Atterrissage à Antananarivo (que tout le monde appelle Tana, on comprendra aisément pourquoi) où il va bien falloir qu’on décide par quel bout on va commencer à découvrir cette île plus vaste que la France. Après réflexion, ce sera l’ouest en premier (peut-être notre origine bretonne nous conduit-elle spontanément dans cette direction). Mais vous verrez que le parcours s’avèrera finalement fort peu linéaire puisque nous irons ensuite vers le nord, puis le sud et peut-être l’est, à chaque fois en repassant par Tana. Mais n’allons pas trop vite, parlons déjà de ces premières semaines.
Tana tentaculaire
Dès notre atterrissage nous prenons conscience d’une certaine image de l’Afrique, on ne va tout de même pas porter un jugement sur ce pays à peine les pieds posés mais règne à cet aéroport, international tout de même, un sacré joyeux bazar. Infos contradictoires concernant l’obtention du visa par exemple qui stipulent qu’il faut être en possession du billet d’avion retour, or ce n’est pas le cas, pour 70 euros nous voici en possession de notre sésame, il suffit d’aller voir la dame à son petit guichet et le tour est joué.
Attendre (longtemps) les bagages acheminés et déchargés manuellement, repousser gentiment les offres des porteurs se précipitant sur les vazahas (prononcer VAZA). S’apercevoir que pendant l’attente des bagages la navette qui devait nous conduire au centre de Tana est partie sans nous et que les taxis ont eux aussi disparu. Le soir et la fraicheur tombant nous voilà en train de farfouiller dans nos sacs à dos à la recherche de nos polaires (finie la douceur des soirées indiennes).
Retirer une somme phénoménale d’ariarys (monnaie locale) sachant que le SMIG mensuel est de 130 000 AR (38 €), nous voilà nantis de quoi faire des envieux, le problème ce sont des coupures de 10 000, ça prend de la place dans les poches et le portefeuille.
Info contradictoire également quand on demande si une navette va revenir (nada) c’est l’heure des embouteillages en ville… Gloups, allons nous passer notre première nuit à l’aéroport ?
Ah nous voilà sauvés par miracle et par un homme allemand venu chercher ses clients. Il prend pitié de nous et nous embarque ; son chauffeur Azafi nous conduit ensuite à notre lieu d’hébergement.
Azafi est une source précieuse pour nous qui débarquons complètement neufs encore imbibés des lumières de l’Inde quittée tôt ce matin.
Deux heures pour arriver de l’aéroport jusqu’à notre chambre, bouchons obligent mais aussi mauvaise qualité du bitume, slaloms entre nids de poules et route laissant place à de la piste… Le temps donc de bavarder allègrement et de s’informer de la vie de Tana. Recommandations d’usage : Ne pas sortir la nuit sauf accompagnés ou en taxi, fermer les portes de la voiture, le coffre aussi, ne pas porter de bijoux (ça tombe bien Irène n’en a pas) et de sacs trop voyants. Tana ne brille pas de milles et une couleurs, mais d’une multitudes de petites lumières de bougies ou de lampes éclairant les vendeurs sur les trottoirs et les pauvres maisons des quartiers périphériques… le décor est posé.
Chez Christine qui tient, avec son mari Australien Brayan, une maison presque comme une auberge de jeunesse « Madagascar Underground », on se croirait arrivés chez nos enfants, accueil super chaleureux !!! Sauf que nous n’étions attendus que le lendemain soir… oups… une chance une chambre est libre… nous voilà bien contents, première nuit sur la Grande Ile !!!
Le lendemain, une visite à pieds avec un guide nous permet de découvrir un peu la capitale Malgache, il y a du beau (un peu) et du moins beau (beaucoup)… Notre guide est passionnant, il nous ouvre la porte de la villa de Louis Laborde qui a tant fait pour Mada, nous conduit par les ruelles improbables pour nous si nous n’étions accompagnés. Les lavoirs communaux, la tarification de l’eau avec des horaires de distribution restrictifs, les poinsettias, fleur emblématique de Mada qui, lorsque l’on plie sa feuille en deux, représente l’ile.
Grimpette sur le haut de la ville vers le palais de la reine où l’on peut prendre la mesure de cette ville tentaculaire qui s’agrandi de grignote de plus en plus de terres agricoles. Mada ô Mada aux caisses vides, comment vas-tu abriter, nourrir, protéger tes habitants…..?
L’approvisionnement en eau est un problème, il faut trimballer des bidons, c’est payant et ouvert seulement à certaines heures. On vous assure que les ruelles des hauteurs de Mada ne sont pas plates mais surtout en très, très mauvais état, style chemin de chèvres… De l’eau pour tous est-ce une utopie ?
Antsirabe
Après avoir survécu à la pagaille indescriptible de la gare routière de Tana, (où nous avons séjourné 3 nuits, histoire de prendre un peu des repères), bataillé avec les rabatteurs qui veulent absolument nous faire entrer dans leur taxi en nous promettant un départ iminent, puis à de trop nombreuses heures de taxi brousse bondé (et sept « contrôles » de police où le bakchich sert de péage), nous voici enfin arrivés à notre première étape.
S’il y a des restes de bâtiments qui eurent sans doute connu leur heure de gloire (la gare est superbe, mais il n’y a plus de train…), dans l’ensemble c’est pas mal délabré, hélas.
Chacun trouve son bonheur où il peut, les sollicitations ne manquent pas, vendeurs de souvenirs, de chapeaux, de lunettes…. Les énormes voitures de luxe devant l’église où les gens modestes viennent à la messe avec leurs uniques chaussures (réservées à cet usage, le reste du temps ils sont pieds nus) permettent de s’interroger sur la notion de fraternité, mais bon…
On arrive chez Billy, marié à une Alsacienne, joyeux repaire où nous allons rencontrer notre guide Fred pour la suite des événements. Nous voilà écoutant les chansons à thème, parlant d’amour, de famille, de travail…ambiance malgache tu vas tous envouter ….On attendra 2 jours que le groupe soit constitué pour partir sur le fleuve, nous sommes en période creuse.
En attendant allez, tiens, un petit peu de vélo nous ferait le plus grand bien, nous voilà partis sur un tronçon de Nationale 7 découvrir un lac sympa à quelques kilomètres de là, ça fait bizarre de se retrouver sur de tels engins mais on apprécie bien surtout que l’on peut faire le tour dudit lac, entrer dans un village d’où on entend de la musique. Après s’être renseignés sur la possibilité d’aller voir ce qui s’y passe (si les vazahas y sont admis) on se retrouve parmi une foule nous dévisageant étonnés de voir deux vieux vazahas vélos à la main. Sur les conseils du vendeur de billets, mieux vaut traverser la foule avec nos engins… des fois qu’ils leur pousseraient des ailes !
Nous ne voyons que peu les artistes chanteurs et musiciens au milieu du champ, une telle foule les entoure qu’il nous est impossible de s’y glisser.
Parmi les curiosités locales, un combat de coqs et une fête où la « grande » roue est actionnée à la main et ce sont les adultes qui font la queue pour monter….
Sympa aussi, le marché aux zébus où on se rend en cyclo-pousse :
La descente tranquille
La rivière Tsiribihina est un ravissement à descendre (à remonter, c’est autre chose, on en reparlera). Nous embarquons vivres et eau potable en suffisance, y compris trois poules vivantes à qui nous ferons un sort le dernier soir. Installés dans une pirogue, avec notre guide Fred à l’avant et le piroguier Rapa à l’arrière, on se laisse aller au lent rythme des eaux, ça va durer 3 jours. Deux autres couples occupent deux autres pirogues, nos trois embarcations naviguent de concert pour parcourir les méandres de ce fleuve couleur caramel et sinueux à souhait.
Pas de bruit de moteur, juste celui des pagaies qui nous propulsent à une certaine allure car, d’une part le courant est relativement fort, d’autre part les piroguiers sont sacrément efficaces ; toute la journée, sous le soleil, ils s’activent sereinement, évitant les bancs de sable, si ça frotte un peu, ils descendent pour pousser, c’est dire si parfois ce n’est pas profond (nous sommes en début de saison sèche). Lorsqu’on s’arrête le soir nos trois piroguiers et notre guide ne sont pas inactifs pour autant : les tentes à monter, la popote à faire, il y a de quoi s’occuper. Et nous, qu’est-ce qu’on fait ? Sur la pirogue, pas grand chose, on regarde la nature, les oiseaux rouges « cardinal », les verts « guêpiers », les rapaces, on bouquine, on se prélasse, on salue les enfants qui crient « VAZA », de temps en temps on leur jette depuis nos embarcations des bouteilles en plastique dont ont besoin leurs parents pour stoker le miel (lestées d’un peu d’eau, notre guide a une puissance de lancer phénoménale, les bouteilles arrivent toujours à leurs destinataires), on oriente le parapluie dans le bon sens pour se protéger du soleil, c’est la vie de pachas. A terre, on se douche sous une cascade et on se baigne dans une retenue, on essaie vainement de donner un coup de main à la popote mais, mis à part pour le plumage d’une poule ils ne veulent pas d’aide ; d’ailleurs la cuisine est excellente, et plus qu’abondante, à chaque fois on donne l’excédent à des familles du coin, ce qui améliore bien leur ordinaire.
On ne croise pas grand monde sur cette rivière, quelques chalands à moteur qui remontent le courant en pétaradant chargés de sacs de riz collectés le long du fleuve, une poignée de pirogues utilisées par les gens du coin pour traverser, et trois piroguiers qui ramènent leurs embarcations jusqu’en haut du fleuve afin de rentrer chez eux. Il faut seulement trois jours pour descendre à la rame avec les touristes, mais sept jours pour remonter à vide à la perche, le courant ne leur facilitant pas la tâche.
La charette trépidante
Le troisième jour, débarquement dans le petit hameau de Antsiraraka, accueil chaleureux comme d’habitude.
Beaucoup d’enfants et de jeunes, près de la moitié de la population du pays (22 millions) a moins de 15 ans et il est prévu un doublement du nombre de malgaches d’ici 2050…
Changement de mode de locomotion, nous voici partis en charrette à zébus pour rejoindre le village de Antamambo à quelques kilomètres dans les terres.
Ca change radicalement ! Loin du confort (tout relatif) de la pirogue, nous voici trimballés et secoués comme c’est pas possible, empruntant une piste qui traverse hameaux et villages, croisons les villageois, sacs et bassines sur la tête qui rigolent de nous voir secoués comme des pruniers. C’est là qu’on se rend compte de ce que vivent les gens au quotidien, et ce n’est pas facile du tout, le parcours est très accidenté. Par moments, il faut descendre car c’est trop pentu, les zébus sont costauds mais quand même, ils ont du mal.
Nuit au village, c’est plutôt spartiate mais bien instructif, on est bien loin des usines à touristes. Il n’y a pas d’électricité, évidemment, puisque 95% des habitants en milieu rural n’y ont pas accès (c’est le pays le plus mal placé au monde à ce niveau) et comme il fait nuit à 18 h chacun fait comme il peut : bougies, éclairage à LED sur batteries, groupes électrogènes pour les mieux équipés).
Au petit matin des chants et des voix d’enfants nous conduisent vers l’église où nous rencontrons les soeurs de la Sagesse, communauté de Louis de Montfort sur Meu, près de Rennes. Leur congrégation a bâti une école en dur avec des sanitaires et y accueille 650 élèves. Les conditions d’enseignement sont beaucoup plus confortables puisqu’avant les enfants travaillaient sur le sol (ça ne vous rappelle rien ? l’Ecole des pauvres en Inde). 18 enseignants, les 2 soeurs sont arrivées depuis seulement 2 ans.
Babas aux baobabs
Incontournable étape, l’allée des baobabs près de Morondave, tout à l’ouest. Un crochet pour voir le baobab sacré puis le baobab amoureux. Ca se mérite, la piste depuis la rivière jusqu’à ce lieu emblématique est complètement défoncée depuis le dernier cyclone de février, les 4×4 et les camions bringuebalent tant bien que mal, ça prend un temps fou et c’est fort inconfortable. Voulant éviter une charrette à zébus le chauffeur cale le moteur et nous voilà bloqués en panne de démarreur, enfoncés dans le sable et essayant de pousser l’engin lourd comme un âne mort !!! (on sera dépannés par le taxi brousse suivant). Si ce n’était sableux, ce serait mieux en vélo…
Mais ça vaut largement le déplacement :
Et finalement, le coucher de soleil sublime ce point de vue inoubliable d’une beauté à couper le souffle.
Du rab d’Antsirabe
Afin de revenir sur Tana nous remontons en taxi brousse pour 12h de transport, bon la route RN 34 n’est pas meilleure sur cette partie sud. Nous chargeons victuailles, poules et canards sur le toit (mais on ne les mangera pas), du poisson dans le coffre (La chaleur aidant, on sentira fort sa présence en fin de journée car on se retrouve sur les sièges arrière) et c’est parti pour parcourir les hauts plateaux.
Et si nous faisons une halte prolongée à Antsirabe, ce n’est pas parce que c’était prévu mais à cause du voyant de freins qui clignote depuis le départ. Changement des plaquettes, alors qu’elles l’ont déjà été la semaine passée mais c’était peut-être de la cochonnerie chinoise, et c’est reparti. Sauf que ça clignote toujours autant, en fait c’était un disque de frein qui était mort, tant pis ça roule quand même… Et ce n’est pas ce qui va impressionner la police, quand on voit l’état de leurs véhicules :
Rassurez-vous, nous arrivons vivants (sinon, on n’écrirait pas cet article) à Tana où nous allons décider de la suite du voyage. Nous avons deux semaines devant nous, on va bien trouver moyen d’aller baguenauder quelque part.
Jet lagDécidément, l’avion est trop rapide pour nous : A peine le temps de quitter un pays, son climat, son ambiance, qu’on se retrouve propulsés à près de 1 000 km/h et plus de 10 000 mètres d’altitude vers un autre endroit totalement différent, ceci dans une carcasse en métal qui pèse plus de soixante tonnes, c’est fou, non ? Madagascar ne se laisse pas apprivoiser aussi vite, il faut aller « mora mora », prendre son temps. |
Ah, enfin ! On se demandait où vous étiez passés, dans quelle ornière vous étiez tombés.
Mais non, visiblement out va bien pour vous, ballottés, bringuebalés, cahotés, ensablés… perdus sans vos montures préférées…
Allez, patience à Mada, vous allez bientôt reprendre votre périple, délicieusement couchés !
Amitiés
Cool, des petites nouvelles de tata et tonton d’adoption !
Ici aussi ça bouge, on doit déménager vers not’ ferme le 20 juin ! En plein dans les cartons et le début des exams de ma formation de maraichage !!! Profitez bien et gros bisous de nous 4
Moi j’aime bien les baobabs!! Tu crois qu’ils poussent en Bretagne !!!
J’espère que vous profitez bien du confort de l’hôtel et vous pouvez boire un coup à notre santé : jus de fruit frais évidemment !
J’ai lu tout ça hier soir avant d’aller me couchée …..je me suis demander si c’était pas prendre de risque apres le dromadaire , les zebus et la charrette ………lol …. mais vous etes Papy et mamy casse coup ……………. lol ……………………… Meme pas peur ……………
Et maintenant vous etes ou ??????
En tout cas je vous lache pas …… Bisous Lili
Vos nouvelles nous font bien plaisir .Nous pensons bien a vous et impatient de vous revoir sur vos machines .
Cecile et Denis de Festubert le grand nord
Mis à part la pirogue, votre vie de touriste semble bien mouvementée voire parfois chaotique
La pirogue, c’est cool, certes mais pas pour tout le monde.
Les piroguiers feraient mieux en effet de laisser les poules dans leur nids au lieu de les manger car sur les routes les nids vides sont une plaie pour les touristes ; rouler sur le duvet de petits poussins serait plus confortable, n’est-ce pas Irène? On peut toujours rêver…
Et l’homme ne peut d’ailleurs s’en passer…
A quoi peut-on encore rêver dans des paysages aussi idylliques? aux vélos couchés restés en Bretagne ????
C’est donc du rêve « dans le rêve », du rêve puissance 2!
Le rêve puissance 3 serait de se voir chevaucher les Azubs sur ces pistes improbables!
En état de veille, seuls ceux qui sont un peu « bourrés » tentent le pari.
Mais n’est-ce pas déjà la tendance à Mada?
Les taxis brousse sont bourrés dehors comme dedans, l’intérieur des poches des policiers aussi (vont ils boire ensuite leur butin au bistrot et reviennent-ils « bourrés »?).
Vous ne dites rien sur les chauffeurs si ce n’est qu’ils zigue zaguent continuellement autour des nids de poules …bizarre….(faute à ces foutus piroguiers pas vraiment intéressés par l’état de la chassée mais seulement les poules…)
Je suppose que s’ils ne sont plus en état de zigzaguer correctement pour cause d’alcoolémie avancée (ou de cure de sevrage qui les ferait aller droit dans le décor ), les chauffeurs peuvent se recycler dans les zébus ?
La seule consigne reste que pour le Zébu, il ne faut pas le bourrer car sinon, il faut ensuite le pousser (voire le débourrer?). Et pour ce faire bien sûr mieux vaut être « à jeun ».
Auriez-vous préféré pousser les Azubs!
Merci pour ces beaux reportages très vivants
On vous embrasse
Je suis toujours impressionnée par la qualité de vos photos ! Le coucher de soleil sur les baobabs, super !! Bonne continuation à Madagascar. Bises bretonnes
Bonjour les Amis migrateurs,
Et oui, ceux qui ont connu la « colonisation » doivent regretter ce temps ou « Ils » étaient sous le joug français : il y avait des routes, le modernisme arrivait, l’école était bien présente, pourquoi ne pas les avoir accompagnés dans leur indépendance, Il n’y aurait peut-être pas toute cette misère.
Toutes nos petites aides ne sont qu’une goutte d’eau dans misérable vie…
C’est bien pour ces raisons, que la Réunion ne veut pas son indépendance, même si ce n’est pas la vie rêvée pour eux !
Profitez bien de cette belle nature, que de souvenirs avec tous ces proches contacts avec les autochtones.
Bientôt je vous lirai du sud de la France, (au soleil trop rare en Bretagneet à la chaleur) pdt sept semaines
Salut à vous,
super je regarde de temps en temps vos nouvelles et c’est rigolo je découvre que l’on a suivi a peu près le même chemin à Mada, Tana, Antsirabe en Vtt, la tsiribinhe ne pirogue, les baobabs puis Nosy Komba et Diego Suarez… bref ça fait plaisir de revoir ces images, profitez bien !
Désolé, mais vous devez avoir atteint l’âge de la sagesse. Pour nous aussi, la lenteur est une qualité du voyage et un privilège. Aussi en abusons-nous. Nous avons toujours su privilégié la lenteur et ne voir que ce qu’on avait le temps de voir lentement.
Prenez bien le temps d’être lents.
Amitiés (nous vous envions les baobabs)
Daniel et Frédérique en mer Egée actuellement
Bonsoir, super photos!!! J’ai fais comme vous il y a deja 2 ans passés le meme » circuit » avec Fred mais j’ai perdu ses coordonnées, je souhaite y repartir cet été… J’ aimerai refaire un ptit bout de chemin avec notre ami Fred donc avez vous son mail ou telephone??
Damia
Eh non, nous n’avons pas les coordonnées de Fred mais il a son quartier général chez Billy. Il suffit de taper « Billy Antsirabe » dans un moteur de recherche 🙂
Bon séjour là bas, et attention aux bactéries (on a achoppé une Yersinia, belle saleté qui nous immobilise depuis sept mois…