
Dernier article au Mexique, après quatre mois qui ne nous aurons pas semblé trop longs. On aurait même pu rester deux mois de plus dans ce pays, notamment pour découvrir le Chiapas et le Yucatan mais la vie est cruelle, il faut faire des choix. Le notre est d’aller passer Noël à Cuba, ça ne devrait pas être trop mal non plus et on ne sera pas trop dépaysés pour la langue ni pour le climat.
Le Mexique est grand, on est loin d’avoir tout vu, comme chaque fois on se dit qu’il faudra revenir…
Oaxaca, Wouah que ça caille !
Bonjour le chaud et froid : Alors que le matin même on était en maillots de bain sous une chaleur carabinée, le soir on enfile des doudounes. Entre les deux, dix heures de car et 1500 mètres d’altitude. Nous sommes en hiver, mais quand même, ça surprend.
La ville (264 000 habitants) est située dans une vallée à 400kms de Mexico, entourée par les montagnes de la sierra Madre Orientale elle est la capitale de l’état du même nom. Etant réputée très belle, riche en artisanat, galeries d’art. Nous décidons d’y passer une douzaine de jours pour, à la fois pour la découvrir, ainsi que les environs, mais aussi pour préparer la suite de notre parcours. Et puis c’est notre ultime ville mexicaine, nous avons toujours du mal à quitter un pays que nous avons aimé. Allez encore une petite dose.
Azul Cielo
Notre choix de logement s’est porté sur une petite auberge de jeunesse au joli nom de « Azul Cielo ». Les chambres et dortoirs s’articulent autour d’une cour intérieure ombragée et très bien aménagée. Nous avons la chance d’en avoir une sur la terrasse du premier étage, le nez dans les fleurs de bougainvillier.
Les températures ne sont plus du tout les mêmes. A 8h00 tout le monde a enfilé pull ou doudoune pour le petit déjeuner dans la cuisine ouverte sur la cour. Nous y resterons 7 jours avant de devoir déménager dans un autre petit hôtel pour cause de réservation pour la période de vacances.
Nous profiterons de cet emplacement et de son jardin pour astiquer les vélos, faire la vidange des Rohloff, chouchouter un peu « Panne » et « Cake » et faire reluire leur joli collier de chaine. Ils ont un avion à prendre dans quelques jours, c’est la grande toilette !
D’ailleurs notre premier souci est de trouver une boutique qui vend du papier bulles, pas de soucis il suffit d’aller dans une papeterie, on y trouve toute sortes d’emballage sur commande, nous aurons un beau rouleau de grosses bulles dans quatre jours ! On trouvera nos fameux sacs « chinois » au marché Juarez pour nos sacoches, ils vont être assez grands pour y loger trois sacoches chacun.
Il nous faut penser au côté administratif aussi et trouver où faire imprimer nos attestations d’assurances et billets d’avion. Une fois toutes ces petites tracasseries accomplies, à nous Oaxaca (dont le X ne se prononce pas, on dit « Oahaca ») et ses environs. Nous voici en mode touristes et on ne va pas le regretter.
Une ville à vivre
On ne serait pas au Mexique s’il n’y avait pas de splendides couleurs, c’est évidemment ici le cas.
Il ne faudrait pas croire que toutes les villes mexicaines se ressemblent, chacune a sa personnalité et si Oaxaca n’est sans doute pas la plus impressionnante, c’est une des plus plaisantes. En cette période de vacances de fin d’année, il y a du monde dans les rues (surtout dans le centre historique) mais ce n’est pas la cohue, y compris dans les rues piétonnes. Le Mexique a au moins 78 langues d’origine indigène, Oaxaca en est un exemple vivant. Tout d’abord son nom entier est Oaxaca de Juárez en hommage au premier président de la République, Benito Juárez, un Indien d’origine né tout à côté d’Oaxaca.
En s’éloignant un peu du centre on tombe sur des quartiers bien sympathiques comme celui de la rue Rufiño Tamayo, artiste peintre, indien zapotèque mort en 1991. Cette rue où passait autrefois l’aqueduc est aujourd’hui joliment aménagée d’habitations sous les arches et peintures murales et autres fontaines. Au passage cet artiste a légué à la ville de Oaxaca sa collection d’art précolombien afin qu’elle ne soit pas victime du trafic d’œuvres d’art après sa mort, ni éparpillée entre des collectionneurs étrangers qui dépouilleraient encore plus le pays de son héritage.
En revenant vers la cathédrale on retrouve une animation bon-enfant avec même des bisous gratuits, c’est sympa.
Les enfants sont omniprésents dans les rues et sur les places dont ils profitent comme aires de jeux. Le plus souvent se sont les enfants des autochtones qui tiennent boutiques sur ces mêmes trottoirs et places. Certains d’entre eux n’y sont pas là pour s’amuser ; ce sont des petits vendeurs de bracelets et colliers artisanaux tissés par les parents, ou bien petits vendeurs de barres de chocolat, bonbons, sucettes et autres chips que vendent également les parents. Ils vont au devant des passants avec leur petits panier au bras, sans insister et savent très bien compter. Ils ouvrent de grands yeux quand on leur achète une sucette et qu’on la leur offre !
D’autres encore sont installés dans les rues piétonnes assis sur le trottoir et dessinent (ou font semblant pour certains plus jeunes, les dessins ayant été visiblement réalisés par des ainés). Ils exposent à même le sol leurs oeuvres y déposant des petits cailloux pour que le vent ne les emporte pas.
Il n’y a pas que pour les enfants que l’on craque, il y a aussi les petites mémés à la peau ridée par le soleil et les années. Elles arpentent elles aussi infatigablement les rues afin d’y vendre leur artisanat de tisserandes, spécialité des indiens de la ville et des environs.
La présence des hommes est tout aussi remarquée, semblant plus lymphatiques que les femmes, proposant peintures, hamacs colorés (les huipil) qu’on aurait bien aimé ramener à la maison…. hélas nos sacoches n’ont guère de place pour y accumuler les souvenirs, aussi tentants soient-ils.
Les joueurs de marimbas nous enchantent. Nous découvrons cet instrument en bambou, énorme xylophone fait de tubes en bois qu’ils transportent de places en places. Ils frappent sur les lames à l’aide de deux ou trois maillets dans chaque main, jouant ainsi jusqu’à 8 à 10 notes simultanées. Ces musiciens là nous bluffent. Ils sont souvent par paire, un vieux et un jeune et le plus âgé est visiblement le plus expert dans l’art de manier les baguettes tenues de façon assez bizarre entre pouce et index ou bien croisées dans la paume de la main. Au moment des pauses les jeunes s’y essayent à la place des anciens, la relève est assurée… une belle ambiance qui adoucit la vie.
Nous avons pris l’habitude de croiser ici ou là un autre groupe de musiciens de rue. Deux d’entre eux sont aveugles, le plus âgé joue des maracas et chante. Le plus jeune aux yeux d’un bleu intense, chante et joue du clavier. Ils sont souvent accompagnés par des jeunes d’environ 11 à 15 ans au saxo. Ce petit groupe qui gagne l’attention des passants est absolument talentueux dans son répertoire, envoutant les badauds qui s’attardent volontiers. Chaque jour ils changent de place et récoltent généreusement la recette à la fin de leur prestation. Nous restons volontiers les écouter à fois que nous les rencontrons.
Le drame des Indiens
Il n’est pas facile de faire partie des minorités indiennes au Mexique, ceci depuis bien longtemps et ça ne s’arrange guère. La présence autochtone autour du parque et de la grande place centrale devant la cathédrale s’incarne avec des femmes et des hommes qui alertent les passants sur la dépossession de terres subies par les Indiens, mais aussi en la personne des marchands ambulants. De grandes banderoles sont suspendues devant les édifices municipaux. Elles y dénoncent les exactions dont ont été victimes le groupe d’indiens Triquis (Ceux ci sont reconnaissables à leurs grandes robes chasubles tissées de couleur rouge). Des crimes impunis dont les auteurs sont pourtant connus. Justice est réclamée depuis plus de 8 ans. Ces indiens ont été chassés de leurs villages par des bandes de mafieux et de tribus voisines, aidés par des policiers véreux, des bandes paramilitaires qui les ont tirés comme des lapins et un gouverneur de l’État qui a vendu leur terres à des compagnies étrangères pour y extraire de précieux minerais.
Une Assemblée populaire des peuples d’Oxaca (APPO) a été crée en 2006. Historique sur le lien suivant pour ceux entre vous qui pourraient s’y intéresser : https://rebellyon.info/+-Oaxaca-+
Oaxaca fut un lieu de combat épouvantable digne d’une guérilla, dont les manifestants ont payé le prix fort. L’histoire est vraiment à découvrir.
Feliz Navidad !
C’est bientôt Noël et ça se voit, certaines rues de la ville sont décorées, bien que ce ne soit certes pas la débauche de lumières qu’on connait en France. Un spectacle se tient près de l’église San Domingo, les acteurs y sont aussi nombreux qu’enthousiastes et les spectateurs tout autant.
Les piñatas sont de grandes étoiles à sept piques représentant les sept péchés capitaux. La base, qui est un récipient en terre cuite, représente le diable. Le bâton représente les bienfaits de dieu. Les sucreries qui en tombent représentent les bienfaits que donnera dieu après avoir éliminé le mal. Elles ont été suspendues à une corde à travers la rue. Un homme perché sur le toit agite la corde pour que les enfants et les adultes (par tranche d’âge) puissent casser l’étoile en la déglinguant avec le précieux bâton. Une coutume rigolote, à laquelle nous sommes invités à participer. Quand on a frappé une fois et endommagé la piñata, on doit laisser la place à quelqu’un d’autre jusqu’à ce qu’enfin elle soit complètement cassée et qu’elle déverse son contenu de bonbons sur la rue ; les enfants ravis, peuvent alors se précipiter pour les ramasser.
Le Marché du 20 noviembre
Ce marché haut en couleur est vraiment une institution de la ville. On y est plongé dans une multitude d’odeurs et celle qui prédomine c’est celle de la viande grillée. Ici on fait fi des conditions d’hygiène à la française, on ne sait pas très bien où sont les frigos, à moins que ce ne soit les glacières qui sont sur le sol. Les bouchers exposent les tranches de viandes finement coupées qu’ils exposent sur leurs étals en les aplatissant bien avec la paume de leurs mains, ne cherchons pas les gants… Vous voulez voir à quoi ressemble votre morceau choisi, pas de problème, on vous le présente à bout de bras.
Nous sommes un peu déconcertés et ne connaissons pas les codes. Des petits barbecues sont posés devant chaque étal et une personne se charge de faire griller la viande. Ils sont une vingtaine les uns à côté des autres sur deux rangs, comment choisir ? Ils vendent tous la même chose et pratiquent tous les mêmes tarifs. C’est donc à celui qui aura le plus de bagout pour ferrer le client. Ce n’est pas la fumée de la graisse qui brule qui rebute les visiteurs qui se bousculent dans l’étroit passage entre les étals. Finalement nous réussissons à nous caser autour d’une table, le principe est qu’on commande sa viande grillée au stand que l’on veut, puis on se la fait livrer à table où sont ajoutés les légumes. C’est une expérience intéressante mais qu’on n’a pas envie de renouveler, une fois suffit.
Le marché d’artisanat
Ambiance fort différente, ici c’est calme et il y a probablement plus de vendeurs que de clients ; il faut dire que les échoppes sont minuscules, par contre il y a vraiment de très beaux articles.
C’est là que notre mode de voyage impose ses contraintes, on ne peut trimballer grand chose, pourtant nous allons craquer pour quelques articles qui feront l’objet d’un envoi en France, même si le prix d’acheminement est disproportionné par rapport à celui du contenu.
Monte Albàn
« L’ancienne capitale zapotèque de Monte Albán trône sur un plateau à 400 m d’altitude. Avec ses temples, ses palais, ses hautes plateformes à degrés, son observatoire et son jeu de balle bien ordonnés, ce site archéologique parmi les plus impressionnants du Mexique offre un panorama spectaculaire sur la vallée en contrebas et les massifs à l’horizon. » Lonely Planet
Avec un descriptif aussi alléchant, on ne peut qu’y aller voir, autant que ce n’est qu’à quelques kilomètres ; heureusement toutefois qu’on a renoncé à y aller à vélos, le bus grimpe poussivement, le site est haut perché.
Le fait est que c’est impressionnant, dans cette région montagneuse les zapotèques ont rasé tout le sommet d’une colline pour l’aplanir et construire cette cité qui a comporté plus de 25 000 habitants. Tout le monde n’était pas logé à la même enseigne, seuls les prêtres ayant accès aux temples, ainsi que ceux qui avaient le « privilège » d’être sacrifiés puisque cette pratique était courante.
Un fabuleux trésor a été mis à jour, il est exposé à Oaxaca, ainsi qu’un grand nombre d’objets remarquablement bien conservés et qui sont d’une grande finesse d’exécution. Le site par lui-même fait l’objet de restaurations qui seraient peut-être contestées chez nous puisqu’il ne s’agit pas seulement de conservation mais de remise à l’état original. Quand on voit dans quel état de délabrement sont certaines parties, on se dit que ça a au moins l’avantage de donner un aperçu de la beauté originale du site.
Teotitlán del Valle
« Cette célèbre bourgade de tisserands se trouve à 25 km de Oaxaca. La tradition du tissage remonte ici à l’époque précolombienne, quand Teotitlán payait un tribut en tissus aux Aztèques. La qualité reste élevée et les teintures ancestrales à base d’indigo, de cochenille et de mousse ont été remises à la mode. La variété des motifs est remarquable – des dieux zapotèques jusqu’aux dessins géométriques de style Mitla, en passant par des imitations d’œuvres de Rivera et de Picasso. » Lonely Planet
Il y a des circuits touristiques qui conduisent ici depuis Oaxaca, heureusement qu’on n’a pas fait ce choix car les cars s’arrêtent à la périphérie du village, où se trouvent des boutiques qui ont tendance à dominer le marché en achetant la production des tisserands ou en les employant. Mieux vaut se rendre dans le centre pour découvrir les petits ateliers, et bien plus encore comme nous allons le voir.
Outre le travail des tisserands qui est en effet remarquable (on mettrait bien un tapis dans notre tente, mais Irène refuse de le trimballer), on assiste à des scènes de vie touchantes. La vie du village est paisible et comme alanguie, il semble cependant régner une activité curieuse dont le sens va nous être révélé dans l’après-midi.
La danse des plumes
Aujourd’hui est un jour férié et on fête la Vierge de Guadalupe sur la place de l’église. Un bel exemple de la réapropriation d’un lieu sacré préhispanique des conquérants qui ont utilisé les matériaux existants pour édifier cette église. On y trouve sur les murs extérieurs des sculptures qui sont datées de la période classique et post classique de la chronologie Zapotèque. Quand on entre dans l’église, on est assailli par l’odeur de pollen, elle est abondamment fleurie, on se croirait chez un fleuriste.
Petit à petit cette place prend forme et s’anime. Nous assistons tout d’abord à la préparation puis à la cérémonie de la Dansa de las Plumas zapotèque à laquelle, c’est un peu un privilège, de pouvoir assister. Alors qu’il y a une foule considérable, nous ne sommes que quatre occidentaux à nous mêler aux familles qui apportent les offrandes soigneusement préparées.
Sur la place de l’église un grand nombre de chaises ont été installées, délimitées pour chaque famille, lesquelles se livrent à de longs préparatifs ; chacun arrive les bras chargés de paniers ou de pots, lesquels pots sont des calebasses de citrouilles peintes. Les hommes portent d’énormes quantités d’oranges, des caisses de boissons et bouteilles de mezcal pour le partage des réjouissances en soirée.
Un rituel de salutations communautaire va alors dérouler devant nous. Chaque groupe de famille du village va défiler devant une autre et saluer chaque personne. Tout cela nous semble très codifié et nous n’en saisissons pas toutes les finesses et subtilités.
A 16h nous entendons la fanfare qui arrive annonçant le début des festivités. Les cloches de l’église du sang du Christ se mettent alors à sonner. Tout est parfaitement synchronisé. Apparait alors un groupe d’une vingtaine de danseurs superbement costumés. Ils portent tous des coiffures rondes faites de plumes multicolores représentant différents symboles identitaires comme l’aigle, le soleil, la lune, le serpent chers aux indiens. Musique et danse sont envoutantes, on se laisse charmer et on mitraille comme c’est pas possible tellement c’est beau. Nous ne sommes pas les seuls, quelques photographes de presse mexicains sont présents pour couvrir ce spectacle enchanteur.
Nous apprendrons le lendemain matin à l’auberge, par un mexicain, que nous avons eu vraiment de la chance d’assister à la danse des plumes, lui n’a pas encore eu cette opportunité.
La danse elle-même est surprenante, nous n’en comprenons pas toutes les significations, avec notamment deux petites filles qui ont un rôle très important, virevoltant entre les danseurs et vêtues de robes fort jolies.
La fête va durer toute la nuit et même le lendemain, hélas nous devons repartir en fin d’après-midi et c’est bien dommage mais le dernier bus ne nous attendra pas, d’ailleurs le tuktuk qui nous conduit jusqu’à l’arrêt à quelques kilomètres de là fait moult appels de phare pour l’avertir de notre arrivée tardive.
Le départ
Comme finalement on ne va pas rester vivre au Mexique, le moment du départ rive avec le traditionnel rituel des départs en avion :
- Trouver à acheter des rouleaux de papier-bulle, ce qui n’a pas été difficile à Oaxaca.
- Les transporter jusqu’à l’aéroport, sanglés au dessus de notre fourbi, ce qui impressionne toujours les automobilistes qui nous suivent.
- Emballer soigneusement les vélos aussi près que possible du comptoir d’embarquement, sauf que là ils ne nous ont pas laissés le faire à l’intérieur de l’aéroport, on s’est retrouvés sur la pelouse (heureusement qu’il ne pleuvait pas).
- Mettre nos sacoches dans de grands sacs « chinois » pour minimiser le nombre de bagages.
En prime, on a pu assister au chargement de nos vélos dans l’avion, confirmant la théorie : Les bagagistes les mettent en dernier, au dessus du tas. Si on utilise des cartons, le risque est qu’ils entassent un tas de bagages par dessus.
Allez, c’est parti pour un court vol vers Mexico, avec une très longue escale, puis un autre plus long vers La Havane.
PS : Chers amis lecteurs, vous l’avez bien évidemment remarqué : nous sommes encore charrette pour la rédaction de ce blog, Noël est passé depuis longtemps, le 1er janvier est déjà dans les oubliettes, les calories des galettes des rois profitent à vos hanches et vos Cyclomigratos profitent de cette période pour vous souhaiter à toutes et à tous de belles aventures où que vous ayez envie d’aller, une bonne santé, primordiale pour toute activité si infime soit elle, du bonheur et des rires à n’en plus finir, des sous que les gilets jaunes auront obtenus de notre cher roi président petit Manu.
Bonne et douce année 2019 à tous les 2 mfd
Bonne année à tous ceux qui vous suivent! Et à bientôt
A très bientôt pour la suite à Cuba .Bonne route à zigzaguer entre les Cadillacs et continuez à nous faire réver……Ne changez rien
Meilleurs voeux pour cette année 2019 A bientôt à Cuba bises à vous deux
Bonne année a vous 2, la santée le plus important…. Et surtout continuer de nous faire rêvé…… Cuba ma fille y a été il y a 1an…
Vite rattraper le temps, Noël c’est loin , j’ai manger de la galette aujourd’hui….. J’ai la couronne… Lollllll il me manque le prince….. Lollll
Bisous Bisous…… Lili
Bonsoir Bonjour
Un vrai feu d’artifice de couleurs et de rencontres ..super Mexique..
J’adresse à vous deux et à tous les suiveurs un feu d’artifice de bonheur et de santé pour 2019.
A bientôt
Bernard
Bonnes pérégrinations 2019.
Faites nous encore rêver, nous en avons besoin.
A propos si par sécurité, vous mettez vos gilets jaunes fluos, pas besoin de dire que vous êtes français ?
Pédalez bien.
Michel
Meilleurs vœux pour 2019, surtout la santé et envoyer nous toujours vos « aventures et diverses escapades : Elles m’apportent tellement de rêves…
Vous êtes mes gilets jaunes préférés.
Bises amicales de Mamie Nicole.