Suistalie ou Italsuisse

Comme c’est tout entremêlé dans cette région, on ne peut faire un article chaque fois qu’on passe d’un pays à l’autre (parfois deux passages de frontière dans la même journée) alors on va mixer tout ça.
Et l’on va voir, ce qui ne vous surprendra pas, qu’on arrive une fois de plus à rencontrer de personnes avec lesquelles nous avons des connaissances en commun.

Welcome in Switzerland
Welcome in Switzerland

L’entrée en Suisse se fait par Genève, non que ce soit vraiment le chemin le plus court, mais on projette de repasser chez le gars qui a installé le moteur mais il n’est pas là.  Les genevois se sont approprié le lac Leman, ils l’appellent « le lac de Genève » nous on s’en fout tout se qu’on voit c’est un immense jet d’eau qui est photographié même aujourd hui par temps gris,  on sacrifie à la tradition et on se fait une photo des vélos pour Velo Fasto et pour Azub, bon c’est vrai que si le ciel n’avait pas été si chargé c’eût été beaucoup plus beau. Les japonais présents,  eux, nous photographient sous toutes les coutures, ca en devient indécent,  ils ne nous demandent pas notre avis, ils ne nous distribuent pas les cacahuètes,  c’est encore heureux !

Le jet d'eau, le ciel gris
Le jet d’eau, le ciel gris

Nous revoilà donc repartis tout schuss en longeant le lac, on repasse donc en France, puis finalement arriver au célèbre Saint Gingolf que vous connaissez depuis notre article précédent.

Kriss et Sandrine se lèvent tôt,  elles ont un RDV de bonne heure, ça tombe bien nous avons rendez vous avec la Suisse. Elles sont prêtes avant nous et nous laissent le soin de fermer les fermer les fenêtres et mettre la clé (on ne vous dira pas où !) C’est aussi cela l’extraordinaire confiance entre 4 personnes qui la veille ne se connaissaient pas.
Combien d’entre vous ont ils confié leurs clés à des étrangers ? C’est bien évident que nous n’avons pas emporté l’ordinateur ou le four à micro ondes, pas même une touille en plastique qui nous manque, ou un rouleau de PQ, non point, on a à coeur de laisser une bonne impression, c’est un gage d’honnêteté pour tous les inscrits du réseau warmshowers ; non seulement cela,  mais pour toutes celles et ceux qui nous ouvrent spontanément leur porte.
L’entrée en Suisse est marquée par le soleil et une route agréable. Quand on a le vent dans le dos on avale les kilomètres et on se sent pousser des ailes, c’est ainsi que l’on arrive à Aigle.
Le Centre Mondial du Cyclisme nous fait un clin d’oeil,  pourtant Joël passe devant sans rien voir, Irène se dépêche de passer la troisième (trois niveaux d’assistance à son petit pédalier électrifié) et le rattrape,  demi-tour vite fait et on découvre un centre immense qui accueille des jeunes et moins jeunes cyclistes en formation, bref des tas de disciplines autour de la petite reine. Nous savourons une superbe exposition historique du tour de France avec des photos d’archives superbes où on retrouve nos champions français avec plaisir. Les premiers champions d’après guerre : Fausto Coppi, Louison Bobet, Anquetil, et tous les autres…..en 1903 Maurice Garin, Henry Cornet…
Ils en avaient comme on dit, quand on voit les accoutrements dont ils sont vêtus,  les vélos de l’époque,  tout le barda sur le dos et les chambres à air autour des épaules, ils avaient la niaque, on se pose la question de savoir à quoi ils pédalaient ?

Bon on sort de là tout contents mais quand même,  l’Union Cycliste Internationale n’a aucun vélo couché d’exposé ; c’est plutôt frustrant, les performances en vélos couchés mériteraient d’être soulignées, ou au moins reconnues, d’autant que ça fait plus d’un siècle que cela existe.

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La position « ergonomique » selon l’UCI

Le Centre accueille,  on le saura plus tard, un très bon restaurant. Trois hommes qui vont y casser la croûte nous interpellent et nous passons un bon moment à papoter ; l’un d’eux , Bruce, nous invite à venir dormir chez lui le soir, il habite sur notre route près de Fully mais, nous précise-t-il, à 300 mètres de dénivelé de la plaine, nous prenons ses coordonnées au cas où.  Merci Bruce.
Il y a également un couple de cyclo-voyageurs sur le retour qui déjeune là, mais nous ne l’apprendrons que le lendemain. On aura failli se rencontrer mais on ne pouvait pas le savoir à ce moment là.

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Sympa comme paysage, non ?

Arrivés à Sion, nous découvrons une ville en effervescence : un festival des arts de rue se déroule justement ce week end, nous sommes tentés de rester mais il va sans doute être difficile de trouver un hébergement. Qu’à cela ne tienne, c’est l’hébergement qui va nous trouver ! En effet, alors que nous sommes attablés à la terrasse d’une crêperie bretonne (eh oui, on a craqué), une voix nous sollicite « C’est vous les cyclistes ? » ; c’est Claude qui passait par là et a remarqué les vélos, car c’est un sujet qui la motive, nous saurons vite pourquoi. En fait, elle n’aurait pas dû être à pieds dans cette rue, mais elle avait raté son bus et c’est fort heureux car cela nous a valu une proposition alléchante : Monter poser nos vélos chez elle puis redescendre en ville pour le festival. Comme on est un peu pris au dépourvu (comme quoi ça peut encore nous arriver), nous notons son numéro de téléphone. Après une courte délibération, la décision est prise à l’unanimité, on accepte. Quand Claude parlait de monter chez elle, elle n’exagerait pas, ça grimpe bien, la douche à l’arrivée fut bienvenue. Nous avons passé d’excellents moments à bavarder pendant quelle s’affaire aux fourneaux preparant gâteaux pour demain, un tour au festival, manger dans un restaurant traditionnel des plats qui ne le sont pas moins, et finalement visiter Sion by night. D’ailleurs, ils sont sympas, les habitants de Sion : le patron de la crêperie nous a offert une bouteille de cidre breton « à déguster sous la couette », un homme est venu complimenter Joël en lui disant qu’il le trouvait très beau (selon Claude, qui le connait, il n’est pas homo mais il semblait un peu éméché).

Mais au fait, qu’est ce qui motive tant Claude pour le voyage à vélo ? Eh bien son fils Stefan est en train de rentrer, avec sa compagne Magali, d’un périple en Amérique du Sud. Et devinez qui ils ont côtoyé en route ? Eh oui, encore eux, Fred et Ophélie, Les Pieds Devant. On ne peut pas dire qu’ils seront passés inaperçus, ces deux là… Et ce sont Stefan et Magali qui étaient attablés au restau du Centre Mondial du Cyclisme pendant que nous visitions l’exposition. On s’est ratés de fort peu.

Claude, notre guide préférée
Claude, notre guide préférée

Le lendemain, on va dire bonjour aux vaches, Claude emmène Irène au labo faire son contrôle INR, puis on file à Sierre chez Tilly et Marc, qui nous auraient hébergés si Claude ne nous avait séquestrés. Très sympas aussi ces WarmShowers (mais si on n’est pas sympa, on n’est pas non plus WarmShower ni CouchSurfer, les grincheux et les égoïstes n’ont pas envie de recevoir des inconnus), on échange allègrement puis vient le moment de reprendre un peu la route parce qu’on n’avance plus et que le Simplon nous attend.

Tilly & Marc
Tilly & Marc

Longeant le Rhône, dont la largeur est ridicule en cette région (on a peine à imaginer que c’est le même fleuve qu’on aura vu si imposant auparavant), nous apprécions le calme et la beauté de la vallée, des petits villages traversés, ainsi que le vent dans le dos qui nous fait avancer sans aucune peine à un bon rythme.

Ah la vache !
Ah la vache !

Le soir venu, trouver un lieu de bivouac n’est pas tout à fait simple mais on s’en sort bien à Lolden grâce à Monia qui nous proposera la pelouse de la maison de ses parents après nous avoir suggéré le champ voisin et compris que la hauteur de l’herbe nous posait problème. Ce n’est pas que nous soyons difficiles, mais quand l’herbe est très haute on risque d’avantage d’attraper des tiques, de perdre des sardines (celles de la tente, pas les poissons), voire même mettre le feu partout avec notre réchaud. Alors que le jardin de chez Monia, c’est le paradis avec un bassin habité de carpes koi, une magnifique cabane pour les lapines Flora et ses deux filles, et un gazon moelleux. Si on y ajoute le dîner préparé par Monia, on peut dire que pour un bivouac c’est le grand luxe, merci beaucoup Monia !

Monia l'artiste
Monia l’artiste

Le temps est venu de passer enfin en Italie et nous allons, pour une fois, faire au plus rapide, à savoir prendre le train pour emprunter le tunnel du Simplon ; en effet, plusieurs personnes nous ont confirmé que la route du col n’est pas intéressante à cause de la circulation intense, notamment des camions, ainsi que de la vue souvent bouchée par les pare-avalanches. Évidemment, le fait que ça monte un max n’a nullement pesé dans notre décision, on n’est pas comme ça (en tout cas on ne l’avouera pas).
En attendant notre train on observe les allées et venues et on s’aperçoit que la montagne est très prisée, que ce soit par les randonneurs à pieds ou les vetetistes. Les bus sont équipés à l’arrière de portes vélos, c’est franchement chouette à quand la même chose chez nous ? Ça ne doit pas coûter excessivement cher à mettre en place tout de même.
Des curieux nous interrogent et nous encouragent quand on leur explique notre voyage, on fait des envieux un peu partout c’est clair.

Bye bye la Suisse
Bye bye la Suisse

A la gare de Brig nous montons donc à bord d’un beau train qui nous fait traverser la montagne en une demie heure sans se fatiguer, nous évitant des côtes pouvant atteindre 14%. Et nous voilà enfin chez les ritals, une autre langue immédiatement dans le bain, Irène demande à la chef de gare comment on sort d’ici sans prendre les escaliers, cette gentille dame nous conduira jusqu’à la sortie en nous faisant traverser les voies.
Nous découvrons notre première ville italienne, Domodossola avec un peu d’appréhension, il fait très chaud, les personnes présentes nous observent et commentent en parlant à la vitesse d’un TGV, on a l’impression qu’elles sont en train de s’enguirlander tellement le discours est véhément.
A la boussole nous prenons plein sud en direction du lac Majeur.

Une vingtaine de kilomètres plus loin on s’arrête dans un petit café de campagne histoire de prendre la température des lieux, et puis on aime bien se frotter aux gens du cru, quoi de plus propice que d’engager la conversation avec la table voisine. Le patron parle tees bien français, il devrait bosser à l’office du tourisme, car il n’est pas avare de conseils. C’est ainsi que nous allons approcher du lac Mergozzo. Nous sommes un peu déconfits parce que les abords sont privés la plupart du temps, quand l’accès n’est pas impossible car trop pentu ou bien il faut entrer par les campings. On se refugiera à l’ombre des arbres sur le terrain de jeu des gamins du camping. Une petite sieste plus tard on bavardera avec un papa allemand en weekend avec ses loupiots, qui pousse des cris de stupéfaction au fur et à mesure que nous déclinons ce que nous venons de faire, mais surtout ce qui nous attend ; pour sur celui là a des étoiles plzin les yeux…
Arrivons sur le lac Majeur par Verbiana, il y a beaucoup de circulation en cette fin de journée dominicale et c’est pas vraiment drôle alors on ne fait pas les difficiles quand on trouve le camping de Ludo à Cannero Riviera, parce que de toute façon il nous était carrément impossible de bivouaquer à moins de sonner à la porte des belles villas, mais ni lun ni l’autre ne veut s’y coller !

Les petites demeures du coin
Les petites demeures du coin

Le camping n’est pas très grand et on est carrément les uns chez les autres, ceci à l’avantage de permettre la discution sans plus de façon avec les voisins, c’est ainsi que le couple d’allemands arrivés à vélo nous prodigue moult conseils sur notre trajet pour Locarno.

Le lac MAJEUR (où il ne neige pas)
Le lac MAJEUR (où il ne neige pas)

Nous y arrivons en plein festival des arts de la rue (encore direz vous). Une vraie chance, devant le lac une grande place investie par les badeaux et on entend des rires et des applaudissements, alors il ne nous en faut pas plus pour tomber sous le charme des artistes humoristiques qui s’y produisent, un vrai régal spectacles de qualité sous un soleil de plomb les pauvres on les plaint quand même, certains nous gratifient de performances physiques vraiment exceptionnelles.

On y rencontre un passionné de voyage qui s’est aménagé un camion de 10 tonnes en camping car, mais qui ressemble pas du tout à un camping car mais à un camion de 10 tonnes, ni vu ni connu, comme ça il passe partout, il ne se fait pas cambrioler, se gare devant le Vatican sans être pris pour un touriste mais comme un camionneur qui bosse ! Il nous fait bien rire.

Monsieur 10 tonnes
Monsieur 10 tonnes

Après une bonne pizza nous décidons de prendre le bateau pour 20 minutes de traversée sur l’autre rive, à St Nazarro, nous aimerions bien nous baigner mais les abords du lac de ce côté ci sont également tres pentus et quand on trouve une possibilité c’est la foule sur 100 m2 de plage, alors on fuit et plein nord vers Lugano.

Ce soir ça sera bivouac sur un terrain communal près du terrain de foot à Cremenaga.

Bivouac sportif
Bivouac sportif

Mardi 12 juin Irène met 12 euros dans la poubelle. Explication :
La veille au soir en descendant de son vélo pour faire le plein d’eau à une fontaine, elle casse sa béquille. A ponte Stresa on trouve un magasin atelier super, plein comme un oeuf jusqu’au plafond et le responsable nous propose une béquille qui semble correcte pour 12€, elle aura une durée de vie de 2 jours !!! Philippe Velo fasto au secouououours !

La ville de Lugano est superbe, mais on trouve toujours que les villes sont superbes, elles ont toutes des trésors de beauté à nous offrir. Celle ci se mérite, elle est sacrément pentue, une chance on y arrive en descente on serre les fesses. On s’en va buller dans un parc au bord du lac et on repart après une petite sieste. On suit les conseils de Marie Claire et Jean Pierre qui en sont adeptes, faut toujours suivre les bons conseils, une courte sieste est réparatrice, c’est pas eux qui vont nous contredire !

D’ailleurs il faut avoir les idées claires quand plus tard on se tape 3 km de tunnel entre la frontiere Suisse et Italienne, plus précisément entre Oria et St Mamete. Nous avons une « alternativo » mais ça va grimper en plein soleil, alors le choix est vite fait, on y va tous feux allumés quand même. Pourtant on ne va pas vraiment apprécier ce passage, surtout Irène, hey, surtout Joël …les voitures nous doublent sans clignotant, on les a comptées, seulement 7 d’entre elles l’auront fait (ils doivent être en option en Italie). Le bruit des voitures est intensifié par l’espace réduit, fort heureusement c’est éclairé mais bonjour la montée d’adrénaline, c’est pas une expérience à faire les jeunes hein…ne suivez pas notre exemple, on est bien contents de retrouver le ciel bleu et le soleil, cette tuyauterie nous a assourdi, on s’arrête pour retrouver nos esprits. Ce n’est peut-être pas pour rien que le tunnel était interdit aux cyclistes, tout comme celui d’un kilomètre et demi que nous emprunterons un peu plus loin.

On fait quelques courses à Porlezza et discutons avec un couple Franco Suisse qui est déjà allé visiter notre blog en ayant vu vos vélos dans la rue, généralement la rencontre se fait avant la visite, ceux ci nous ont bluffé par leur rapidité. On arrive enfin à enfiler nos maillots de bain au camping de Costa Azura, on a un accès au lac Piano et on nage avec delice et aussi avec les poissons dans une eau claire mais y a un mais… ce sont des cailloux sous nos pieds et la mise à l’eau est pour le moins inélégante, le retour aussi d’ailleurs.

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Rédaction du blog dans un décor de misère

Comme vous pouvez le constater, nous ne sommes pas vraiment à plaindre, on peut même dire que c’est la dolce vota. Chaque jour des surprises, des rencontres, on aime bien. La liberté est totale, la météo favorable, que demander de mieux ?

Merci à nos hôtes, vous êtes tous si accueillants que c’en est confondant, on est bluffés par votre générosité et votre sens du partage.

16 Comments

  1. Il vous reste le lac d Iseo..c le plus romantique, mais pas forcement simple pour s y rendre deplus a velo couche. Les bains sont la pour vous rafraichir si la temperature monte trop…
    chez nous, c est les freins du camion qui ont chauffe..

  2. De plus.. vous pouviez avoir une excellente note en philo ojd puosque l un des sujets etait : doit on tout faire pour etre heureux. Gros bisou.
    ( c etait la suite du premier, la connexion de mes neurones est assez lente)

  3. Et bien heureusement que vous avez prevu plusieurs années , peu etre qu’il va falloir les rallongées …….. lol ……. vous avez raison profitez en , vous avez tout le temps ……c’est sur faites attention aux tiques c’est tout con mais je sais ce que c’est quand elles vous refilent la maladie de lyme 4 ans que je me bat dans des souffrances et pas de traitement !!!! A chaque que je crois un cycliste chargé je me dis  » il doit faire le tour du monde  » lol !!!! a cause de vous …………. Faites attention a vous et regalez vous de beaux paysages ! Bisous Lili

  4. Irène & Joel…

    Juste un petit mot parce que je vois qu’il n’y a que 2 petits @chos à votre dé-li-cieux ( comme toujours ) récit de samedi.
    Alors je me lance !

    Vous ne nous connaissez pas ( sauf une question posée à Irène à 1 heure de votre Grand départ du Randofestival d’Erblon. Nous sommes acignolais, ébahis par votre punch et votre fabuleuse Aventure !
    Vous lire et retrouver vos 2 bouilles sur le blog est un Vrai plai-sir ! A tel point que je ne vais pas résister à communiquer votre site autour de moi, donc aussi aux amis de Suisse ! Qui sait, peut-être vous proposeront-ils de vous accueillir un prochain Tour du Monde…
    Vous donnez la pêche ! Et en ces temps souvent couverts, quel placebo formidable ! C’est la sécu ( et le gouvernement ) qui va être contente ,O)
    Infiniment Merci à vous de tant partager !
    A la prochaine. Bon vent :O)
    martine

    P.S. Pour votre autre Tour du Monde, je vous suggérerais de découvrir l’autre côté du lac Léman… avec vue plongeante sur le lac et les Alpes ( françaises pour le coup )… qui m’avait tant charmée que j’y suis restée dix ans. Et y ai aussi fait des rencontres merveilleuses. A pieds ,o)

  5. Bien la pub pour la Suisse avec la vache et le chocolat!! Manque la montre et la marmotte pour que les cliches soient parfaits!! Et le petit blanc….n’est ce pas Irène??
    Bonne route les jeunes.

  6. J’imagine Irène passant le troisième niveau d’assistance de son bolide, défiant la pesanteur avec un air de ne pas y toucher…
    Je vois d’ici le regard médusé des vaches (j’en ai vu une qui a tiré les rideaux pour ne pas voir!) les chocolats des gosses qui tombent par terre, les pépés qui se cramponnent aux mains courantes, les queues des chats qui disparaissent sous les tas de tôle après avoir traversé la route .
    Avec le moteur et les batteries, quelques boîtes de cannelloni, les cartons de Pizza, le vélo + Irène comme variable d’ajustement (théoriquement, moins elle pédale, plus le vélo s’alourdit…) ça doit avoisiner les 130 kg roulants….ou plus? Bigre!
    Si les freins lâchent dans les descentes, y a un bouton « emergency » qui largue les sacoches? met les batteries en gyrophare, éjecte les pizzas, déploie les tentes en parachute?
    Prenez bien votre temps, nous, on n’est pas pressés non plus ; d’ailleurs, les photos sur les « terrasses de misère » sont finalement bien reposantes voire profitables (on fera des économies sur notre budget vacances!)
    Bises à tous les deux

  7. Quels magnifiques paysages vous traversez, et quels moments inoubliables vous partagez, avec les gens que vous rencontrez sur votre route et avec ceux qui voyagent avec vous en lisant vos lignes ! Un grand MERCI, vous êtes un exemple à suivre … à suivre jusqu’au bout du monde !

  8. si vous voulez aller plus vite fallait voyager en avion super sonic 🙂

    festina lente est ma devise ( hâte toi lentement ) . Etes-vous pressés d’arriver en retard ?

    Profitez de la life, réduisez vos ambitions si besoin … conseil d’un baroudeur averti

  9. C’est encore loupé donc je recommence. A ce rythme vous allez sûrement prolonger . C’est bien car vous arrivez toujours au milieu de festivités qui vous obligent à vous reposer.. Prenez du bon temps.
    Bises et à +

  10. bonjour et bon vent. toujours la pêche ! malgré les p’tits soucis d’Irène. vous êtes incroyables.

    Pour l’article suivant il faut un mot de passe. Peux t’on m’expliquer. ou es-ce perso ???

    a bientôt

    Marie Françoise

  11. C’est dommage car la descente du Simplon comme vous l’aurez fait est superbe sur les 5 premiers kilomètre, puis un régal à faire entre 60 et 80km/h. Coté montée, hormis les 2 derniers kilomètres en paravalanche, la route est assez large pour pas être gêné par les camions.

    Un breton qui l’a fait lui le col du simplon dans vos conditions 😉

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