Saint Jacques de Compostelle

Machiavélique ! Publier le 1° avril une info surprenante afin que personne ne la croie vraie. Personne sauf une lectrice qui a subodoré le subterfuge. Mais vous avez une excuse, puisqu’on ne vous avait pas encore raconté ce qui s’est passé à Saint Jacques de Compostelle.
En voici donc le récit.


L’Espagne

Le pont sur le rio Miño ne s’étant pas effondré (ça c’était une fausse nouvelle), on le traverse gaillardement afin de quitter le Portugal et se retrouver enfin en Espagne ; ceci sans devoir passer par la douane, c’en est presque décevant. Subsistent tout de même les vestiges d’une tourelle et d’une muraille qui ont dû en voir passer des pèlerins. On arrive plus exactement en Galice, la nuance est d’importance ; c’est comme si, débarquant à Brest on disait qu’on arrive en France au lieu d’arriver en Bretagne, quelle faute impardonnable !

De ce coté là aussi c’est bien vert (le même vert qu’en face), il y a de petits chemins charmants qu’on n’aurait jamais dégottés sans le GPS, et nous retrouvons par endroit le camino portugues sur lequel quelques pèlerins pélerinent. Nous n’avons pas choisi le chemin le plus facile ou le plus direct mais c’est très bien comme ça, nous restons encore proches du Portugal dont les rives se dessinent encore à notre regard comme par provocation.

Nous sortons de nos chemins cahoteux pour nous retrouver sur la route qui nous mène directement au centre de la ville de A Guarda. Une pause s’impose nos sardines nous réclament ! Ca sera sous l’ombre protectrice d’un ancien lavoir, juste en face de Caminha d’où nous aurions dû arriver en bateau la veille.

A pédaler le long des sentiers nous étions protégés du vent. On s’aperçoit qu’il n’a pas faibli depuis hier, nous le retrouvons de face (évidemment).  Nous sommes maintenant le long de la mer et les hameaux deviennent pittoresques, le granit fait son apparition, les routes sont étroites et bordées de murets de pierres. C’est ainsi que nous arrivons en vue de la charmante ville de Oia, nichée entre la mer et la montagne. Son « Mostero de Santa Maria », ancien monastère cistercien, domine la petite crique et la plage. Ce lieu est ravissant à cet saison, en plein été ce doit être différent.

On s’éterniserait bien un peu ici mais pas moyen d’y camper, c’est plein de murets, de prés en pente et de vent. Il faut dire qu’on se retrouve une fois de plus à crapahuter sur le chemin des pèlerins, mais à notre décharge il est sacrément joli, à tout prendre entre la route à voitures et les chemins, le choix est vite fait !

En passant devant l’auberge Aguchero dans le village de Mougas on décide de stopper là. C’est une auberge d’accueil pour les pèlerins, il y a de la place, alors ce soir ce sera dortoir. Avantage : on ne monte pas la tente, inconvénient : c’est moins tranquille. Le soir un groupe de jeunes pèlerins allemands est très bruyant, la nuit on subit une ronfleuse (même qu’Irène croyait que c’était Joël le coupable). Au matin, nous sommes les derniers à partir, d’autant plus qu’on n’avait pas percuté qu’en Espagne ce n’est pas la même heure qu’au Portugal, du coup on est encore une heure plus tard qu’on ne pensait.

Le chemin emprunté ce matin va être fort agréable et néanmoins très venteux. Au loin sur la mer les chalutiers sont sur leur zone de pêche survolés par les mouettes voraces. Bien que le soleil soit présent, le vent est tellement fort qu’on supporte les polaires et même qu’il nous faut trouver un coin à l’abri pour enfiler coupes-vent et chaussettes, on fait la grimace !!!

Bayona

C’est pas juste, on croise de nombreux cyclistes, seuls ou en troupeaux dans leurs beaux habits moulants, vent dans le dos et très peu dans le même sens que nous… Pffff. Ils ne sont pas au boulot tous ces gens ? Qu’est-ce qu’ils ont tous à pédaler par ici ? Quand on arrive à Bayona on décide de s’offrir une omelette patates en guise de desayuno (petit-déjeuner) à la terrasse d’un café car le combat contre le vent nous a affamés. Renseignements pris auprès du jeune serveur, on apprend que nous sommes sur un jour férié, c’est la saint Joseph, et c’est la fête des pères, nous sommes un mardi, nous sommes déboussolés, chez nous la fête des pères c’est un dimanche, les pères espagnols font du vélo !

L’estomac rempli, on s’en va visiter le centre historique et ses ruelles en laissant nos vélos aux bons soins du saint de l’église qui leur offre un mur de protection. Nous rencontrons un jeune pèlerin suisse avec qui nous avions failli prendre notre fameux bateau taxi, il cherche un endroit où manger (il n’est pas dans la bonne rue). En entrant dans la vieille église romane de Santa Maria, un homme conduit Irène jusqu’à la sacristie. Sans doute pense-t-il qu’elle est une pèlerine qui veut faire tamponner sa crédentiale ; à défaut, le curé va tamponner le road book.

A notre retour… où sont les vélos ? Ben non, même pas bougés ! Souvent sur les forums de voyageurs à vélo la question de la sécurité de nos montures, le temps de visiter ou de faire des courses, est posée. Encore une fois nous avons laissé les nôtres pas loin de la terrasse d’un café à l’ombre d’une l’église. Les sacoches n’ont pas été visitées non plus.

Nous pouvons donc repartir, rassurés sur l’humanité en général. Quitter le centre ville se fait sur les pistes cyclables prises d’assaut en ce jour béni des pères, petites et grandes roues sont de sortie sous toutes les formes : rollers, patinettes, draisiennes et consoeurs… Les piétons ne sont pas en reste, c’est comme un dimanche. On longe les petites criques abritées du vent pour finalement prendre de la hauteur et apprécier à leur juste valeur les panoramas qui s’étalent à nos pieds roues. Pourtant cet immeuble de plusieurs étages à la pointe d’une petite presqu’île nous attriste : une grosse verrue dans le paysage, en Espagne il n’y a pas de loi Littoral pour empêcher le bétonnage des côtes.

Nous ne pouvons qu’avoir une pensée émue pour notre ami Shalom blessé à Cuba suite à une chute en allant manger une glace ! Il a finalement dû être opéré une fois rentré à Santa Cruz. Il se rappelle à nous de façon inattendue mais pourtant appropriée. Coucou Shalom, de nouveau sur tes deux pieds très vite.

Vigo

Au bord de l’Atlantique voici Vigo perchée on ne sait comment sur des rues aussi pentues que des pistes de ski. Son grand port de pêche ne nous attire pas, si ce n’est qu’il est en bas de la route que l’on va suivre demain. C’est la ville la plus importante de Galice.

Comme si nous n’avions pas suffisamment de peine à rouler certains jours face au vent, nous voilà partis grimper sur les hauteurs de cette ville par ses vieilles rues pentues, à se demander s’il y en a de plates d’ailleurs. Des escalators en plein air permettent de monter plus facilement dans certains quartiers, c’est dire.

Nous allons découvrir un joli parc dont le point le plus haut se trouve sur les ruines du castro, un ancien village fortifié, plus de trois cent cinquante marches pour arriver la-haut, mais l’effort en vaut la chandelle. La vue domine toute la baie de Vigo et le parc arboré est superbe. On essaie d’imaginer ce que ce devait être de défendre la ville contre les corsaires français ou anglais de l’époque, c’était une place forte de première classe.

 

 

Quitter Vigo se fait dans la circulation matinale avec embouteillages, sur une rue montante évidemment. On retrouve notre ronfleuse d’il y a quelques jours, elle marche d’un bon pas et ne ronfle pas cette fois-ci, quoiqu’avec le bruit de la circulation ce serait moins gênant que la nuit en dortoir. Accessoirement, ça en dit long sur la « rapidité » de notre progression puisque nous n’allons pas plus vite que les pèlerins à pieds.

La Galice par routes et chemins

Nous nous éloignons de la mer petit à petit, avec parfois des erreurs de GPS notamment le long d’une voie ferré où on se retrouve à pousser dans les ruelles d’un village, de vrais murs ! Dans ces circonstances, on se demandent comment font ceux qui voyagent seuls, car même à deux c’est dur de pousser un vélo sur de telles pentes.

Les villages ne ressemblent en rien à ceux que nous avons traversés au Portugal, en fait nous avons l’impression de toujours rouler plus ou moins en banlieue, on arrive en ville quand il y a concentration, feux rouges et habitat dense. A Arcade on s’achète nos sandwiches que nous mangeons à Cacheiro au bord de l’eau, on aime bien pique-niquer au bord de l’eau quand c’est possible (en Australie, ça ne l’était pas souvent…).
Plus loin, la traversée de Ponte Vedra n’incitera pas à s’attarder, ce n’est pas très joli.

On quitte enfin la nationale pour rejoindre un chemin qui va être plutôt sympa bordé d’eucalyptus et de pins. Il s’agit du camino portuguese qui à cet endroit a l’air assez praticable à vélo. Dans la pratique, ce chemin est effectivement charmant avec de nombreux petits des ruisseaux canalisés qui le traversent, sauf un où nous allons devoir mettre les pieds dans l’eau. D’où l’avantage d’être toujours en sandales, pas besoin de se déchausser.

Los hòrreos

On voit de nombreux hòrreos, des greniers à grains très répandus en Galice ; ils ressemblent à de petites maisons – ou répliques d’églises – avec un toit en pente souvent couronné d’une croix et servent de séchoir à maïs. Certains sont en bois, d’autre en pierre, ils sont toujours montés sur des colonnes surmontées d’une pierre plate afin que les rongeurs ne puissent y grimper.

En Galice et en Asturie, il y en a des dizaines de milliers. Faisant partie du patrimoine, ils sont protégés depuis 1973 afin d’éviter leur disparition.

Dans cette région paissent des moutons, et on voit des vignes aux pieds soutenus par des barres en granit à hauteur d’homme. Ce doit être pratique pour la taille et la récolte, pas besoin de se baisser.

Santo Antonino

Alors que, sur notre joli chemin on repère un coin pour le bivouac du soir, on hésite, on se tâte et puis finalement on se dit qu’on n’a pas fait assez de kilomètres aujourd’hui alors on continue jusqu’au hameau de Santo Antonino.

Bonne pioche : À la sortie du hameau il y a une belle aire de pic-nic près d’un vieux lavoir, un beau calvaire et une fontaine. Hop là, ça c’est un spot trois étoiles, les toilettes sont dans les sous bois au dessus du chemin à l’abri des regards, c’est tout simplement parfait.
Nous sommes rejoints par Eric, un cycliste allemand qui trouve lui aussi que l’endroit est sympa, « reste avec nous ! » on passe la soirée ensemble. Il va procéder à une réparation d’arceau avec l’aide de Joël le « MacGyver » du jour, sortant colle, adhésif, fil de fer.. .la tente d’Eric a retrouvé un aspect normal. D’ailleurs le lendemain matin Irène fera cadeau d’une aiguille recourbée et de fil solide pour que ce jeune homme puisse recoudre sa chaussure qui a bien vécu. On recevra quelques jours plus tard une photo de la chaussure raccommodée, ainsi que son pneu. Une jeune allemande s’arrête casser la croûte avec nous, il lui reste encore environ un kilomètre avant son lieu d’hébergement mais elle aimerait bien rester passer la nuit sous la tente d’Eric (elle a un sac de couchage)… Finalement après la soupe, les pâtes et autres joyeusetés elle s’en ira avant la nuit.

Chut !

En fait non pas chut mais chutes ! Alors que nous poursuivons sur le chemin après notre bivouac idéal, « voilatipas » qu’on se gamelle, l’un après l’autre. Ça faisait bien longtemps que ce n’était pas arrivé, et voilà que ça se produit alors que nous avons un témoin… Après ça, Eric doit avoir une drôle d’idée du vélo couché ! Irène a mal négocié sa remontée après la traversée d’un ridicule ruisseau. Joël a voulu jouer les fanfarons en montant un raidillon improbable ; en sommet de côte plus assez de puissance pour déclipser les sandales !

Nous serons trois aujourd’hui à pédaler ensemble. Nous avons le sentiment d’accompagner un de nos fils, Eric est âgé de 25 ans. Ce jeune allemand vadrouille depuis 7 mois déjà sur son vélo. Il pourrait filer plus vite d’une part parce qu’il est moins chargé que nous et ensuite parce qu’il est bien plus « pêchu ». En tout cas on va passer un bon moment avec lui et nous ça nous booster d’avoir un compagnon de route.
Les locaux croisés nous saluent d’un « buen camino » avec de grands sourires. Ce matin nous avons emballé nos tentes bien humides. On va profiter du moment de pic-nic à Pontecesures pour la séance séchage. C’est à partir de cette ville que nous allons entamer les côtes de la journée, nous allons les monter avec entrain et bonne humeur (on a notre fierté). Il y aura pour le plaisir de jolies descentes quand même dont une à 60 à l’heure ; du pur bonheur avec les mouches collées aux dents !!!

 

Santiago de Compostela

Alléluia, nous y sommes ! Ca n’a pas été vraiment simple d’éviter les noeuds d’autoroutes et de quatre voies en arrivant à Santiago. Le GPS nous a été d’une aide précieuse, même si les grimpettes et les hésitations nous ont parfois obligés à revenir sur nos pas. Nous voilà enfin arrivés au terme du camino en compagnie d’Eric. Après avoir traversé les rues piétonnes nous arrivons devant la cathédrale, tout impressionnés parce que c’est tout de même un moment spécial. Un petit moment d’émotion, nous nous congratulons mutuellement, même Petit Chat et Popple sont de la fête.

La cathédrale est un monument absolument superbe. Sa magnificence et son gigantisme n’empêche nullement l’harmonie, une réussite incontestable. Beaucoup de monde sur la place, des touristes, des scolaires et bien sûr des pèlerins. On les reconnait à leurs sacs posés au sol. Quelques uns sont allongés pour profiter au maximum de la vue sur cette immense cathédrale et pour savourer enfin la fin de leur marche et le plaisir de l’arrivée. Quelques cyclistes sont également présents, les vélos sont eux aussi couchés par terre (que de vélos couchés !). Les appareils photos sont de sortie afin d’immortaliser l’instant « on y était », « on y est arrivés » !!! . Certains arrivent du chemin du Portugal, d’autre du chemin français et d’autres encore du chemin du nord de l’Espagne, toutes nationalités confondues (surtout allemands et coréens à cette époque).

Quand nous sommes arrivés nous ne savions pas où nous allions dormir ce soir, nous n’avions comme d’habitude aucun plan. C’est chez Mercedes que nous allons passer trois nuits. Elle est présente sur la place et essaye d’attirer le client dans sa maison, on se laisse convaincre. Nous allons nous retrouver en plein coeur de la ville à deux pas de la cathédrale dans la rua de Vilar, nous ne pouvions pas rêver mieux. Bien que courbus et fourbus on va monter nos vélos au premier étage et les sacoches au second où se trouve notre chambre. La douche prise, il nous reste encore assez d’énergie pour filer avec notre linge sale sous le bras trouver une laverie automatique et prendre le pouls de Santiago.

Cette ville médiévale est empreinte d’une ambiance assez particulière. On ne savait pas trop à quoi s’attendre, eh bien c’est la bonne surprise. Il n’y a pas beaucoup de monde, les pèlerins partis de loin, notamment de France n’arriveront que dans quelques semaines ou mois, l’ambiance est calme et même reposante. Pas trop de boutiques de souvenirs, et elles ne sont pas envahissantes, il doit y avoir une charte qui régule le commerce car même les enseignes demeurent discrètes et les façades des belles demeures médiévales ne sont pas encombrées de publicités.

Le bâti est splendide, on n’a pas de peine à imaginer les pèlerins d’autrefois arrivant ici, ce ne devait pas être très différent. Une ville médiévale qui a conservé son âme. Nous retrouvons Eric dans un petit resto familial tenu par un ancien pêcheur, Todo, y passons une très bonne soirée et quittons notre jeune ami avec l’espoir de le retrouver un de ces jours prochain.

Trois jours à battre le pavé, comme on dit : Découvertes de palais, d’anciennes églises transformées en musées, jardins, troquets. Bien sûr nous allons voir les reliques de St Jacques conservées sous le chœur de la cathédrale. Un passage étroit nous permet d’y accéder. Les croyants étrennent de leur bras la statue du saint qui fait face au chœur avant de ressortir pour accéder ensuite à un autre passage où se trouve ses reliques. C’est un grand chantier de réhabilitation à l’intérieur de l’église. Des échafaudages imposants nous empêchent d’approcher, du coup la visite est un peu réduite, les accès y étant limités.

Un tour au charmant mercado de Abastos, sous des halles vieilles de plus de cent ans. De vrais tableaux sont exposés devant les visiteurs. Les poissons, viandes et légumes sont ici d’un attrait fort appétissant et disposés de telle façon qu’on ne peut qu’y succomber. On y découvre des variétés de jambon que nous étions loin de soupçonner ainsi que les têtes de cochons ouvertes en deux, séchées et fumées vraiment impressionnantes !

On quitte Saint Jacques avec un peu de regret, tellement on est bien dans cette ville. On dirait bien qu’il faudra revenir, mais comme le fait remarquer à juste titre une de nos lectrice fidèle, on dit ça à chaque fois. Pourrait-on avoir une deuxième vie s’il vous plait ?

Drone d’histoire

Alors qu’il a vaillamment volé au dessus de nous depuis la Nouvelle Calédonie, notre le drone de Joël (Irène se contente de le ramasser !) a décidé de se faire la belle. Au cours de sa vie il a survécu à bien des périls, nombre de fois il s’est retrouvé en situation délicate mais on l’a toujours récupéré ; une fois il était bien déglingué, la faute à un dragon grincheux à Taiwan, mais après réparation c’était reparti pour des petites vidéos bien sympas.
Cette fois ci c’est fini, il a décidé de rester à Santiago, c’est son pèlerinage à lui. RIP. Il est resté perché sur le toit d’un palais, d’une église ou d’un couvent… à moins qu’une mouette ne s’en soit éprise !?

La dernière photo dronique

 


Mais alors, finalement, que s’est-il donc passé à Compostelle pour nous amener à changer le cours de notre voyage ? Eh bien rien de spécial, on n’a pas eu d’apparition, la terre n’a pas tremblé, les cieux ne se sont pas ouverts (sauf pour avaler le drone), aucun miracle n’a eu lieu (le drone n’est pas revenu).
Alors on ne change rien, on ne se met pas en retraite aux Rabanes, on continue le voyage comme on l’avait prévu, tout du moins dans la mesure où on prévoit quelque chose.
Ce qu’on peut dire à ce jour, c’est qu’on ne prendra plus l’avion cette année (on a déjà bien assez pollué comme ça) et que le prochain pays où nous irons ne sera pas en Europe.

Accessoirement, on constate que quand on publie des bêtises on a en retour bien plus de commentaires que d’habitude. Du coup, le prochain article sera assez spécial aussi, rien que vous faire réagir (indice ci-dessus)…

10 Comments

  1. Bonjour, oui ben moi j’ai déjà donné avec un étau dans chaque sacoche pour le départ ! donc au suivant pour les bonnes blagues (quoique mon mari et mois pensions que vous arrêtiez pour de bon ! lol
    Nous, nous partons demain de Montélimar pour Compostellle, Faro et Séville sur environ 3 mois !
    Bonne continuation !

  2. Que de chutes, faites une pause vous êtes fatigués !!!
    Toujours de belles découvertes et de belles rencontres, quelque soit votre prochaine destination, c’est avec plaisir que je retrouverai vos photos et commentaires.
    Quelle belle photo celle avec les nuages.
    Bises amicales.
    Mamie Nicole.

  3. Votre destination après « Saint-Jacques  » est encore un petit « mystère! »Toujours un grand intérêt de vous lire et « savourer » vos récits et vos rencontres!

  4. bravo merci pour ces recits et photos c est un regal.vous allez prendre un bateau et aller au maroc….je me trompe.bon on verra bien .bon courage .

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