A l’abordage !

On n’aurait pas cru avoir affaire des pirates dans nos pérégrinations japonaises, et pourtant on est tombés dessus par surprise. Le capitaine Haddock eut été content d’être là, mille milliard de mille sabords !
Mais avant d’en arriver là, il va falloir sacrément pédaler, tout se mérite.


Hadano

Quitter Tokyo n’a rien de bien difficile, mais rien d’intéressant non plus, on s’acquitte de cette corvée en parcourant une cinquantaine de kilomètres avant d’enfin sortir de l’agglomération. Les arrêts pipis en ville d’habitude ça n’est pas bien compliqué : station essence ou konbini (supérette). Aujourd’hui deux tentatives dans des « Seven Eleven » s’avèrent impossibles, les toilettes sont closes pour les clients « pour cause de coronavirus ».  Vite un petit magasin style « galeries lafayettes » va nous éviter de nous soulager au coin d’une rue ! Le second arrêt sera chez M. Malbouffe (le grand M jaune).

Les dix kilomètres restants jusqu’à notre étape sont les précurseurs de ce qui nous attend désormais : Des montagnes, des forêts et un peu de cultures, un habitat plus épars. Et évidemment du relief, dès que ça cesse d’être plat la ville cède la place à la nature, et on transpire dans une montée qui semble interminable ; il faut dire qu’on s’était un peu ramollis en restant dix jours à Tokyo sans pédaler.

Hadano nous accueille avec, comme il se doit, de magnifiques cerisiers en fleurs.

On va profiter plus que prévu de notre logement puisque le lendemain sera une journée de confinement contraint, la pluie ne cessera à aucun moment de dégringoler. Ce n’est pas bien grave, on demande une nuit de plus car la maison est très agréable, on ne sort qu’une fois pour faire quelques courses, le parapluie fourni s’avère utile. Ça donne du temps pour déterminer l’itinéraire, lequel va finalement se rapprocher de la côte afin d’atteindre ensuite un lac de montagne qui a l’air bien tentant.

Le surlendemain, le beau temps est de retour, on repart avec une sacrée image dans les yeux : Au détour d’une intersection, entre deux bâtiments, on découvre un cône immense et magnifique, c’est le mont Fuji tout couvert de neige. Il est à 45 kilomètres, mais tellement énorme qu’on le croirait tout près. Vision fugitive mais marquante, vivement qu’on y soit, la motivation est à son maximum !

Odawara

Longer la côte ne présente pas grand intérêt parce que c’est très urbanisé (forcément, puisque c’est plat), la route est donc toujours en ville, et quand on voit la mer c’est pour se rendre compte qu’une grosse autoroute est construite au dessus de la plage. On n’a pas pris de maillots de bain, tant mieux car ce n’est pas au Japon qu’on va aller faire trempette (si ce n’est dans les onsen mais là pas besoin de maillot). Est-ce dans cette mer que nous allons rencontrer nos pirates ? Eh bien non, tout est paisible, aucun drapeau noir à tête de mort en vue.

La ville d’Odawara est un point de chute intéressant. Nous logeons dans une petite maison perdue dans un labyrinthe de ruelles étroites et calmes, comme souvent dans les vieux quartiers. Nous y sommes accueillis par Asami et Ysuke dans leur vieille maison retapée « Tipy record’s Inn », une bonne adresse pour les voyageurs.

On est bien loin du gigantisme de Tokyo, ici les bâtiments sont anciens, les rues biscornues, la vie calme. A tel point que les restaurants ferment de bonne heure le soir, pour un peu on aurait dû jeûner, habitués que nous étions à trouver des établissements ouverts jusque tard dans la nuit, voire 24h/24. Mais ça ne veut pas dire que nous mangeons tous les jours au resto, quand on a une cuisine on aime s’en servir.

On dégotte une Brioche Dorée qui est fermée, mais le lendemain matin on va y passer, on ne peut pas rater ça, n’est-ce pas Daniel ?

Le château

Autre attrait d’Odawara, son château remarquable. Nous allons le visiter à deux reprises : le soir à la nuit et le lendemain matin en quittant la ville. Enfin quand on dit visiter …heu… on va se contenter de rester dans les jardins immenses, faire le tour du quartier parce qu’entrer à l’intérieur n’est pas possible « pour cause de coronavirus », encore lui. Beaucoup de lieux publics et privés sont fermés au Japon depuis le début de l’épidémie, ceci afin de décourager la concentration du public. Par contre les extérieurs restent accessibles, et on ne se bouscule pas au portillon, les touristes occidentaux ont pratiquement disparu, restent les japonais.

On dit que les châteaux japonais se ressemblent tous, à ceci près que certains ont le privilège d’être mis en valeur sous des éclairages qui subliment leur beauté. C’est le cas de celui ci qui offre en plus un accès au dessus des douves par des jolis ponts en bois aux couleurs rouges.

Le lendemain nous le découvrons sous un éclairage très différent à la lumière du soleil, il prend un tout autre éclat sous les cerisiers en fleurs.

C’est un lieu de promenade visiblement très prisé, le lieu est pris d’assaut par les photographes. C’est une dame qui va nous proposer fermement de nous photographier, elle est vraiment très drôle parce qu’à chaque fois que nous allons nous croiser, elle va nous tirer le portrait !

Irène est désolée quand elle voit les jardins potagers si joliment dessinés, nous ne les avions pas vus hier soir. Les poireaux et oignons poussent qui cotoient les fleurs et autres légumes dans une harmonie qui la laisse rêveuse. Elle pense à son jardin à la maison qui va bientôt ressembler à une forêt vierge si nous tardons à rentrer (faut savoir ce qu’on veut !) C’est qu’on y passerait bien encore plus de temps ici à nous prélasser dans les allées tels des châtelains, il est temps de reprendre la route. Nos montures nous ont sagement attendus sans surveillance, personne n’aurait l’idée d’y toucher, ici c’est inconcevable.

Le petit train

Il parait que c’est une pure merveille, allons voir ça d plus près ! Pour aller visiter le magnifique Daiyusan Sai JoJi Temple, nous empruntons naturellement un train local, puisque dans ce pays il y a une multitude de petites lignes qui desservent même les coins les plus reculés. La ligne à voie unique passe entre les maisons, il y a des gares très rapprochées, c’est vraiment un moyen de transport pratique. La fréquence des trains nous surprend, il y en a tous les quart d’heure, c’est impressionnant.

Le conducteur, en uniforme impeccable et gants blancs, est très attentif à ses passagers. À une station, il descend du train pour aider une jeune maman à descendre sa poussette dans les escaliers de la gare. Imaginez-vous ça à la SNCF ?

Nous remarquons, comme chez les employés du métro de Tokyo, que les conducteurs de train et de bus font des gestes amples en pointant le doigt. Ce sont des gestes de sécurité qui ont pour but de limiter les accidents.

Le shisa kanko est une méthode de sécurité pour permettre d'éviter les erreurs en désignant les indicateurs importants et en désignant leur état à voix haute. C'est une pratique commune au Japon qui peut aussi être désignée sous le nom de yubisashi koshō. Faire des gestes et indiquer ces actions à voix haute permet de rester concentré sur sa tâche. (source wikipédia)

Un bus nous emmène ensuite jusqu’au temple, parce que le train n’a aucune chance d’y aller, ça grimpe bigrement. Et pour cause, les temples shintô sont bâtis dans les forêts des montagnes, au plus près de la nature, là où se trouvent les kamis (esprits).

Le temple Daiyuzan Saijoji

Le bus nous laisse au pied de la forêt où se cache tout un complexe de temples plus ou moins grands. On y accède par un sentier sous les  cèdres centenaires. Les vieilles lanternes en pierre (toros) sont recouvertes de mousse et les gardiens des lieux, les Tengu se dressent devant le premier torii à l’entrée. Ce sont les statues représentant des dieux mi-hommes mi-corbeaux reconnaissables à leurs ailes dans le dos et les griffes aux pieds, avec un long bec ou un long nez : impressionnants. Les leprechauns, lutins et autres farfadets farceurs pourraient très bien surgir de ces lieux chargés d’histoire et profondément mystérieux.

L’ensemble du site a été construit au 15 ème siècle. De magnifiques bâtiments en bois aux toits tarabiscotés sont d’une élégance vraiment particulière. Ces vieux sanctuaires ont une architecture impressionnante qui se fond dans un décor naturel. Quelque soit le lieu où se pose le regard on devine que tout a été pensé et réfléchi pour créer une harmonie parfaite entre le bois, le végétal et la pierre.

L’intérieur du pavillon principal, Goshin-Den, est à la fois sobre et grandiose. Ici pas d’image ou de représentation de dieux ou de bouddha, puisque nous sommes dans un sanctuaire shintô, et qu’il n’y a pas de représentation des divinités.

Le raffinement est dans tous les détails, tout est propice à la « zénitude ».

Près de quatre cent marches pour atteindre le sanctuaire nommé Oku No In  bâti sur la crête du mont Myojin autant dire qu’il n’y a pas la foule à monter là haut, nous sommes les seuls, nous allons faire des pause pour à la fois reprendre notre souffle et prendre des photos de ces escaliers monstrueux ! Est-ce que ça valait la peine ? Oui sans doute, l’ascension étant au moins aussi intéressante que la destination, comme souvent, le chemin compte autant que le but.

Geta et Ema

C’est quoi toutes ces sandales géantes ? En fait on en découvre aussi des minuscules de toutes les tailles. Les fameuses Geta sont les sandales traditionnelles japonaises surélevées qui permettent de ne pas salir le bas des kimonos. Un lieu leur est consacré, elles sont pour la plupart en métal. C’est ici que l’on trouve la paire de Geta la plus grande du monde, dans ce temple ça dénote juste un peu par rapport à la sobriété des lieux. Mais selon la légende consacrée, toutes ces geta seraient portées par les divinités Tengu lors de leurs visites en ces lieux. Elles auraient également la faculté de porter bonheur aux couples… Mais lesquelles essayer ?

Dans les temples shintô on trouve toujours un grand portique où sont accrochées les Ema. Des petites planchettes en bois vendues sur place où tout un chacun peut y écrire son voeux : Réussite à un examen, succès en amour, réussite dans son travail ou sa nouvelle entreprise, tout ce qui vous tient à coeur quoi ! Ensuite il faut l’accrocher au portique pour que les dieux (les kumis) puissent les lire et éventuellement les exaucer.

Nous avons passé l’après-midi à visiter ce lieu assez envoutant d’autant plus qu’il n’y avait pratiquement personne ; ça c’était à pieds, on va voir ce qu’il en est à vélo :

La montée infernale

Le lac où nous rendons, celui qui est si tentant, se situe dans le cratère d’un ancien volcan. Vu que nous partons du niveau de la mer, il faut nécessairement monter, jusque là c’est logique.
900 mètres de dénivelé positif, ce n’est à priori pas la mer à boire, mais quand c’est concentré sur quelques kilomètres ça devient juste un peu difficile pour vos deux cyclos séniors !

Sur la carte on voyait que ça zigzaguait pas mal, dans la réalité aussi, mais avec un détail qui coupe bien les pattes : Dans chaque épingle à cheveux ça grimpe archi fort, au point qu’on doit parfois pousser chaque vélo à deux puis redescendre chercher l’autre. Les 10,1 % indiqués sont une moyenne, dans les virages (surtout à gauche) ce doit être le double, et en ressenti encore davantage.

Finalement ça se fait, notamment grâce aux gâteries de la Brioche Dorée, mais on est sacrément soulagés quand ça commence à redescendre un peu et qu’on arrive au bout. Record de lenteur : Plus de quatre heures pour 19 kilomètres. On n’est vraiment pas prêts pour la cordillère des Andes !

Moto-Hakone

Le voici enfin, ce fameux lac de Hakone, le lac Ashi avec son célèbre torii les pieds dans l’eau. Cette zone rurale  où nous allons passer deux jours est une espèce de station balnéaire, pas très grande mais visiblement prisée, comme en témoignent les prix des logements (heureusement que nous avons dégotté une réduction importante). Comme ce n’est pas si loin de Tokyo, on se dit que ce doit être un peu le Deauville local, d’ailleurs on voit sur les routes nombre de Porsche et autre voitures de luxe. Hakone est très étendue, les hameaux, dont celui de Moto-Hakone sont séparés par des kilomètres de montée (ou de descente, ça dépend d’où on se situe, n’est-ce pas ?)

Chaque entrée de la ville est ornée d’un immense torii en bois peint en rouge, de même évidemment que le temple shintô qui est, comme il se doit lové dans la forêt à flanc de montagne et fort joli. Nous logeons sur la rue principale qui borde le lac mais n’avons pas la chance d’avoir la vue, vu qu’il y a du bâti juste en face ! Il faut bien avouer que c’est assez désert ; si on en juge par tous les petits restos plus ou moins chics et boutiques de souvenir qui sont fermés en ce moment, il doit y avoir de l’animation dans le coin en période estivale. En tout cas aujourd’hui c’est un froid de canard avec un vent glacial qui nous accueille.

Le temple local ne manque pas d’attraits, il est comme il se doit niché dans les bois, surplombant le lac. C’est un beau site pour se promener, d’ailleurs les visiteurs ne manquent pas. Contrairement à nous, ce sont pour la plupart des pratiquants, ils s’adonnent aux rites shintô. L’eau est réputée avoir des vertus particulières, les gens en emplissent des bouteilles.

Et voici la photo incontournable, avec le torii dans l’eau et le mont Fuji en arrière plan : Pas mal comme site, non ? Nous avons une chance inouïe parce que le mont sacré, Fuji San, en toile de fond se joue parfois des touristes et photographes amateurs qui veulent avoir une des 36 vues imprenables dans leur collection. Son sommet est bien souvent orné de nuages bas jouant à cache cache et ne s’offrant qu’avec parcimonie à ses admirateurs.

Les pirates

Les voici enfin, ces bachi-bouzouk de tonnerre de Brest !

Pour une raison inconnue, une compagnie de navigation sur le lac a décidé de donner à ses navires un look de bateaux de pirates. C’est assez curieux mais finalement bien moins moche que ceux des compagnies concurrentes. Il y en a quatre, aux décors différents mais tous aussi énormes les uns que les autres.

Hélas, l’ambiance à bord est autrement plus calme et policée que dans les aventures du chevalier de Hadoque, l’ancêtre du célèbre capitaine, et on ne trouve trace de Rackham le Rouge. L’équipage porte des tenues impeccables et s’incline devant chaque passager (nous ne sommes que quelques uns, ça épargne leur dos) ; lorsque nous embarquons avec nos vélos, ils tiennent à les attacher (des fois qu’il y aurait un tsunami ?) et se mettent à quatre pour ça (ça s’appelle se plier en quatre).

Les vues depuis le bateau sont superbes, on a la chance d’avoir un ciel relativement dégagé, ça aide. Arrivés au bout du lac, c’est un peu décevant, ils n’y a pas grand chose à part l’énorme bâtiment qui renferme un  restaurant, les guichets pour le bateau pirate et… l’accès au téléphérique.
On se fait donc le tour en téléphérique, qui est en effet féérique, afin d’atteindre sommet du mont Komagatake, un endroit où la montagne crache généreusement du souffre. Ça sent bien l’oeuf pourri, mais le circuit qui permet de s’approcher des installations à pieds est hélas fermé. Le virus résisterait-il donc à ces émanations toxiques ?

Le grand bâtiment qui accueille les touristes pour acheter des souvenirs n’est pas fermé, lui, comme c’est bizarre… Par contre le musée de volcanologie l’est, la logique nous échappe, les considérations commerciales semblent l’emporter sur tout le reste.

Hakone, fin

Nous quittons le lac Ashi pour nous diriger vers cinq autres (avec pirates incorporés ? on verra bien…), avec une étape pas bien loin car nous n’avons pas envie de nous épuiser cette fois-ci. On reste donc à Hakone, la commune est très étendue, et comme on aime les imprévus on s’engage dans un chemin qui a l’air de faire un raccourci en « coupant le fromage » ; mauvais pioche, ça ne cesse de descendre dans la mauvaise direction, il nous faut faire demi-tour et remonter. Pas grave, c’est très joli, il fait soleil mais ça manque encore d’un peu de verdure, la nature est endormie et tarde à se réveiller.

La guest-house où nous arrivons est tenue par des gens vraiment charmants, on ne peut que la recommander : Fuji Hakone Guesthouse, chez M. Masami Takahashi. La maison, fort grande, est typiquement japonaise et les futons sont confortables (ce n’est pas le cas partout). Il y a même un onsen où on peut se baigner dans une eau naturellement chaude et minéralisée, c’est bien agréable. Nous y faisons connaissance de Oriane, une jeune française de souche vivant à Lisbonne et qui est en attente d’un avion pour pouvoir rentrer chez elle. Ses parents, avec qui elle a partagé ses vacances sont partis vers les USA, la laissant se débrouiller de son côté ; seulement son avion a été annulé. Nous aurons de bonnes nouvelles quelques jours plus tard, elle pourra rentrer chez elle (et se mettre en quarantaine).

Le restaurant « Le Petit Prince » à coté est fermé, dommage, mais on va se rattraper un peu plus loin avec un délicieux repas, pas français mais bien typique lui aussi :

On apprécie beaucoup la cuisine japonaise, c’est un des attraits du pays, mais loin d’être le seul.

Il y a un lieu très intéressant à découvrir, même s’il n’est pas très visité, c’est le lieu où se trouvent un ancien temple et un nouveau. Au début, nous n’avions trouvé que l’ancien, paisiblement situé près d’un magnifique bassin au bord duquel on apprécie de passer un peu de temps.

Ce n’est qu’au retour qu’on découvre le nouveau temple, doté lui aussi d’un très beau bassin où les carpes koï abondent, abrité par des arbres majestueux aux pieds desquels une multitude de statues se tiennent compagnie.

Ces lieux sont propices à la contemplation, on n’a pas toutes les clés pour comprendre mais peu importe, on est bien là.
Vous l’avez compris, on aime bien ce pays, et ça tombe bien parce qu’on va continuer à le découvrir et même le redécouvrir puisque nous allons prochainement retrouver des lieux que nous avons parcourus il y a trente mois.


Couvrez-vous pour le prochain épisode, la neige est en vue… On vous raconte ça bientôt.

7 Comments

  1. votre blog est magnifique et surtout il nous permet de passer le temps en rêvant, nous qui sommes confinés!!! Quand j’ai passé à Hakone, j’ai eu une tempête d’une force incroyable mais qui pour eux semblait normale!! (lol) vous connaissez par hasard le prénom de la dame en anorak rouge?? bisous

  2. Quelle chance pour vous d’être « libre ». Nos sommes confinés avec autorisation de sortie une heure dans un rayon d’un km pour faire notre « sport ». Un peu plus de « temps » et de Kms pour faire les courses. Enfin si cela peu arrêter cette « pandémie » avant qu’il n’y ait trop de départs pour le grand voyage sans retour.
    Continuer à me faire voyager, je vous fais des bises virtuelles ainsi il b’y a rien à craindre. Mamie Nicole

  3. ça y est, je suis le premier à répondre…

    Eh ben c’est encore une belle visite que vous nous proposez qui nous montre que le Japon n’est pas celui auquel on pense quand on pense à la technologie.
    Et comme j’ai aussi un certain intérêt pour la cuisine, j’espère bien que vous rapporterez dans vos bagages quelque recette succulente…

    Bon, vous êtes prêts pour le froid, nous sommes impatients…
    Amicalement

    • bonjour Alain! comment cela le premier??? je me réjouis de leur retour et de la fin du confinement et j’espère qu’ils programmeront une rencontre de leurs followers…. bonne santé a tous ceux qui suivent cette merveilleuse aventure!

  4. ça y est Irène, …j’ai vu !!! les photos du mont Fuji sont magnifiques!!! et je suis d’accord avec Alain H au sujet des recettes…. à défaut de voyager…gros bisous de nous 2

  5. Bonsoir l’Orient ,le pays du soleil levant..mirage je crois avoir vu « L’Hermione Japonaise  » hi
    A bientôt sur le mont Fuji !

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