Communiquer

( cliquer sur la photo pour l’agrandir )

S’il y a un domaine où c’est très variable selon les voyageurs, c’est bien celui là : Il est tout à fait possible sans RIEN de tout ça !
Alors pourquoi trimballe t-on tout ce fourbi ? Pour vous, chers lecteurs ! En espérant que vous apprécierez parce que c’est quand même lourd, tout ça. Mais voila, on a envie de monter un film à notre retour, alors autant que les images ne soient pas trop moches. Revue de détail de tous ces appareils, sachant toutefois que la technique évoluant très vite, la plupart des articles seront périmés au moment où vous lirez cette page :

L’image

  • Appareil photo hybride Lumix GH4 + objectif 14-140  (900 g). Excellent en vidéo, il a remplacé le GH3 (plus lourd) qu’on s’est fait voler lors que l’agression à Madagascar (merci l’assurance !). On peut filmer en 4K, ce qui permet notamment de recadrer ensuite alors qu’en HD on n’a pas cette possibilité. Le zoom 14-140 est léger et polyvalent, on l’a complété en route par un zoom 100-300. L’appareil résiste à la pluie, c’est parfois bien utile, seul son encombrement demeure un problème mais il faut savoir ce qu’on veut.
  • Trépied Manfrotto Compact Action (1,2 kg). Choix difficile que celui là, mais faire de la vidéo sans un bon pied s’avère difficile. Si le petit trépied que nous avions avant était utilisable en photo, celui-ci est bien plus adapté pour la vidéo (et la photo, naturellement).
  • Appareil photo compact Olympus TG3 (250 g). – ne figure pas sur la photo, puisque c’est lui qui la prend! L’avantage d’un appareil compact, c’est qu’il est plus facile à dégainer que le gros GH4, et bien plus discret. La qualité n’est pas la même, surtout en vidéo, mais on s’en est contentés durant des mois (Exemple de vidéos tournées avec). De plus, il est étanche et résiste aux chocs, c’est un complément idéal toujours à portée de main.
  • Mini-trépied Joby Gorillapod (50 g). Super léger, il permet d’accrocher l’appareil compact partout.
  • Caméra Sony HDR AS200VR (93 g). Aussi efficace qu’une GoPro, avec un stabilisateur d’image en plus ; et ça fait une sacrée différence. L’appli pour le smartphone en rend l’usage extrêmement souple.
  • Drone DJI Spark : Absent sur la photo car acquis en cours de route, on l’apprécie beaucoup pour certaines prises de vues. Il s’est crashé à Saint Jacques de Compostelle, on l’a remplacé peu après car c’est difficile de s’en passer une fois qu’on y a pris goût.

Le son

  • Micro enregistreur Zoom H2n (130 g). Une bonne vidéo avec un son médiocre, c’est ballot. Et il y a des circonstances où on ne peut pas filmer, mais l’ambiance sonore est un régal ; dans ce cas, le micro-enregistreur est incontournable. On l’a acheté d’occasion, avec un tas d’accessoires, dont seule la bonnette anti-vent nous est utile. La qualité sonore est remarquable.
  • Haut-parleur Bluetooth Braven BRV-1 (350 g). Enfin du bon son, costaud, avec des basses qui décoiffent. Pour les soirées en bivouac, ou même en roulant (une sorte de véloradio, quoi) ou pour faire découvrir le biniou aux populations indigènes. Comme on a numérisé notre collection de CD avant de partir, on a quelques milliers de morceaux qu’on aime bien, stockés dans un des smartphones. Quand la musique est bonne…

La com’

C’est grâce à ces appareils que vous pouvez nous lire, petits veinards.
Nous avons constaté à l’usage que lorsqu’on est deux, c’est très commode d’avoir deux appareils pour accéder à internet lorsqu’on trouve un point d’accès wi-fi, ça aide à planifier la suite du parcours, tenir à jour le blog, etc. (Sinon, y’en a un des deux qui fait rien…).

  • Ordinateur Macbook Air 11 pouces 2013 (1,08 kg). Un format adapté au voyage, une autonomie appréciable et surtout une rapidité de rechargement incroyable, on l’apprécie chaque jour. Assez rapide pour les montages vidéos le long de la route, indispensable pour la présélection des photos, des fichiers son et l’organisation de toutes ces données. Attention, le Macbook 2015 n’a plus aucun port USB (!) et est bien plus cher… Mieux vaut s’en tenir au Macbook Air.
  • Tablette Samsung Galaxy Note 8.0 (340 g). On l’a depuis 2013, malgré des conditions d’utilisation parfois assez rudes elle fonctionne toujours aussi bien. Si le format est agréable, le stylet est loin d’être indispensable et le temps de rechargement plutôt long (comparé au Macbook, forcément…). Par contre, on peut la recharger grâce à nos dynamos et panneaux solaires, ce qui permet notamment d’avoir toujours accès aux cartes du GPS en grand écran (on les a aussi sur les smartphones, mais c’est bien moins lisible).
  • 2 Disques durs externes USB 2 To (230 g chacun). Sauvegarder, sauvegarder, sauvegarder encore : Depuis qu’on a failli perdre des semaines de photos, c’est devenu un réflexe. Un disque de sauvegarde sur chaque vélo, deux méthodes de sauvegardes différentes.

Même si on ne s’en sert pas pour communiquer avec vous (sauf en cas d’urgence), nous avons aussi deux smartphones. Pourquoi deux ? Tout simplement pour pouvoir se retrouver si on se perd de vue : En ville ça arrive vite, en campagne ça peut se produire aussi, et après pour se retrouver c’est la galère. Nous avons un abonnement Free à 2 €/mois et ça suffit bien, vu que c’est juste pour recevoir des appels en cas d’urgence. Pour appeler, nous utilisons Skype.

  • Smartphone Moto G 3 (150 g). Etanche, très résistant aux chocs, il a fait ses preuves et s’avère indispensable. Il fait bien ce pourquoi on l’a : Nous guider (appli OSMAnd) et accessoirement téléphoner, plus les classiques applis de traduction, apprentissage des langues, convertisseurs, etc. Il sert aussi de « super compteur » pour le vélo : Dénivelés, parcours, etc.
  • Smartphone Samsung Galaxy Core Prime (130 g). Il intègre la 4G, ce qui nous arrange bien tant qu’on est en France, grâce aux 50 Go inclus dans l’abonnement Free ; et à l’étranger ça peut servir, selon les pays.
  • Balise satellite SPOT (150 g). Achetée d’occasion à des voyageurs qui l’avaient eux-même achetée d’occasion, elle fonctionne partout, même s’il n’y a pas de réseau téléphonique. Comme nos prédécesseurs, on espère bien ne jamais appuyer sur le bouton SOS qui déclenche l’arrivée des secours, mais on est bien contents de l’avoir au cas où un accident grave interviendrait (Piqûre de serpent venimeux, chute de chameau, éruption volcanique, etc.). On nous l’a volée en Australie, on l’a remplacée par une Spot Gen3 qui fait la même chose.

L’énergie

Tout ce fourbi ne sert pas à grand chose sans électricité, et on ne trouve pas de prise à tous les coins de bivouac, alors voici comment on s’y prend, sachant qu’à l’exception du Mac tous nos appareils se rechargent en USB :

  • Batterie Urban Revolt Powerbank 8800 (240 g). 44 Wh dans un format très compact, deux sorties USB, qu’on recharge également à partir de la dynamo.
  • Chargeur Guide 10 Plus (180 g). 11 Wh sous forme de 4 accus LR6 qu’on recharge avec la dynamo
  • Chargeur USB 5 sorties (315 g). Quand on trouve enfin une prise secteur, on en profite un max. Avec ce chargeur, inutile de monopoliser cinq prises pour cinq chargeurs !
  • Chargeur USB pour le Lumix GH4. Alors que chargeur fourni par Panasonic n’accepte que du 110/220 V, celui-ci a une entrée USB et est moins encombrant.
  • Batteries supplémentaires pour les deux appareils photos et la mini caméra.
  • Panneau solaire GoalZero Nomad 13 (730 g). En permanence posé au dessus des bagages de Joël, il recharge tranquillement sa batterie Sherpa. L’orientation n’étant évidemment pas optimale (il faudrait rouler en permanence le dos au soleil, ce qui est peu commode et conduirait à tourner un peu rond), il faut bien toute une journée ensoleillée pour une charge complète mais ça suffit à nos besoins.
    Abandonné en Australie, trop lourd. Ce n’est pourtant pas le soleil qui manque ici, mais les prises de courant non plus…
  • Bloc d’alimentation Sherpa 50 (550 g). 58 Wh d’énergie pour recharger les smartphones, appareils photos, lampes frontales, etc. Seul le Mac ne bénéficie pas de cette possibilité, au début on avait un onduleur pour lui mais en situation de pénurie énergétique la tablette suffit amplement. 
    Finalement, on ne s’en servait quasiment jamais alors on l’a abandonné lâchement aussi. Le Powerbank suffit bien.

1000V

Enfin, pour ceux qui sont particulièrement observateurs, mentionnons les deux trucs bizarres qui figurent sur la photo entre le Mac et le panneau solaire :

  • Lampes frontales Decathlon Clic Hike (65 g). Ce sont nos luminaires à tout faire, qui peuvent s’accrocher partout et ont le gros avantage de se recharger en USB. La conception est bonne, mais le support frontal fragile (un des deux a lâché) révèle une construction trop légère, ce qui est souvent le cas pour les produits de cette marque…
    Une des deux lampes a lâché, dommage. Construction top cheap, c’est du D4…

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Voir également les pages tout aussi détaillées sur ce qu’on emporte pour Dormir et manger, ainsi que pour rouler.

1 Comment

  1. Je ne sais pas à quelle date vous avez écrit cet article mais je l’ai trouvé super intéressant. Je m’interroge sur la balise GPS spot…Qui seront les contacts contactés?? Comment ça marche?… Moi, j’ai une appli sur mon tél portable qui me permet de localiser mes enfants à tous moments (et mon mari hi hi!!) « Le traceur de ma famille » et il y a un bouton SOS également.
    Et, je ne savais pas non plus comment vous faisiez pour vous prendre en photo: vous avez des trépieds…Et je me demande aussi si vous avez un » truc » pour déclencher les photos à distance car, parfois vous êtes loin et tous les deux sur les photos….
    C’est pour nous embrouiller ou quoi?!
    Comme vous voyez, votre article m’a passionnée !!

    Je vous laisse ( je vais manger du kig ha farz 😆)
    Bisous

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