
Non, le Limburg n’est pas un fromage, c’est une province mais la plupart d’entre nous ne saurait trop où la situer ni même dans quel pays elle se trouve. Mais si je vous donne le nom de sa capitale, ça devrait davantage vous parler : Maastricht. Il faut reconnaître que les frontières sont assez tordues dans ce coin des Pays-Bas, coincé entre la Belgique et l’Allemagne.
Passer de Belgique aux Pays-Bas se fait sans s’en rendre compte, ce n’est pas du tout comme avec la France. Pas de baraque à chocolats, même langue, même réseau cyclable épatant, toujours des vélos et même encore plus. A part les plaques des voitures, les différences ne sautent pas aux yeux.
Grâce aux points-noeuds, je passe par des endroits dont je n’aurai pas soupçonné l’existence, ça rallonge un peu mais peu importe puisque le chemin est plus intéressant que la destination. Laquelle destination est d’ailleurs, comme d’habitude, assez approximative puisque chaque matin j’ignore où je dormirai le soir. Et ce soir là plus que jamais puisque, ne trouvant pas de camping (et n’ayant en fait guère envie d’en trouver) je vais bivouaquer dans un bois, bien tranquille.
De plus, je ne voudrais pas arriver à destination en ayant parcouru moins de 1000 km, et j’en suis pas loin, alors je musarde un peu afin d’éviter d’avoir à faire cinq fois le tour de Wachtendonk avant d’y entrer.
La Rhénanie-du-Nord-Westphalie
Encore un nom qui ne nous est pas très familier, pourtant c’est le Land allemand le plus peuplé et doté du plus fort poids économique, dont la capitale est Düsseldorf et la plus grande ville est Cologne, rien que ça.
En Allemagne il y a aussi le système des points-noeuds, ils sont rouges au lieu de verts, pourquoi pas ? Mais ils ont voulu faire encore mieux en indiquant aussi les noms de lieux et les distances, ce qui est une fausse bonne idée car on a parfois du mal à trouver les numéros, il faut faire le tour du poteau. Le mieux est l’ennemi du bien…
Curieusement, dès qu’on quitte les Pays-Bas (du moins dans ce coin là) ce n’est plus plat ! Il y a des côtes avant d’arriver à Wachtendonk, je n’avais plus l’habitude. Néanmoins j’arrive sur place en ayant 1005 km au compteur, pour les 1000 km tout ronds c’est râpé.
Pour une fois, le point de chute du soir est connu à l’avance depuis longtemps, chez Frank et Benita qui sont nos hôtes pour les jours à venir. Eh oui, quelques heures après moi arrive le car qui transporte les participants au jumelage (je suis arrivé avant eux, gnark gnark ! ), et plus particulièrement une participante chère à mon cœur. Je ne vous dirai pas qui c’est, mais tout de même un indice : Son vélo est dans la soute du car. La suite est une autre histoire…
Cet article est écrit plus d’une semaine après les événements, depuis Amsterdam. Autre voyage, cette fois-ci à deux, autres conditions, plus trop le temps d’éditer des vidéos sur une tablette qui rame, le blog prend donc un autre rythme, plus sporadique. Mais le voyage continue (le parcours en rouge sur la carte), et c’est l’essentiel, n’est ce pas ?
Une petite pensée pour vous du Lot, capitale : Cahors
Bonsoir sympa tout ça et c’est l’aventure !!Merci de nous entraîner dans le sillage …
Zut, j’ai perdu l’habitude du site et je n’ai pas entré de commentaire…
Mais si je comprends bien, Irène est dans le bus et, après quelques jours passés avec nos amis de Wachtendonk, vous partez de concert pour une virée vers l’Est, la Russie, la Mongolie… Alors, pour nous c’est une nouvelle grande aventure qui s’annonce ! On a hâte !
Bien amicalement
I am following your route backwards along the English Channel. I will meet you in Noyal June 18 or 19.
bravo a vous c est super votre philosophie de deplacement