PSUGLI cubain #2 : Une révolution qui tourne en rond

Révolution
Etymologie: Du latin « revolvere« , rouler en arrière.
Définition: [nom fem.] Mouvement d’un objet autour d’un point central, d’un axe, le ramenant périodiquement au même point.
Citation : La Révolution, comme Saturne, dévore ses propres enfants (Georg Büchner)


Des carrioles tirées par des chevaux, des chars à boeufs, des carnets de rationnement, d’interminables files d’attente devant des magasins aux rayons quasiment vides, livraison d’eau potable, coupures d’électricité… Sommes nous dans un des pays ravagés de l’après guerre ? Non, ça se passe à Cuba au vingt et unième siècle.
Pour comprendre pourquoi le pays en est arrivé resté là, revenons juste un siècle en arrière.

La Revolución

Dans les années 1920, la jeune république cubaine, qui n’avait gagné son indépendance qu’au prix d’une occupation militaire américaine, allait connaître encore bien des soubresauts.

Les entreprises américaines détenaient plus des deux tiers des terres arables cubaines et la plupart des mines. L’industrie sucrière connaissait une forte expansion. À l’époque de la prohibition, un certain tourisme axé sur l’alcool, le jeu et la prostitution avait pris de l’ampleur, la mafia américaine ayant établi ses bases arrières à La Havane. Évidemment ça s’est gâté lors de la grande dépression des années 1930, Batista, le président d’alors, lança une campagne de terreur pour museler ses détracteurs et installa une dictature de fait.

Jusqu’en 1955 se succèdent les coups d’État et les coups tordus, jusqu’à l’entrée en scène de Fidel Castro et ses hommes qui finissent par prendre le pouvoir en 1959. Les barbus ont vaincu, la revolución est en place, c’en est terminé des changements de régime. Les déçus de la révolution, à qui l’on avait promis l’indépendance et qui se retrouvaient vassaux de l’Union soviétique, ceux qui avaient espéré une redistribution des terres qui ne fut qu’une collectivisation, furent rapidement réduits au silence ; de même, les compagnons de route de Fidel Castro qui risquaient de lui faire de l’ombre disparurent dans des accidents opportuns.

La « période spéciale »

Lorsque l’Union soviétique s’est effondrée en 1991, ce fut la fin des subventions. Aussitôt la moitié des industries du pays fermèrent, les transports cessèrent de fonctionner et l’économie nationale connut un repli de 60 %.

Bien décidé à défendre son idée de la révolution coûte que coûte, Fidel Castro annonça que Cuba entrait dans une “période spéciale en temps de paix” (período especial), ensemble de mesures d’austérité radicales qui entraîna la généralisation du rationnement et de graves pénuries. Ce revirement se fit rapidement sentir aux différents niveaux de la société – excepté dans la nomenklatura proche du pouvoir – , et les Cubains durent s’adapter pour survivre.
Entre 1991 et 1994, le Cubain moyen avait perdu plus d’un tiers de son poids, faute de pouvoir manger à sa faim. Chacun dut apprendre à se débrouiller avec les moyens du bord, de plus en plus réduits à la portion congrue. Cuba connut une période de sous alimentation avec les carences pour la santé qui vont avec.

Je suis Fidel ! Content de l’apprendre…

Depuis, Fidel Castro est mort mais la fameuse période spéciale n’en finit pas de durer même si le pays a opéré un rapprochement avec le Venezuela (et son pétrole), lequel Venezuela s’enfonce dans une crise sans fin, on a les partenaires qu’on peut…

Un embargo idiot qui a bon dos

Les Américains n’ayant pas trop apprécié la nationalisation forcée et sans compensation de leurs entreprises, et encore moins la présence d’un régime communiste dans leur voisinage, ils ont instauré un embargo économique, commercial et financier en 1962. Celui-ci consiste en un blocus (bloqueo) de tous les échanges entre les deux pays, y compris les déplacements de personnes.

Cet embargo a été condamné par l’Assemblée générale des Nations unies à plus de quinze reprises, tous les pays du monde votent contre, sauf deux qui s’y accrochent systématiquement : Les Etats-Unis et Israël.

Depuis, ça s’est un peu assoupli, les sociétés américaines peuvent vendre certains produits agroalimentaires et des médicaments à Cuba, d’ailleurs la plupart des importations agroalimentaires à Cuba viennent désormais des États-Unis. Obama est venu à Cuba et a amorcé une ouverture, que Trump s’est empressé de remettre en question. Cet embargo est censé durer combien de siècles ?

Néanmoins l’embargo fut, et est toujours, un prétexte pour l’Etat cubain : Si on manque de tout, c’est de la faute des Américains, ce n’est certainement pas à cause de l’incurie de notre administration, l’inefficacité de nos entreprises, la stupidité de décisions doctrinaires qui vont à l’encontre de l’intérêt du peuple. Pour tous les états totalitaires, il est indispensable d’avoir un ennemi. Par ailleurs, rien n’empêche le pays de commercer avec tous les autres pays du monde, notamment le Mexique et le Panama tout proches ; encore faudrait-il être un partenaire commercial fiable…

Un pas en avant, deux pas en arrière

Depuis que Fidel a passé, tel un monarque, les rênes du pouvoir à un membre de sa famille, son frère cadet Raúl, celui-ci a lancé un timide train de réformes. Les Cubains purent enfin fréquenter les hôtels de tourisme, acheter des téléphones portables et quelques appareils électroniques, et même voyager à l’étranger (en contrepartie le prix d’un passeport a grimpé en flèche).

En 2011, l’État a supprimé 500 000 postes de fonctionnaires et, pour compenser, a permis aux Cubains d’exercer des “activités autorisées pour l’exercice du travail à compte propre”, soit 178 petits boulots allant du remplisseur de briquet au coiffeur, en passant par l’éplucheur de fruits, le collecteur-vendeur de matières premières (fouilleur de poubelles), le maçon, le vendeur de journaux. Ces petits boulots étaient souvent déjà pratiqués au noir. Il faut désormais demander une licence pour les exercer et payer des impôts.

Certains commerces se limitent à de simples stands de camelote, d’autres ont simplement légalisé une activité qu’ils pratiquaient illégalement depuis des années. Sans compter les réglementations très tatillonnes et la peur constante que l’assouplissement économique ne soit qu’une façade éphémère. Certains Cubains sont optimistes, d’autres demeurent méfiants vis à vis d’une bureaucratie écrasante et un État à parti unique habitué à donner d’une main et à reprendre de l’autre.

Le socialisme ou la mort : ça fait rêver…

Les témoignages que nous avons recueilli de personnes qui sont venues à Cuba il y a une dizaine d’années, ou y viennent régulièrement, ainsi que de Cubains eux-mêmes sont parfois contradictoires mais ceux qui dénoncent une détérioration de la situation dominent. D’avantage de pénuries, des taxes en augmentation considérable, une vie de plus en plus difficile, un stress dû à la pénurie récurrente de pain, de farine ou d’oeufs qui engendre une situation difficile à gérer. Il en résulte des pathologies telles que des crises cardiaques et des dépressions .

Le fliquage

Les Comités de Defensa de la Revolución (Comités de défense de la révolution, CDR) – des groupes de citoyens fidèles à la révolution et chargés de surveiller leur quartier – ont été créés en 1960 pour débusquer de supposés “informateurs” dans une période de grande paranoïa politique  ; depuis, ces comités locaux omniprésents sont vite devenus les “yeux et les oreilles de l’État”, chargés de rester extrêmement vigilants pour débusquer le moindre comportement jugé contre-révolutionnaire. Il est presque obligatoire d’en être membre pour s’éviter des tracasseries administratives ainsi qu’une surveillance constante. Sans surprise, 95 % des Cubains appartiennent à un CDR et l’organisation compte 130 000 comités, il y en a absolument partout, même en pleine cambrousse.

Des fonctionnaires locaux élus surveillent les activités “suspectes” (contact avec un étranger, habitudes de consommation, critique du parti, etc.) dans le quartier et chaque individu est fiché.
Nous en avons vu débarquer alors que nous étions arrêtés à discuter devant une maison ou avec un groupe de personnes près d’une plage. Les cubains utilisent un langage des signes « très parlant » pour nous signifier de faire attention à ce que l’on dit !

Quant à la police, on ne la voit que peu mais elle est parait-il omniprésente via des agents en civil. Et elle peut compter sur le zèle d’une partie de la population pour laquelle la délation fait figure de devoir civique.

Les vaches à lait

Les premières ressources de Cuba sont :

  • Le tourisme (2,3 millions de touristes, 2,2 milliards de $, 41 % dans la balance des paiements),
  • Les transferts de fonds des Cubains vivant à l’étranger (remesas, environ 1,3 milliards $),
  • l’extraction du nickel (1 milliard $)

Le reste (sucre, rhum, cigares) est bon pour l’image mais ne rapporte pas grand chose.

La situation n’est déjà pas brillante, mais sans le tourisme ce serait catastrophique. C’est sans doute pour cela que le gouvernement, qui est propriétaire de tous les hôtels et infrastructures touristiques, fixe des prix très élevés. Une nuit en hôtel coûte souvent plus de quatre ou cinq mois de salaire cubain. Les entrées sur certains sites historiques ou touristiques peuvent être d’un coût modique ou carrément exorbitant, notamment pour les circuits de randonnée où un guide est souvent obligatoire, voire l’accès à certains chemins payants du style 6 $ du km , au point que nombre de randonneurs y renoncent.
Les locations de voitures (appartenant aussi à l’Etat) ont subi une augmentation vertigineuse de leurs tarifs, on nous a parlé de 120 $ par jour alors que l’année passée le montant était de 80 $.

Le touriste est bel et bien pris pour une vache à lait, le pays devient si cher qu’on se demande si le gouvernement n’est pas en train de tuer la poule aux oeufs d’or à force de vouloir plumer le pigeon (que de métaphores fermières !). D’ailleurs nombre de Cubains que nous avons rencontrés se plaignent du manque de touristes cette année.

Autre source de revenus importante, les exilés qui envoient de l’argent à leur famille (les remesas) ; une aide indispensable pour le plus grand nombre et une manne providentielle pour l’État cubain, également en baisse mais cette fois-ci c’est à cause des USA qui ont plafonné les montants pouvant être transférés.

Le grand écart

 

« A Cuba nous sommes tous égaux. Dans les autres pays il y a quelques riches qui ont beaucoup, et beaucoup de pauvres »

Cet argument, qu’est-ce qu’on l’aura entendu… Sauf que pour l’égalité, ce n’est pas vraiment ça : Il y a ceux qui bénéficient du tourisme ou des remesas, et ceux qui doivent se contenter de leur salaire ou retraite et de la carte de rationnement (libreta). Et la différence est considérable, les premiers peuvent gagner en une journée autant que les seconds en un mois.

L’effet le plus visible de cette montée de la classe moyenne se constate dans les rues des grandes villes, où les « nouveaux riches » font étalage de vêtements de marque (sur lesquels le logo doit de préférence être énorme et/ou brillant) et de montres, bracelets, bagues et colliers tous plus dorés et ostentatoires les uns que les autres. Les magasins qui leur sont destinés sont bien achalandés, les prix étant plus élevés que dans les autres pays (par ex 800 $ pour un réfrigérateur/congélateur). Les maisons sont fort correctes et bien équipées (selon les critères locaux évidemment, il n’y a pas un tas de fourbi comme dans les nôtres), les scooters et motos électriques ont du succès.

Alors que dans les villages, ainsi que pour les habitants des quartiers moins favorisés, c’est la galère pour se nourrir et se procurer des produits aussi basiques que du savon ou du papier toilette; alors pas question se payer le luxe d’un vélo, un téléphone portable ou des jouets pour les enfants. Nombre de maisons sont faites de planches et de tôles, n’ont pas l’eau courante, ni aucun meuble ; les rues sont défoncées, les gens sont transportés comme du bétail.

Il y en a clairement qui sont plus égaux que d’autres…

 

« Ici l’éducation est gratuite pour tous, dans les autres pays c’est très cher. »

Avant la révolution, le niveau d’alphabétisation était déjà bon, ensuite il est devenu excellent. Il y a des écoles partout, même en pleine campagne. Les Cubains qui nous affirment ceci fièrement sont surpris d’apprendre qu’en France aussi on peut aller à l’école gratuitement. Cependant, la gratuité concerne ici aussi l’université, y compris le logement des étudiants.
Reste qu’avec des diplômés qui ne peuvent espérer un salaire supérieur à 50 $ par mois pour les plus chanceux, et des perspectives de carrière extrêmement limitées, le système produit beaucoup de désillusions et de gâchis. Nous avons rencontré un prof d’histoire qui a préféré abandonner son métier pour pédaler sur un bici-taxi car ça rapporte bien plus. Il est loin d’être le seul.

 

« Le système de santé est gratuit »

C’est vrai que les médecins cubains sont très nombreux et que c’est gratuit pour la population. C’est incontestablement un point fort, bien que l’hygiène soit déplorable dans les dispensaires (pas de stérilisation des instruments entre deux patients, sanitaires sans eau, etc.). On ne sait pas ce qu’il en est des soins pour les pathologies lourdes, tout ce qu’on voit est que les rayonnages des pharmacies sont bien peu fournis. On apprend également que sans dessous de table, il n’y a pas d’anesthésie chez le dentiste, ou une cicatrice mal recousue chez le chirurgien. Et s’il y a tant de médecins, c’est notamment pour les « exporter » dans des pays où ils seront payés une misère mais facturés un bon prix par l’Etat cubain.
Là encore, les gens ont du mal à croire qu’en France on peut se faire soigner même si on est pauvre, ce n’est visiblement pas ce que la propagande enseigne.

 

« Nous sommes libres »

Liberté toute relative puisqu’il y a des élections mais un parti unique, sans aucun contre pouvoir, le nombre d’interdictions est ahurissant, l’Etat décide tout pour tout le monde. Les Cubains ont la liberté d’accepter ce régime ou bien le subir… Ceux qui veulent quitter le pays essaient de s’enfuir, mais ce ne sont que des ingrats qui n’ont pas compris comme on est bien ici grâce au triomphe de la révolution. Même pour se déplacer dans leur propre pays, les Cubains doivent demander un permis, excepté pour de brèves visite à leur famille mais il ne faut pas transporter trop de marchandises car elles peuvent être confisquées aux nombreux points de contrôle sur les routes.
Quand on leur parle de la réforme constitutionnelle qui fera l’objet d’un référendum le 24 février, et d’une intense campagne de propagande pour inciter à voter Si, la plupart lèvent les yeux au ciel. Ils n’en attendent rien, la résignation sera la grande gagnante de ce scrutin inutile.

 

« A Cuba il n’y a pas de corruption »

Ben tiens… Evidemment qu’avec des salaires de misère les fonctionnaires qui ont un peu de pouvoir essaient d’arrondir leurs fins de mois. Nous avons recueilli des témoignages en ce sens, les dessous de table sont fréquents, ce qui arrange tout le monde dans une économie où chacun est bien obligé de contourner lois et règlements pour pouvoir s’en sortir.

Au quotidien

Avec un système aussi administré, où les gens n’ont aucune perspective et touchent un salaire ridicule, il ne faut pas s’étonner si la motivation n’est pas au rendez-vous. Dans les boutiques et restaurants d’Etat, le personnel fait souvent preuve d’une indifférence magistrale envers les clients ; quand ils daignent enfin se mettre en action, c’est avec une nonchalance qui donnerait envie de leur mettre des baffes.

Du coté efficacité, ce n’est pas mal non plus : Dans les restaurants, le service, si on ose appeler ça comme ça, est d’une lenteur incroyable (parfois une heure d’attente après la commande pour enfin voir arriver le plat) et c’est généralement à peine tiède.  Dans nombre de magasins un gardien filtre l’entrée selon des critères mystérieux, on ne peut pénétrer qu’au compte-gouttes dans la boutique. Le remplissage des rayons (pourtant bien dégarnis) se fait pendant que les clients sont là, ce qui bouche complètement les allées. A l’issue du passage en caisse, après une attente parfois interminable, un employé vérifie que le ticket correspond bien aux achats ; un emploi inutile de plus, alors qu’ouvrir une seconde caisse serait bien plus judicieux. Nous n’avons toujours pas saisi s’il cet employé est là pour contrôler que la caissière n’a rien oublié, ou si le client n’a pas chapardé.

Et tout est comme ça, l’administration verrouille et contrôle tout, le pays végète depuis soixante ans. Les sempiternels slogans vantant le triomphe de la révolucion sentent passablement le moisi. C’est un peu comme si en France on était restés coincés en 1789. Les semblants d’ouverture sont presque caricaturaux, ne donnant peut-être le change qu’à ceux qui se contentent de parcourir superficiellement le pays.


Si vous avez remarqué une orientation légèrement critique dans cet article, vous n’avez pas tout à fait tort. Cependant, on serait bien en peine d’imaginer ce qui serait mieux pour les Cubains, idéalement ce serait à eux d’en décider.

Notre modèle occidental, qui produit des exclus à la pelle et pille toutes les ressources, n’a rien d’un exemple non plus. Et en guise de propagande, chez nous il y a la publicité, encore plus intrusive et omniprésente, qui nous amène à acheter des tas de trucs et de machins dont on pourrait très bien se passer.

Dans les deux cas il y a beaucoup de mécontents, la différence est que chez nous ils peuvent s’exprimer. En jaune.

 

LE CAPITALISME, C’EST L’EXPLOITATION DE L’HOMME PAR L’HOMME. LE COMMUNISME ? C’EST LE CONTRAIRE.          (Henri Jeanson)

 

13 Comments

  1. A great blog. It is amazing the power of propaganda. Like France, New Zealand has free education and health care. A small charge to see a doctor but everything in a hospital is free. Our systems aren’t perfect but at least we are free to earn a good income and vote a govt in or out of power. Free to travel wherever we like. In other words a great life.

  2. « Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »(Winston Churchill)

    A méditer par les 25% de français qui ont voté gauche radicale ou LFI à la présidentielle. En espérant que cette citation et cet article de votre blog les fera réfléchir.

  3. Article digne d’un journaliste Professionnel!voire plus car très objectif!!!super ..de grandes réalités…J’ai beaucoup apprécié !Beaucoup de choses restent à faire sans tomber dans le consumérisme!Article à consommer sans modération..bises de Rochefort

  4. Depuis la nuit des temps, l’Homme se prend pour Dieu: il essaie d’imaginer un monde parfait à coups d’idéologies de tout poil( religions, capitalisme, communisme, etc….). Il n’a su créer que l’enfer!
    Un peu d’humilité nous ferait peut-être du bien…

  5. de vrais reporters les cyclomigrateurs,toujours intéressant de lire un avis sans filtres ..et pour se loger sans exploser le budget ,vous pouvez camper facilement? doit pas être simple non plus pour se ravitailler.
    C’est plus compliqué que la Corée du Nord!!

  6. Coucou mes voyageurs…. Et oui c’est bien ce que ma fille avait dit sur Cuba, ce qui enlève rien que c’est beau, mais comme vous dites on ce plaint en France , car même avec peu, on peu manger pas trop mal ok on va ce faire des restos mais bon la liberté c’est important même si on en perd de plus en plus et surtout qu’ on es beaucoup filmer de partout maintenant….. Et oui prochain pays ?
    Bisous bisous Lili

  7. A l’époque ,en 1959,la révolution était nécessaire comme en France en 1789,
    Dommage que Fidel Castro est choisi d’enfermer son peuple et lui avec dans une dictature à la sauce soviétique.Mais avait-il vraiment le choix devant un gouvernement américain ultra libéral.
    Dirigé par la mafia américaine Castro n’avait pas d’autre choix que le grand écart politique.
    La suite de l’histoire est connue.
    La dictature c’est « Ferme ta gueule », la démocratie c’est  » Cause toujours »
    J’aime bien discuter.

    Asta la vista

    Pascal

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