Saison 4 : U.S.A.

Ça y est, nous voici à nouveau sur un continent après avoir passé près de deux ans sur des îles, ça justifie bien un changement de saison, non ? La Saison 4 commence donc au Trumpistan aux USA, plus précisément à l’ouest, dans les Rocheuses.


Voyage dans le temps

Par la magie des décalages horaires, nous atterrissons à Dallas (Texas) une heure avant d’avoir décollé de Séoul (Corée (du Sud)); néanmoins, nous sommes bien épuisés après douze heures de vol durant lequel les tentatives de sommeil ne sont guère couronnées de succès. De plus, un comble, il n’y avait pas assez d’écouteurs pour tous les passagers alors on n’a même pas pu se gaver de films pour faire passer le temps ; Bravo American Airlines, on comprend que ça pèse lourd, les écouteurs, il faut économiser.

Une escale de quatorze heures à Dallas, ça permet de se remettre en ordre de marche avant le vol suivant vers l’ouest, la chambre d’hôtel est grande comme un appartement, le lit a huit oreillers et pourrait sans peine accueillir quatre personnes, bienvenue au pays de la démesure.

Quand la vie est compliquée

A nous lire, vous pourriez croire que tout est facile, rien d’autre à penser que trouver un chouette coin pour la nuit et de la bouffe pour le lendemain. Dans l’ensemble c’est vrai, sauf quand on doit prendre l’avion, là c’est pénible à souhait.
Par exemple, voici comment ça se passe pour embarquer deux vélos à Fort Woth, l’aéroport de Dallas :

Quand on arrive à la porte 33, dans la navette de l’hôtel on se dit « chic, il y a un enregistrement de bagages juste à l’extérieur ! ». Mais que nenni, ce n’est pas valable pour nous, le grand noir qui est aux commandes nous incite fortement à nous diriger vers les comptoirs au 1er étage. De plus il nous faut un grand chariot comme la veille, et quand il arrive poussé par un gentil monsieur noir lui aussi, nous n’avons toujours pas le droit de le manipuler nous même, ce qui fait que nous voici de nouveau accompagnés (on aime bien ça finalement). Nous déposons tout notre barda devant les guichets d’enregistrement où il n’y a que deux ou trois personnes dans la file d’attente. Les dames cette fois ci, ouvrent de grands yeux en voyant nos vélos (décidément, pourtant ils en embarquent des gros bagages !).

On nous demande d’attendre que quelqu’un vienne nous chercher pour faire l’enregistrement ailleurs, on ne comprend pas où. Nous sommes comme Anne, on ne voit personne venir nous chercher, on commence à grogner un peu, l’heure tourne, nous sommes arrivés hyper tôt et nous voilà presque à la bourre !!! On s’inquiète auprès de la dame qui nous a demandé d’attendre, finalement elle consent à enregistrer nos bagages quand enfin arrive un homme qui pousse tranquillou un grand chariot pour nous conduire 300 mètres plus loin faire l’enregistrement (c’est long 300 mètres dans un aéroport). On abandonne la dame sans plus de manières et suivons notre ange gardien. Il y a une queue pas possible à notre arrivée, on balise un max, mais notre ange gardien nous fait passer devant tout le monde comme des VIP que nous sommes pardi ! Ca y est les bagages sont sous bonne garde et filent sur les tapis roulant, les vélos emportés par notre gentil monsieur en personne (merci à lui). A notre tour maintenant, on remonte les allées pour finalement nous retrouver dans une autre queue qui s’étire dans le couloir et n’en finit pas pour le  guichet des passagers, notre vol est annoncé, on va le rater c’est sûr ! Passons le contrôle passeport enfin et nous voilà prêts pour l’embarquement après une bonne marche pour rejoindre la porte 37. Le vol AA2553  pour Bozeman nous attend à, 8:55 décollage.

Quand nous sommes arrivés à Dallas il faisait une chaleur étouffante 37°, alors que ce matin le ciel est noir et zébré d’éclairs impressionnants, les températures ont chuté, les grosses gouttes de pluie s’écrasent dehors, on s’en fiche on est à l’abri. Nous avons pris place sur nos petits sièges de seconde classe mais voilà que l’avion ne décolle pas. La raison ? C’est l’orage qui éclate pour de bon cette fois, on va attendre une heure avant de pouvoir s’envoyer en l’air !… On enrage un peu, scotchés à nos sièges, c’était bien la peine de nous faire stresser comme ça ! On en prend notre parti et faisons connaissance avec notre voisin.

Surprise en survolant des patchworks de champs, des rectangles et carrés parfaits dessinés au cordeau, des routes droites, pas un virage, à l’intérieur des carrés et des ronds bien ronds… On apprendra plus tard que toutes ces cultures sont irriguées et que les ronds sont dessinés par la pousse des cultures arrosées, une symétrie démentielle et des fermes perdues au milieu de cette immensité ainsi que les villages éloignés les uns des autres… Whaou c’est ça le Middle West ?

Welcome to Montana !

  • Surnom : Treasure State (État-Trésor), Big Sky Country (Pays du vaste ciel)
  • Population 1 million d’habitants
  • Superficie 381 156 km2 (France 543 940 km2)
  • TVA Aucune !
  • Politique Les fermiers et magnats du pétrole républicains l’emportent sur les étudiants et progressistes démocrates des villes
  • Berceau des Indiens Crow, Blackfoot et Salish
  • Célèbre pour la pêche à la mouche, les cow-boys et les grizzlys

Trois heures de vol pour Bozeman, ce n’est pas trop long. La dépaysement est là dès l’aéroport qui est très beau, on a l’impression d’arriver dans un immense chalet de bois et de pierres. De la moquette épaisse en dégradé marron, des réalisations d’artistes locaux ornent les espaces avec de jolies statues de la vie animale : Ours, aigles et bisons.

Les gens d’ici ont bien le look cow boy et portent jeans avec gros ceinturons et boucles en métal,  boots pointus, chapeaux aux larges bords, calotte haute. Ca y est nous sommes vraiment dans l’ouest américain.

Remontage des vélos qui nous prend un certain temps. Panne, (celui d’Irène) a subi un petit dommage que Joël va rectifier en tapant dessus avec une grosse pierre, sous l’oeil effrayé de sa cavalière et à défaut de marteau….hum….tous les moyens sont bons !  On file ensuite vers une station d’essence donner un complément de gonflage à nos pneus et c’est parti pour vingt bornes de ligne droite le long de la voie de chemin de fer.

En fait l’aéroport de Bozeman est situé sur Belgrade un petit bled en banlieue (On vous l’avait bien dit qu’on arriverait à Belgrade). La route est ennuyeuse au possible, de la circulation, des bas cotés bof et un vent de côté qui nous pousse sur la chaussée. Heureusement que les montagnes aux sommets enneigés qui nous entourent sont attractives et superbes, ça promet !

Nous nous dirigeons chez Amy et Tod, Nos hôtes warmshowers. Découvrons leur maison sur une large rue, comme toutes celles que nous avons traversées, et un mot sur la porte nous invitant à entrer en leur absence, cool…. Irène pousse la porte, dépose ses sacoches et pousse un cri : Il y a un homme dans la maison ! Ce n’est que Tod qui a oublié de décrocher le papier de bienvenue.

Ces deux là sont des cyclistes et sportifs aguerris. On fait connaissance et filons tous à vélos dans le centre ville où ont lieu des manifestations autour du vélo dans différents commerces pendant une quinzaine de jours. Aujourd’hui ça se passe dans un troquet où les gens viennent à vélo boire un verre et casser la croûte, les prix sont attractifs pour l’occasion, une tombola est tirée. Nous ne gagnons rien mais nous faisons connaissance avec les amis des amis et des locaux amoureux de la petite reine. Ambiance fort chaleureuse et amicale, une belle entrée en la matière.

Tod sera notre guide sur la Main street. Bozeman est une ville de 45 000 habitants, nichée dans la vallée de la rivière Gallatin. Apparemment il fait bon vivre ici, les grands espaces et le grand air. Cette ville nous a beaucoup plu, d’ailleurs nous y sommes restés trois jours, le temps de nous acclimater, revenir du jet flag.

Le lieu idéal

Ton et Amy nous avaient dit qu’ils habitaient dans le meilleur coin de Bozeman, on a vérifié, c’est vrai :

  • C’est à coté de l’atelier de vélos que nous avions contacté pour faire réparer nos freins à disques que les Coréens ne connaissaient pas, le mécano les a changés vite fait bien fait (des BB7 pour les connaisseurs).
  • Il y a au coin de la rue une boulangerie, une vraie de vraie avec du bon pain qui croustille. Vous devinerez que nous en avons  bien profité.

Et dans cette ville on trouve tout ce qu’il faut :

  • Joël s’est acheté un nouveau matelas auto gonflant, le sien s’apprêtait encore à faire des siennes
  • Irène ne supportait plus ses cheveux qui poussaient n’importe comment, elle s’est fait faire une coupe à l’arrière d’un café, bakery, magasin de vêtements et accessoires…. tout ça au même endroit, le salon de coiffure étant tout petit mais charmant, elle en est ressortie toute rafraichie et rajeunie dit-elle !

Visite du musée historique pour Irène, visite du musée de l’informatique pour Joël, il est bien évident que nous ne verrons pas les mêmes choses. Irène apprend qu’en face du musée se trouve l’ancienne école où Garry Grant a suivi sa scolarité…whaou Garry Grant !!!

Il y a de jolis bâtiments de la fin du 19ème dans cette ville comme l’hôtel Bozeman en pierres rouges aux fenêtres cintrées de style néo roman, il a en plus la particularité d’y accueillir une chocolaterie… C’est qui qui est content ?

On a un peu l’impression d’évoluer dans une série TV, avec tous les clichés qui vont avec. Les larges rues, les maisons avec les drapeaux américains, les bus scolaires, etc.

Des hôtes idéaux

Nous étions les premiers invités Warmshowers chez Amy et Tod et nous avons partagé de bien agréables moments, ils ont été aux petits soins pour nous tant au niveau des explications des cartes routières avec les sites à ne pas manquer et routes à éviter, que pour les repas délicieux pris en commun. Pour l’occasion ils ont invité Greg, un ami à eux, que nous avions sollicité pour nous accueillir et ne nous avait pas répondu, tant pis pour lui ! (en fait il avait répondu mais on n’a pas reçu son message); Il cuisine néanmoins parfaitement la tarte à la rhubarbe, qui d’autre la quiche lorraine, et qui encore les hamburgers de bisons… il était temps qu’on s’en aille on allait reprendre des kilos !

Mais avant tout nous n’allons pas les quitter sans les faire essayer nos beaux Azub qu’ils ont maitrisés sans problème, juste quelques hésitations un peu crispées et une petite chute contrôlée à l’arrêt, en tout cas une bonne rigolade.

Nos vélos vont voyager désormais avec des plaques d’immatriculation du Montana, souvenir de notre passage chez des warmshowers décidément adorables !

C’est reparti

Tod va pousser la gentillesse jusqu’à nous avancer sur la route afin de nous épargner une portion routière un peu trop « busy ». On ne dit pas non, vu qu’un orage éclate. Tout notre barda dans son « camping car maison » il va nous déposer quelques bornes avant Livingston et ce sera les derniers adieux avec un vif plaisir de les revoir tous les deux, chez nous en Bretagne, un de ces quatre, quand nous serons de retour.

Ca y est nous sommes entourés de montagnes rondes aux vertes collines et les vaches font des tâches noires sur les pentes douces, les fermes sont dispersées, on ne se marche pas sur les pieds par ici. La pluie a cessé, il ne fait pas bien chaud mais le soleil fait son apparition entre les gros nuages blancs. Premier arrêt dans une « grocery » pour y faire quelques provisions. Les petits « ground écureuils » se sauvent en nous voyant, ceux là vivent dans de terriers on dirait des marmottes miniatures.

La rivière Yellowstone n’est pas vraiment jaune, elle coule avec force et détermination quand nous passons le pont qui l’enjambe. Sa couleur est plutôt marron et on n’aimerait vraiment pas y faire plouf, la force du courant nous ferait avancer plus vite que sur nos vélos, en plus elle charrie des troncs d’arbres qui doivent se retrouver bloqués quelque part en aval.

Le décor est planté, saloon en bois comme dans les westerns, boites à lettre en fer en bordure de route mais on ne distingue pas les habitations….loin derrière une colline sans doute, petits drapeaux américains pour nous rappeler que nous sommes bien aux USA , des fois qu’on l’aurait oublié… C’est vrai qu’arriver à Belgrade nous un un peu désorientés !

Notre premier bivouac sera au bord de cette tumultueuse rivière Yellowstone. Nous apercevons de l’autre côté des petits cerfs, se sont des « mule deer » autrement dit des cerfs mulets. Bizarre comme nom, ils ont des oreilles pointues comme les mulets et ils courent en sautant les 4 pattes ensemble. Nous en avons vu d’autres dans la journée et nous ne savions pas s’ils étaient sauvages ou pas, oui, ils le sont sauvages. Formidable nous avons des emplacements pour faire du feu, on ne va pas s’en priver surtout que la soirée se rafraîchit, on ne pourra même pas plumer un de ces zoziaux qui viennent nous narguer et qu’on ne peut identifier !

 

Paradise valley

Rouler dans la vallée du paradis un rêve non ? Il est vrai que les paysages sont superbes.  A 5 heures du mat. il fait déjà jour et nous profitons des belles couleurs matinales pour découvrir les ranchs le long de cette grande ligne droite.

Nul ennui, bien au contraire, tout est nouveau pour nous qui venons de quitter l’Asie si différente. Ici large vallée avec en toile de fond les sommets enneigés des montagnes, les conducteurs nous saluent d’un petit geste de la main, pas de klaxon, on reste discret.

Chico Hot Spring

Il fait chaud, on décide de faire un crochet par le village de Chicco, c’est tout petit mais il y a une source chaude dans un hôtel ouvert à tous. On va voir de quoi il retourne même si nous préférons plutôt l’eau fraiche. Nous n’allons pas rester longtemps dans la piscine décidément trop chaude pour nous, on trouve vite fait refuge au bar typique du coin qui diffuse une musique country que nous apprécions et on sacrifie au traditionnel hamburger, faut se mettre dans la peau des locaux quoi !

Quand on quitte les lieux deux heures plus tard, la température extérieure avoisine les 27°, ça cogne dur, surtout que nous avons l’idée de rester sur une petite route non goudronnée au milieu des collines, passage obligé d’une ancienne mine. On va coiffer nos casquettes qui nous font de l’ombre. Celle d’Irène a été achetée en Corée, très distinguée avec des petites fleurs et des battants protège-joues qui lui fouettent le visage !

Grandes étendues, ciel superbe, ça commence fort bien.

 

Au bivouac d’hier soir nous n’avions pas de boite « anti ours » ce soir, dans le canyon de la Gallatin forest, nous allons découvrir ces grandes boites en fer fixées au sol qui ont pour fonction de protéger nourriture et produits de toilette de la gourmandise des ours et autres petits mammifères aux dents longues. Avant de se coucher chacun enferme donc tout se qui a une odeur appétissante dans ces boites. C’est d’autant plus important pour nous qui sommes à vélo. Les automobilistes ne les utilisent guère, ils enferment tout dans la voiture. Nous avons aussi la possibilité de suspendre nos sacoches aux branches d’arbres, mais ça ça sera pour plus tard, chaque chose en son temps. En attendant on est un peu juste en eau, un couple en caravane va nous dépanner généreusement, va falloir qu’on s’organise mieux que ça ! La nuit sera reposante pas d’ours à nous rendre visite.

La nuit a été fraiche dans ce canyon et quand nous démarrons le lendemain matin nous avons gardé nos polaires et coupe vent. Ca ne va pas durer on enlève le tout dès que nous nous retrouvons sous les rayons ardents du soleil. L’habitat est toujours aussi dispersé, on admire la roche qui descend en une belle coulée orange la « Devil slide »  et filons tout droit vers le célèbre parc du Yellowstone.

Avant d’entrer dans ce parc il va nous falloir des provisions pour au moins 3 jours, il n’y aura pas d’épicerie le long de de la route avant un bon moment et comme en plus nous n’avons pas l’intention de faire de longues étapes on charge les sacoches à Gardiner, un gros village d’environ 1000 âmes qui vivent essentiellement du tourisme.

Le Yellowstone

L’arche de Roosevelt en pierres de basalte fait un peu tâche dans le paysage, elle fut pendant longtemps l’entrée principale de l’entrée nord du Yellowstone. Aujourd’hui l’entrée officielle se fait un kilomètre plus loin ;  un passage obligé pour s’acquitter d’un droit d’entrée : nous optons pour la carte qui nous donne droit à tous les parcs pour une année et nous soulage de $80.

Une arche de la démesure

Il est douteux que Park Service d’aujourd’hui approuve la construction d’une structure coûteuse qui est purement décorative dans la nature. Mais lorsque l’Arche de Roosevelt a été conçue, Gardiner était la porte d’entrée la plus importante de Yellowstone.

En 1903, l’arche partiellement construite a été consacrée par le président Theodore Roosevelt, qui a posé la première pierre lors d’une cérémonie qui a attiré des milliers d’invités, et beaucoup de fanfare. En fait, elles n’était pas destinée à l’origine à rendre hommage à Roosevelt, mais a été ainsi nommée parce que le président était en vacances dans le parc pendant la construction, mais il n’est jamais revenu à Yellowstone, alors il ne l’a jamais vue terminée.

Les plans originaux prévoyaient que les murs incurvés de chaque côté de l’arche entourent un jardin paysager, deux étangs et une chute d’eau. Cependant, ce plan s’est avéré impossible en raison du climat aride de Gardiner, c’est ballot de ne pas s’en être rendu compte avant.

C’est sous un soleil de plomb que nous immortalisons notre passage en ce lieu prestigieux s’il en est.

Après nous être aquités des droits d’entrée et recueilli les recommandations des employés pour notre sécurité dans la circulation, nous entamons une légère descente sur une route serpentant le long de la Gardiner River. On fait gaffe à nos fesses parce qu’en effet les bas côtés sont très réduits, on se prend un vent d’est qui a tendance à nous refouler de nouveau sur la chaussée. Heureusement les voitures et autres motor-home et caravanes nous doublent avec prudence. Pas d’excès de vitesse à déplorer. On en prend plein les mirettes, c’est sacrément beau par içi. On fait piètre figure sur nos engins face aux Harley qui nous doublent ou que l’on croise. Les bikers ont l’air tellement bien assis et se la couler douce sur leur belles machines qu’Irène se prend à les envier.  » Hé Joël ! Tu n’as jamais eu envie de passer ton permis de grosse cylindrée ? ».
Autre point de vue : Loin du bruit pétaradant de ces engins fumants, on va tout doux et en silence, on ne s’arrête jamais faire le plein (sauf d’eau), alors il n’y a pas de quoi les envier. Quoi que, quand ça monte… Mais essayez donc de mettre une Harley dans un avion ! Quant à y accrocher des sacoches Ortlieb, mieux vaut ne pas y penser. Allez, on reste à vélos.

 

Le 45 ème parallèle nord

C’est sur cette ligne située à mi-chemin entre l’équateur et le pôle Nord que nous clôturons cet article en compagnie des familles de canards avec leur poussins qui se démènent dans le courant de la rivière. Il est temps d’attaquer une côte avec un vent de face qui va nous obliger parfois à mettre pied à terre ; pas toujours facile la vie des cyclomigrateurs !

9 Comments

  1. Nous on y croit pas!
    c’est une fake news et je pense que vous venez de debarquer a Orly, et vous pedalez sous la pluie sur la N107 du cote de Rungis en direction de Fresnes 😉

    Bises Australiennes des Motte

  2. Des canards ? quand ? quand ? quand ? Des oies ! Des bernaches avec leurs petits ! Magnifiques !
    Vous pourrez repartir sur leur dos pour continuer le voyage…Ben, non, Pann et cake seraient trop tristes ! Allez, Enjoy your trip avec vos tripes ! bises de Marie Chiff’mine

  3. Pour une fois, le ciel est aussi beau en région parisienne ; pas besoin d’aller si loinpas une trainée d’avion.
    Par contre, on pensera à vous en allant voir les ours de Thoiry (se gratter) avec le titou!
    Quand au récit précédent sur la Corée du Nord, j’ai eu quand même un doute à la fin avec la photo des 2 allumés; un truc KIM-TRUMP. Trop bien ficelé! Messages sublimes-minés?
    Bizz

  4. Pas fous, les Cyclomigrateurs ?
    Quelle mission vous vous donnez : nous faire apprécier les USA à leur juste valeur …

    Allez, bonne route sous le chaud soleil américain !

  5. Salut les cousins,
    Si Irène a eu d’aller chez le coiffeur, il serait peut-être pas mal que Joël y passe aussi ! Sinon, il peut aller direct vers Woodstock, il a déjà un look d’enfer. Bon courage à vous. Philippe

Répondre à Bernard à Rochefort sur Mer "Charente-Maritime" Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*