vu la taille des parkings.
Les chutes d’eau ne sont pas très abondantes en cette saison sèche, mais le plan d’eau n’en est pas moins superbe et la baignade en ces lieux est fort tentante. Sauf qu’on n’a pas que ça à faire, la route nous attend et ça va grimper dur (en fait, on pourrait bien prendre le temps de quelque brasses, mais elle n’est pas bien chaude) et puis il faut qu’on avance avant les grosses chaleurs de l’après midi.
 

On peut s’en douter, pour qu’il y ait de telles chutes d’eau il faut qu’il y ait du relief, c’est pour ça qu’ils n’en ont pas en Hollande. Alors on s’est préparés à affronter une côte interminable et ardue, et puis, divine surprise, elle ne l’est pas tant que ça, interminable. C’est certes dur sur une partie, on doit pousser, mais ce n’est pas trop long et on se retrouve sur le plateau avant d’avoir rendu l’âme.

La route est sympa, sinueuse et ondulée, on ne voit débouler les voitures et cars de touristes qu’à partir du milieu de la matinée.

Les Florence Falls

Ce sont les vacances scolaires, ce qui explique la foule qu’on va trouver à Buley Rockholes où l’eau dévale à travers une série de bassins rocheux, assez grands pour qu’on puisse s’y baigner ; inutile de vous dire que l’on va bien en profiter.

Il y a cependant un problème, le camp ground local est fermé. Et quand on demande aux rangers si celui qui est un peu plus bas à Florence Falls est ouvert, ils confirment que non, seul celui accessible aux 4×4 est ouvert mais à vélo on risque de pouvoir y aller, mais guère d’en revenir… En effet, en allant sur place on se rend compte que la piste descend des pentes vertigineuses, on n’a aucune chance de remonter ça le lendemain matin. Et dans un Parc National, il est interdit de camper en dehors des emplacements prévus, donc on a comme un problème. La solution préconisée par les rangers est d’aller au prochain camping, à 50 km, merci pour le conseil hyper-réaliste sous un cagniard à faire fondre le goudron !

Mais on ne va pas se laisser abattre, la solution est à portée de main, il suffit de la saisir : Dormir quand même dans le Parc, en étant discrets pour ne pas se faire prendre. Comment ? C’est facile : Les rangers passent sûrement faire une ronde le soir, mais ne peuvent parcourir tous les petits chemins, ils se contentent sûrement de vérifier qu’aucun véhicule ne traine sur le parking. On va donc s’installer sur une petite aire de pic-nic en descendant les vélos d’une vingtaine de marches, bénéficiant du cours d’eau qui coule juste là et la table basse qui va nous faire un lit fort confortable une fois la nuit venue (voilà la seconde table). Nous sommes protégés des regards indiscrets par la végétation ; si quelqu’un vient, on ne campe pas (car on ne sort pas la tente), on pique-nique et c’est autorisé puisqu’il n’y a rien qui l’interdise de nuit…ou l’art de contourner les interdits (:))

Le parking se vide petit à petit et à 17h30 il n’y a plus personne, nous devenons les gardiens du temple. Tout le confort à notre portée puisque même les toilettes restent ouvertes pour la nuit. Quand les phares d’une voiture éclairent la nuit nous éteignons vite nos frontales, des fois que ce soient les rangers qui fassent leur petit tour d’inspection (on n’en mène pas large quand même) et puis non, la voiture s’en va …ouf !

 

Nous aurons un campement à la faveur de milliers d’étoiles, une lune qui pointera son nez vers le milieu de la nuit nous éclairant comme en plein jour, les moustiques qui viendront ziziller à nos oreilles à l’affut de sang frais, le glouglou de la rivière pour nous bercer, et l’humidité qui finira par se déposer sur nos duvets, mais nous aurons eu une nuit à « les belles étoiles ».

Le jour n’est pas encore levé car la lune nous éclaire pour le petit déjeuner. On remonte ensuite tout notre barda sur le parking en croisant les doigts pour qu’un ranger zélé n’ait pas décidé de commencer sa journée à l’aube en venant vider les poubelles et nettoyer les sanitaires. Nous remonterons les dix kilomètres jusqu’à l’embranchement de la Hiway sans en avoir vu le chapeau d’un seul. On est bien contents d’être restés dans cet endroit paradisiaque. Il est 6h30 du matin et il fait déjà 19°.

Les termitières

 On vous en a déjà présentées quelques unes, de ces drôles de constructions érigées par les termites. Eh bien dans cette région elles sont légion, et elles sont d’une taille plus que conséquente. Il y a les « cathédrales » , de sortes de cylindres marron tout ravinés et biscornus, partant en pointe arrondie au sommet ; et puis les « magnétiques », plus rares, qui sont plates et ont un sommet dentelé. ces dernières sont toutes orientées de la même façon, une face au nord et une au sud pour mettre en place à l’intérieur une sorte de climatisation naturelle.

Les deux types se côtoient allègrement, mais certaines zones plaisent plus aux termites magnétiques, car il faut absolument que la termitière ait le pied dans l’eau durant la saison humide (on pourrait les appeler « Mouillepied », ceux qui nous connaissent comprendront, les autres ne cherchez pas…).

Ces termites rongent le fer, d’ailleurs si on met un aimant sur la termitière, il reste collé ! Non, ne croyez pas ça, par contre si on soumet la jeune termitière à l’influence d’aimants, l’orientation nord-sud n’est plus respectée, ce qui montre que ces minuscules bestioles aveugles sont bien sensible au champ magnétique. Pour les « cathédrales », par contre, rien ne démontre quelque influence religieuse dans leur façon de bâtir. Certaine peuvent faire jusqu’à 5 mètres de haut et dater de plusieurs décennies. C’est franchement bluffant.

Nous découvrons sur la piste sableuse un champ de termites magnétiques étonnant, mais des petits malins ont jugé bon de taguer leur prénoms sur certaines d’entre elles, on s’étonnera ensuite d’en trouver d’autres hyper protégées par des barrières et inaccessibles aux visiteurs indélicats et aux autres également hélas.

Litchfield, fin

Dès la sortie du Parc National, un panneau annonce la couleur, on entre dans une contrée surpeuplée :

Un habitant au kilomètre carré, ils ne doivent pas trop se marcher dessus. Et pourtant, un grincheux semble avoir peut qu’on vienne lui piquer un peu de broussaille, il essaie même de faire croire qu’il a mis des caméras de surveillance sur son coin de bush, alors qu’il n’y a même pas l’électricité :

The Batchelor

Il ne s’agit pas de l’émission de télé « réalité » débile mais de la seule ville de la région. Batchelor n’est toutefois pas une agglomération où on risque de se perdre, c’est tellement grand (400 habitants) qu’ils se sont crus obligés de mettre une pancarte pour indiquer le « Centre ville », non loin du kitchissime château de Bohême miniature qui « orne » l’entrée du patelin :

 

Jack White découvrit de l’uranium en 1948 à Rum Jungle, à l’époque de la mine il y avait plus de 600 habitants, aujourd’hui la ville vit du tourisme grâce au Parc, de l’horticulture et de l’éducation avec le Batchelor Institute.

On se plait bien là, d’ailleurs on y reste deux nuits. Est-ce dû à la présence de l’épicerie (aux prix hallucinants, mais bien pratique), de l’unique taverne (établissement curieusement ultra-moderne) ou du camping très cool, on ne sait pas. On fera la connaissance de Ian et Michelle, qui sont arrivés depuis peu de Melbourne et habitent une grande tente en attendant de trouver le logement qui leur conviendra. Ian est responsable des Firemen dans le conté, il forme notamment les gens qui vont s’occuper des incendies contrôlés, ceux qu’on voit un peu partout dans le Territoire. Et quand l’incendie devient incontrôlé, il en est responsable aussi…

Mais il est temps de repartir, Kakadu nous attend. Une vingtaine de kilomètres après notre départ, un Ute (pick-up) s’arrête, Ian en descend et nous fournit deux boissons fraiches, avec ça on va exploser notre moyenne pour parcourir les 76 km qui nous ramèneront chez Kingsley. La boucle est bouclée, mission accomplie.


Dans le prochain article on vous parlera de rustines, ambulance, pompiers, police… Mais vous êtes sans doute déjà au courant de tout ça, puisque la rubrique Kombien ? qui figure en haut à droite de chaque article donne des indices depuis plusieurs semaines.

7 Comments

  1. De Busch en Busch,De chemin de poussière en chemin de poussière …l’eau est véritablement la source de réconfort!!!!mais ou sont les cacatoes,!!!A bientôt et merci ..Bernard Rochefort-sur-Mer..;aujourd’hui l’Australie est venue à nous 39°

  2. Les p’tits curieux.

    Merci encore pour vos nouvelles. Moi, Delphine, l’instit’ je suis actuellement dans un car Tchèque direction Cracovie pour les JMJ en Pologne. Bizarre la République Tchèque , on prévoit 6h de route, on va avoir 1h pour le moment de retard parce qu’on dépose des choses à droite, à gauche. Des pneus, des …
    C’est assez particulier.
    A bientôt
    Delphine

  3. Mais qu’avez vous encore fait ??? Vous suivre c’est une vrai histoire a rebondissement ……. J’éspère que cette fois pas de bobo , car je veu une suite …..lol ……vite vite ….Lol ….Bisous Lili

  4. Eyh ca faisait bien longtemps que je ne vous avais pas écris!!!!
    Et bien que d’aventures!!!
    J’avoue qu’on a loupé qqs épisodes avec l’été les amis la famille…en Suisse on ne s’ennuie pas!!!
    Bref, vous avez l’air d’avoir la patate et ça fait plaisir!! Tjs le gout de l’aventure!!! Avec le bivouac sur les planches et le ranger, y a comme un petit gout de Croatie pres du lac, sauf que là vous ne vous ètes pas fait pincer par lui et il n’y a pas eu d’orages!!!
    Allez continuez comme 4a les parents!!!
    Ciao, vous avez les bisous de nous deux!!

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