Visiter un pays en deux semaines, ce n’est déjà pas idéal, mais là c’est encore pire parce que des obstacles imprévus vont se mettre en travers de notre chemin. On va les surmonter, rassurez-vous, mais c’est parfois de justesse.
Récit de la première semaine (relativement tranquille par rapport à la seconde) :
Entrée pile poil
Nous entrons au Vietnam le 7 mars, premier jour où une déclaration de santé est mise en place, et surtout trois jours avant que pays ne supprime l’exemption de visa pour les européens et exige un visa délivré par une ambassade avec fourniture d’un certificat médical. Ouf, il était temps, pour un peu on se serait fait refouler, il aurait fallu refaire le chemin à l’envers pour atteindre la capitale Vientiane (sans repasser par la route à poussière, on n’est pas masos).
Le passage à la douane est autrement plus simple qu’au Laos, on ressort vite fait avec un coup de tampon pour un séjour de quinze jours. C’est peu mais ça nous convient, ça va tomber pile poil pour l’échéance botanique qui nous attend ensuite.
Il faudrait aussi que la mécanique suive, parce qu’Irène a des soucis pour passer ses vitesses, ça coince, ça couine et ça râle (on vous laisse deviner qui !). Ce sont les câbles du Rohloff qui sont endommagés, il va falloir y remédier au plus vite.
Descente (presque) rapide.
1 000 mètres de dénivelé négatif, c’est alléchant, ça promet une sacrément belle descente. Les types de la douane ont eu beau essayer de nous effrayer en mimant des montagnes russes et des virages impressionnants, on sait que ça ne fait quasiment que descendre, même s’il est vrai que ça tournicote un max. Ils ne doivent pas souvent voir passer de cyclistes par ici. Même un chauffeur de taxi veut nous embarquer parce que « C’est dangeureux ». On décline poliment et avec le sourire.
Très rapidement on se rend compte que la descente ne sera pas si rapide que ça : La route est dans état si lamentable que la question de savoir si dans ce pays on doit rouler à droite ou à gauche ne se pose pas, on roule où on peut. On croyait le Vietnam plus prospère que le Laos, quand on voit cette route on a des doutes. Quelques camions montent péniblement, le moteur rugissant, ceux qui descendent ne vont pas plus vite. L’avantage est qu’on a amplement le temps d’admirer le paysage, en dehors des moments où on doit surtout essayer de ne pas se casser la figure.
Du côté pratique, le Vietnam a des progrès à faire : Aucun distributeur de billets avant 30 kilomètres, donc pas moyen de se nourrir, mais de toute façon il n’y a pas de resto, ni bouiboui le long de la route non plus ; nous allons donc grignoter les fonds de sacoches.
On aurait bien boulotté du serpent mais on a raté le coche. En pleine descente voilà-ti-pas qu’un gros et long serpent (un peu plus d’un mètre) traverse la route. Irène a tout juste le temps de pousser un cri d’horreur et de freiner en vain, elle roule sur ce tuyau qui gigote « gloung, gloung » le bruit du serpent écrasé. Elle pense aussitôt « mince il vient de s’enrouler sur le moyeu !!!!. Joël arrive aussitôt derrière et à son tour passe sur la bête qui n’est pas sur le moyeu mais sur la route, enroulée sur elle même, sans doute estourbie. Allez encore un petit coup de deux roues pour l’achever, gnac, gnac… Non, nous ne nous sommes pas arrêtés pour contempler la bestiole, elle n’avait qu’à regarder avant de traverser !!!
Tay Son
Première ville, changement de décor : La route est enfin acceptable, les trottoirs sont propres, il y a de beaux magasins qui côtoient petits restos de rues et échoppes de mécanique. Un hôtel impressionnant nous tente bien, (de toute façon on n’en voit pas d’autre) et ça changerait de nos petits bouibouis laotiens. Renseignements pris et visite des lieux, surtout de la chambre, le prix (13€) est si raisonnable qu’on n’arrive pas à le croire, on se demande s’il ne manque pas un zéro. Il faut dire que ce n’est pas simple avec les dongs, la monnaie locale, les gens suppriment d’office les trois derniers zéros, voire les quatre ; quand ils annoncent 4 ça peut signifier 4 000 ou 40 000… A interpréter selon le contexte, et surtout confirmer par écrit en cas de doute. Nous voilà encore plus millionnaires qu’au Laos !
On prend, lit douillet (entendre pas dur !) un frigo, un lavabo qui ne coule pas sur les pattes, une douche avec la pomme qui fonctionne, et la clim qu’on n’utilise pas de toute façon (ça fait tousser dame Irène).
Ce n’est pas pour son confort mais à l’insu de notre plein gré que nous allons rester deux nuits dans cet hôtel. Il faut résoudre ce problème de vitesses qui coincent.
Le plus urgent pour le moment c’est de casser la croûte, le petit déjeuner est bien loin, les amandes et fruits secs ont fini leur effet, il est 16h. Nous partons à la recherche d’un endroit approprié en se fiant aux panneaux sur le trottoirs devant les échoppes. Evidemment nous n’avons pas pris de leçons accélérées de Vietnamien, on ne comprend rien, aucune traduction en anglais contrairement au Laos. La dame qui vient au devant de nous nous montre sur le mur ce qu’elle va nous servir, on est d’accord bien sûr. Attendons le résultat, ce sera une soupe de nouilles avec des morceaux de porcs et de la salade fraiche, pousses de soja, citron vert et coriandre fraiche. C’est donc un « Bun Bo » . Il ne diffère en rien de ceux que nous avons mangé de l’autre coté de la frontière. Ces villages montagnards ont la même recette et c’est vachement bon pour deux estomacs affamés.
En soirée Joël s’attaque à la tuyauterie des câbles. Après plusieurs visites mimées chez des mécanos du coin, on revient bredouilles. Le lendemain est un dimanche, qui plus est journée de la femme, et on ne trouve aucun atelier de vélo qui soit ouvert ou capable de nous vendre des gaines de câbles, il n’en n’ont pas ! Finalement ce sera un atelier de scooters qui nous en fournira, à 50 mètres de l’hôtel, alors qu’on s’est promené en long et en large sur les indications des uns et des autres en vain. Ça y est Joël va pouvoir bricoler. « C’est précieux d’avoir un mari bricoleur » sic Irène.
Pendant que Joël a les mains dans le cambouis au sous-sol, Irène se retrouve à manger avec le personnel de l’hôtel qui l’a invitée sans plus de manière ; c’est ainsi qu’elle va apprécier grandement les petits rouleaux de printemps frits enroulés dans une feuille d’abricotier. Les gens rencontrés dans la rue sont sympas, souriants, évidemment on ne comprend rien à ce qu’ils disent mais ils sont serviables, tout comme cette commerçante qui veut absolument nous vendre tous les produits de sa boutique, nous les présentant les uns après les autres. Beaucoup de scooters ici aussi, mais souvent électriques : Belle invention, ça ne fait pas de bruit et ça na fume pas, c’en est à se demander pourquoi ce n’est pas plus répandu en France.
Nous sommes bien au Viet Nam, les petits chapeaux coniques en tiges de bambou et feuilles de latanier ont fait leur apparition. Le drapeau rouge à étoile jaune à cinq branches flotte un peu partout devant maisons, boutiques et monuments. Il symbolise la victoire du Nord Vietnam sur le Sud. Bien qu’il ne soit pas officiellement obligatoire de l’accrocher, il est fortement encouragé de le faire puisque distribué par le parti communiste en place. Pour terminer cette journée un peu zarbie, nous allons partir à la découverte des ruelles de la ville et finir par nous attabler devant un canard grillé (à la peau bien grasse) et devant la rivière, avec les locaux du coin dans une joyeuse ambiance. On se fera discrets pour donner le trop plein de peau aux chats qui guettent, nos voisins eux la mangent sans plus de manière…
En route pour la côte
Il ne s’agit pas d’une côte qui monte mais de la côte qui longe la mer, là où c’est tout plat, enfin presque (pas comme en Bretagne).
A cinq heure et demie nous sommes fins prêts pour partir à la fraiche et au lever du jour. L’itinéraire passe par moult petites routes et moult chemins, merci le GPS. Les traversées de rivières se font parfois le long de ponts de chemin de fer, c’est seize (treize et trois) et Irène n’apprécie que moyennement cet exercice en file indienne, suivis par les deux roues motorisées, patientant sereinement derrière ces deux vélos bizarres qui ont dû s’égarer ici. Irène est passée en mode « respire à fond, garde ton calme, be cool, il va se prendre un sérieux savon le Pijo ! » « Dommage que le train ne soit passé que lorsque nous avons terminé la traversée » dit Joël. « T’es pas fou non ! on aurait tremblé sur ce pont et on se serait cassés la g….e » dit Irène. En fait nous aurions pu passer par une autre route moins « fun », Joël s’est donc fait plaisir !!!
Entre les rizières et les arbres, on bénéficie d’une ombre bienvenue et on n’est guère dérangés par la circulation. L’eau est ici omniprésente et par la force des choses les rizières sont des tapis d’une couleur verte intense. Nettement moins seco qu’au Laos, on avale les kilomètres sereinement avec un réel plaisir tellement c’est bucolique et calme.
Des scènes champêtres nous arrêtent : Un monsieur qui conduit ses canetons au bain dans la rivière, ici un autre qui fait baigner ses buffles, là une femme qui lave une natte dans la rivière, une autre qui dirige ses vaches vers la pâture… Nous prenons le temps, on voudrait s’attarder encore.
Le pays étant nettement plus peuplé que le Laos (90 millions contre 7 millions), quand on arrive en milieu urbain il y a vite beaucoup de monde et d’animation. Assez peu de voitures, surtout des deux roues, comme au Laos.
Il y a foule sur les marchés, plein de petits étals, des échoppes minuscules pleines de trucs pas toujours bien identifiables. Des fruits et des légumes qui nous sont inconnus, on va donc se contenter pour aujourd’hui d’un bon ananas bien juteux découpé en petits morceaux et d’un verre d’un jus de canne à sucre.
Vinh
Si on n’avait pas eu à venir chercher un chargeur pour remplacer celui du Mac qui n’a pas apprécié l’eau, on ne serait probablement pas venus dans cette ville côtière.
On trouve aisément une guest house bien située et accueillante, néanmoins la gérante prend des précautions avant de nous accepter, elle veut savoir si on ne vient pas de France ni de Hanoï ; comme on vient du Laos en vélos, elle est rassurée. On apprendra plus tard que les autorités demandent aux hôtels de ne plus accepter de nouveaux clients occidentaux, ils sont contagieux.
On va trouver dans cette ville de quoi se régaler, enfin c’est ce qu’on croit parce qu’en fait la « Maison de Gâteaux » refuse de nous vendre ses croissants (on ne saura jamais pourquoi) et la belle boulangerie que nous testons est loin de tenir ses promesses. Mieux vaut rester sur les produits locaux, au moins on ne sait pas si c’est bien cuisiné donc on ne risque pas d’être déçus.
On comprend enfin pourquoi les lits sont si durs dans ces contrées quand on voit un magasin d’ameublement. Ça n’empêche nullement le vendeur de roupiller consciencieusement.
Un « livreur de jarres » à scooter (il n’a pas intérêt à se gameller) passe près d’un mariage. Les invités sont costumés, comme il se doit, les mariés sont habillés à l’occidentale, ça ne fait pas très couleur locale. La musique est si forte qu’on l’entend de l’autre coté du fleuve, à plusieurs kilomètres.
L’arnaqueur
Pour quitter Vinh vers le sud, on décide de prendre le train. Il y a une ligne qui longe toute la côte vietnamienne, c’est commode, si c’est comme en Thaïlande ça va être simple. Nous allons déchanter. A la gare nous recevons un accueil « à la cubaine » : Des employées qui se fichent complètement des clients, préférant regarder des robes sur internet que répondre aux questions, un « service » inexistant puisque, malgré le fourgon à bagages qu’on a vu à l’arrière de tous les trains, il est impossible d’embarquer un vélo. Il y a bien un guichet pour les bagages, qui ouvre quand il a le temps, mais on nous dit qu’il faut trois jours pour acheminer nos vélos, trois jours pour 200 kilomètres ! Avec en plus les réactions des employés qui s’enfuient en voyant arriver des européens, de peur d’être contaminés, on laisse tomber. Merci tout de même à ce gentil monsieur qui parle anglais et qui va intercéder en notre faveur, en vain. On commence à se poser des questions : le Covid 19 est en train de faire paniquer la population vis à vis des occidentaux.
Rabattons nous sur les bus, il y en a plein sur les routes, ça devrait être facile mais ce n’est pas évident non plus. Face à ce qui semble être une gare routière abandonnée, on s’adresse à une agence qui affiche un joli bus rouge sur sa devanture. Le type nous indique qu’il va nous guider jusqu’à son bus, à quelques kilomètres, ce qu’on fait en trouvant que c’est plus loin qu’il n’avait dit ; arrivés au bord d’une rocade, on trouve ça de plus en plus louche, des bus rouges s’arrêtent, le type discute avec le chauffeur, les bus repartent sans nous. En fait, il s’avère que, contrairement à ce qu’il dit et affiche, il n’a aucun bus, il joue simplement les intermédiaires. Finalement, vu que nous sommes embarqués dans un petit bus inconfortable comme tout, nous refusons de payer la totalité mais c’était de toute manière encore bien trop cher.
On aurait mieux fait de faire ces 200 kilomètres à vélo, au moins on ne serait par fait jeter ni arnaquer, nous avons été des bleus sur ce coup là ! Tout ça pour nous permettre de retrouver Tim et Lucy avant qu’ils s’envolent pour le Chili. Eux sont déjà arrivés à Hué en bus.
Escapade grottesque
Le bus nous ayant déposés à Hong Doi, il serait bien dommage de ne pas en profiter pour aller visiter les célèbres grottes du parc national de Phong Nha (site UNESCO) qui voit venir des visiteurs de fort loin en temps normal, parce qu’actuellement il n’y a plus grand monde, les touristes s’en vont et ne sont pas remplacés puisque les frontières sont fermées. Nous nous sentons bien seuls tout à coup. Il nous faut néanmoins nous soumettre à un questionnaire médical à l’entrée du parc avec prise de température (à distance, heureusement).
La grotte du Paradis est une des plus belles du parc. Elle a été découverte en 2005, lors d’une expédition des explorateurs de l’Association britannique de spéléologie. Ces derniers l’ont ensuite appelée « la grotte du Paradis » car sa beauté avait dépassé leur imagination. L’entrée principale se cache le long d’une falaise sous le couvert de la végétation. On imagine l’excitation et l’émerveillement de la personne qui découvrit cet endroit.Dommage que nous n’ayons pas de guide avec nous, des témoignages de vies antérieures sont nombreux dans cette grotte. Des escaliers de bois avec des passerelles judicieusement aménagées nous permettent d’arriver dans les profondeurs de la grotte. C’est sur un pont de bois de plus d’un kilomètre que nous allons déambuler et nous extasier sans arrêt « oh que c’est beau ! ».
Sur les photos, ça ne se voit guère, mais c’est vrai qu’elle est vraiment superbe et de taille considérable, avec des hauteurs de 25 à 50 mètres. Elle est longue de 31 km, mais on ne peut en visiter qu’un kilomètre et demi, ce qui est suffisant pour être impressionné. Un décor fantasmagorique où émergent devant nos yeux ébahis des personnages plus ou moins monstrueux, des déesses, des fées, des armées de soldats. Les stalactites continuent de progresser après des millénaires de patiente érection, créant de magnifiques cathédrales exubérantes, notre imagination va galopant.
Seconde visite, la grotte de Phong Nha est parcourue par une rivière souterraine. Le premier tronçon de la promenade se fait en bateau à moteur le long de la rivière Son jusqu’à l’entrée de la grotte. Une fois à l’intérieur, la balade se poursuit à la pagaie ; un rameuse devant, une autre derrière. Oui ce sont majoritairement des femmes, et joliment musclées ces dames !
Bien que différente de la grotte sèche de Paradis, nous sommes tout aussi ébahis devant la beauté du plafond et des parois de celle ci. Nous glissons doucement sur l’eau et nous nous laissons envelopper par la magie du lieu ; une autre dimension.
Une escale permet ensuite d’arpenter à pied une partie de la caverne avant le retrouver le bateau. Ces lieux sont devenus par la force des choses très touristiques. Aujourd’hui, virus oblige, les touristes sont peu nombreux et les vendeuses qui interpellent les malheureux présents à la sortie des grottes sont pressantes. Irène va se sacrifier pour une glace dans un cornet en plastique; elle aura bien du mal à venir à bout de cette chose.
C’est sur ces images que nous vous laissons, nous aurons prochainement l’occasion de découvrir d’autres lieux souterrains mais beaucoup moins naturels et autrement plus exigus.
Ceci avant que les événements ne se précipitent et nous conduisent à un choix difficile…
Salut vous deux! Vous êtes sûrs que c’est une feuille d’abricotier?? Elle a la tête d’une feuille de bette!!!!😂😂
Ou alors ils ont des arbres bizarres!!!
Bonne continuation et attention!! Cette fois en Europe on est bien dans la m…!!
Bisous
Escapade visuelle extraordinaire pour égayer notre quotidien confiné. Merci merci merci ! Bizz Ann Mary
Et bien !!! Ça se corse … L’avantage du confinement est d’avoir le temps de vous lire en long en large et en travers… impressionnant l’histoire du serpent ! Et j’ai bien ri avec la conversion des dongs Vietnamiens, nous avons cru devenir neu neu avec ces histoires de zéro 😂😂😂Bonne continuation et prenez soin de vous !
Bonjour,
Je trouve que vos commentaires sur l’état des infrastructures au Vietnam n’est pas objectif.
Le Vietnam c’est certes les endroits que vous avez vu, mais comment pouvez vous faire un commentaire sur l’état des routes, le nombre de voitures à partir d’une frontière montagneuse, escarpée non habitée ?
Le Vietnam, et ce qui le fait vivre, et pousse sa croissance au delà de 7%/an depuis des années, c’est surtout ses grands centres urbains que sont Hanoï et HCMC et leurs agglomérations, vous serez surpris de voir qu’aujourd’hui on n’y trouve sur les routes quasiment plus que des voitures (1/3 de motos), souvent plus récentes que la moyenne que celles qu’on trouve chez nous, il ya des systèmes de routes périphériques, et également un métro opérationnel à Hanoï et plusieurs autres lignes bien avancées.
Les banlieues peuplées de classes moyennes, se développent à toute allure.
L’écart ville campagne également.
Alors certes c’est un modèle de développement Anglo saxon qu’à choisit le Vietnam, mais d’une part, ils ne sont plus colonisés et choisissent ce qu’ils veulent pour développer leur pays, d’autre part, on avait qu’à être meilleur pour se positionner sur ce marché.
Il y a des hôpitaux de standard internationaux, des restaurants et hôtels d’exception, des centres commerciaux en nombre. Des bâtiments d’affaires de plus de 50 étages en nombre.
Plusieurs dizaines de milliers d’expatriés occidentaux y vivent, et ce chiffre grandit d’année en année.
Le salaire moyen d’un ouvrier en milieu urbain est de 250/300€, d’un cadre de 5/600€, voire plus.
Je parle de milieu urbain, bien évidemment en milieu rural, on divise par 4 ou 5, mais il y a encore 10 ans, on divisait par 10 ou 12.
Le Vietnam est classé 47eme économie mondiale par l’OMC, dont il menbre depuis 13 ans.
Je vous rappelle au cas où vous ne le saviez pas que le gouvernement du Laos aujourd’hui plutôt influencé par celui de Thaïlande, était quasiment sous tutelle vietnamienne jusqu’ àu début des années 90.
Donc oser comparer un pays autant sous développé que le Laos, avec un pays en voie de développement très active (le Vietnam à l’une des 3 croissances économique les plus importantes au monde depuis plus de 10 ans), c’est 1 peu fort de café !
Il faut sortir de vos images de pays sorti de la guerre de 1975, vous ne voyez que ce que vous voulez voir, vous allez dans les endroits les plus misérables sous prétexte que c’est typique (c’est un peu néo colonial cette vision), et vous refusez de voir l’incroyable développement et réussite économique que sont Hanoï et HCMC.
Car le Vietnam d’aujourd’hui, c’est surtout ça !
Bonjour..super comme d’habitude ,captivant ….;je crois finalement que l’on va se réfugier dans ses belles grottes pour éviter « L’astéroïde corona «
tout simplement merci!! et bonne continuation !!
Pour l’équivalent de quelques dizaines d’euros, tu te retrouves avec des millions de Dong au Vietnam. Tu as la sensation de devenir riche d’un seul coup. Mais c’est bien la richesse des sites et le sourire des habitants qui sont les plus importants. Vous les décrivez parfaitement. Cela fait du bien de s’évader…
Qu’elles merveilleux voyage et ces photos splendides…on à bien voyagé dans notre confiné. Merci merci et BONNE Route à vous. Janine
Belle escale dans un pays bien sympathique que nous aimons beaucoup.
Profitez-en bien avant que ça ne se complique. Quoi que, vous êtes déjà bien loin…
Merci pour ces impressions tout en couleurs.
Bonne continuation du voyage.
Bises
Je ne résiste pas à partager ce poëme que j’ai croisé cette semaine :
C’était en Mars 2020, les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir, mais le printemps ne savait pas.
Les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt, C’était en mars 2020.
Les jeunes devaient étudier en ligne, trouver des occupations à la maison. Les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur.
Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades, mais le printemps ne savait pas.
Le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait , c’était en mars 2020.
Les gens ont été mis en confinement, pour protéger les grands parents, familles et enfants.
Plus de réunions ni repas de fête en famille la peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient, mais le printemps ne savait pas.
Les pommiers ,cerisiers et autres ont fleuris, les feuilles ont poussées, les gens ont commencé à lire, jouer en famille , apprendre une langue, chanter sur le balcon, en invitant les voisins à faire de même, être solidaire, ils se sont concentrés sur d’autres valeurs, car oui cela ne sera plus pareil aprés.
Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s’était arrêté, de l’économie planétaire qui a dégringolé. Mais le printemps ne savait pas.
Les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.
Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé, le virus avait perdu. Les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient embrassaient leurs voisins sans masques ni gants, et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort.
Parce que le printemps ne savait pas il a appris aux gens le pouvoir de la vie.
La maman de Plume.
Merci pour ces regards partagés sur la beauté du monde, Irène et Joël ! Les grottes…la grotte de paradis…Un travail d’artiste, cette mère nature ! Bon, vous faîtes bien d’en profiter car je vous devine devoir peut-être être confiné quelque part mais de toute façon nourri de toutes ces images en tête ! Je vous souhaite belle suite en liberté…
Bises – Marie Chiff’mine
Bonjour à vous les Intrépides Bretons,
vous savez nous tenir en haleine. Suspense quant à votre futur point de chute !
Anne – Marie
Ici privation de liberté espérance et patience
Vous avez décidé quoi pour la suite ? Prenez soin de vous ! Marie de landerneau azub aussi
Thanks for continuing to share on your blog. Difficult time to travel now with COVID19 causing so many tourist facilities to close. Take care. Wash your hands a lot! Enduring home isolation in Brisbane now for first 14 days…
Carolyn
Coucou Irène et Joêl – j’ai bien sûr suivi votre parcours au Laos ; les souvenirs reviennent ! et la nostalgie aussi mais cela fait du bien de rêver avec vous en ces moments de solitude ! nous avions eu également la chance de voir les grottes au Vietnam, avec très peu de visiteurs également – des splendeurs de la nature – bonne continuation – bizh